Une volonté d’améliorer leur gestion, des acteurs conscients des difficultés, les communes font preuve de lucidité quant à l’équilibre budgétaire de leurs finances souligne Christian Colin, président de la CRC en visite sur le territoire mahorais. Jouant le rôle d’accompagnateur vis-à-vis des structures communales et départementales, la CRC met en exsergue la nécessité de réduire les comportements abusifs que ces dernières ont pu faire l’objet ces dernières années.
Depuis l’annonce de l’arrivée d’une ARS Mayotte sur le territoire, plusieurs mesures ont été mises en place : création des postes de directeur général adjoint et de secrétaire général, d’une dizaine de postes en prévention et offre de soin, adoption du projet de santé mahorais pour la période 2018-2022, mise en place du diplôme universitaire de santé communautaire. En marge de ces avancées, le financement de l’ARS va augmenter par l’intermédiaire du Fonds d’investissement régional (FIR, +3,9 millions d’euros en 2018) pour un budget total de 11,7 millions d’euros en 2018, puis 15,6 millions d’euros en 2019, soit le double du budget de 2017. Ainsi, par la hausse de ces dotations, l’ARS Mayotte va pouvoir mettre l’accent sur ces 5 politiques prioritaires : promotion de la santé et prévention, parcours de santé et qualité/sécurité des soins, permanence des soins et répartition des professionnels de santé, efficience des structures sanitaires et démocratie sanitaire.
Afin de rendre accessible à chacun et partout l’état d’avancement des 53 mesures du plan d’action élaboré par l’État, qui fait suite aux mouvements sociaux de ce début d’année, la préfecture a mis en ligne un site internet (lien ci-dessous). Dans une démarche de transparence et conformément à l’engagement de la ministre, cette initiative correspond à la mesure 52 du plan.
Le lien pour accéder au site internet est le suivant : https://transparenceoutremer-mayotte.gouv.fr/
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le communiqué de presse de la préfecture de Mayotte.
Du 23 au 25 octobre, la ville de Mamoudzou, commune la plus peuplée de Mayotte, a organisé les premières Assises de la propreté urbaine, mobilisant les acteurs locaux de la gestion des déchets, de la commune et enfin le grand public afin de sensibliser ces derniers à la propreté, à la préservation de la biodiversité du lagon, à l’amélioration du cadre de vie et à la réduction des coûts environnementaux. Autant de sujets qui ont fait partie des différents ateliers et conférences-débats mis en place par la commune afin de réfléchir aux enjeux auxquels la ville est confrontée et de trouver d’autres solutions pour innover et améliorer la gestion des déchets.
Le prêt d’honneur d’urgence a été initié par l’État et le Conseil Départemental de Mayotte, afin de permettre aux TPE/PME de surmonter leurs difficultés ponctuelles de trésorerie dans le contexte économique difficile qu’elles traversent, lié au mouvement social contre l’insécurité qui a touché le territoire de février jusqu’à avril 2018. Ce dispositif est un prêt à taux 0 sur 60 mois (différé compris de 0 à 12 mois) qui peut aller jusqu’à 50 000€. Depuis sa mise en place, 17 entreprises se sont vues accorder un prêt d’honneur d’urgence par le comité d’agrément de la plateforme Initiative Mayotte pour un montant total de 430 000 euros. 200 entreprises sont actuellement dans des démarches de prêt d’honneur. De plus, l’équipe de la Cellule d’urgence a déjà accueilli plusieurs centaines d’entreprises pour les accompagner sur des problématiques variées : échéanciers, moratoire fiscal et social, accompagnement des entreprises en difficultés, activité partielle et formations (ateliers trésorerie).
Pour plus d’informations,vous pouvez consulter le communiqué de la Chambre de commerce et de l’industrie (CCI).
La signature d’une déclaration d’intention de coopération entre le Président du Conseil départemental de Mayotte, Soibahadine Ibrahim Ramadani et Didier Robert, Président de La Région Réunion, a eu lieu le 9 octobre dernier. Une toute première pour les deux départements-régions françaises de l’Océan indien. La Réunion s’engage à mettre à disposition du personnel afin de faire profiter les mahorais de son expertise sur la mobilisation des fonds européens. La prochaine étape est la signature de la convention de partenariat institutionnel d‘appui technique et d’accompagnement organisationnel et méthodologique à la gestion des programmes européens. Chaque collectivité devra soumettre cette convention pour validation à ses instances avant sa signature prévue mi-décembre à La Réunion.