La lettre de l'Institut d'émission
N°313 - Avril 2019

 

 La voix des Banques centrales

Le Conseil des gouverneurs maintient les taux inchangés

Lors de la réunion qui s’est tenue le 10 avril 2019, le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) a décidé que le taux d’intérêt des opérations principales de refinancement ainsi que ceux de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt demeureront inchangés, à respectivement 0,00 %, 0,25 % et -0,40 %.
Le Conseil des gouverneurs prévoit que les taux d’intérêt directeurs de la BCE resteront à leurs niveaux actuels au moins jusqu’à la fin de 2019 et, en tout cas, aussi longtemps que nécessaire pour assurer la poursuite de la convergence durable de l’inflation vers des niveaux inférieurs à, mais proches de 2 % à moyen terme.

Le Conseil des gouverneurs entend poursuivre les réinvestissements, en totalité, des remboursements au titre du principal des titres arrivant à échéance acquis dans le cadre du programme d’achats d’actifs pendant une période prolongée après la date à laquelle il commencera à relever les taux d’intérêt directeurs de la BCE et, en tout cas, aussi longtemps que nécessaire pour maintenir des conditions de liquidité favorables et un degré élevé de soutien monétaire.

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 Informations économiques et financières

Taux bancaires et cours des devises

Prochaine réunion du comité de politique monétaire (FOMC) de la banque centrale américaine les 30 avril et 1er mai

La Fed se réunit les 30 avril et 1er mai. Les anticipations d’une baisse des taux cette année ont reculé ces dernières semaines. Le triple revirement de la Réserve fédérale sur les hausses de taux, la gestion de son bilan et la définition de son objectif d’inflation, est désormais pleinement intégré par le marché. La prochaine réunion du comité de politique monétaire (FOMC) de la banque centrale américaine, les 30 avril et 1er mai, qui sera suivie d’une conférence de presse de son président Jerome Powell, devrait donc déboucher sur un statu quo que beaucoup d’économistes s’attendent à voir perdurer dans les prochains mois.

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Zone euro/Indicateurs-Le sentiment économique au plus bas depuis septembre 2016

Le sentiment économique dans la zone euro s’est dégradé en avril pour le 10e mois consécutif, revenant à son plus bas niveau depuis septembre 2016, montre l’enquête mensuelle de la Commission européenne publiée lundi. Retrouvez les principaux indicateurs macroéconomiques de la zone euro publiés depuis le début du mois.

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

Parution de la note « Tendances conjoncturelles – 4e trimestre 2018 »

Au quatrième trimestre 2018, l’indicateur du climat des affaires recule de 4,2 points à 96,2 points. Il s’inscrit en deçà de sa moyenne de longue période. Les craintes des chefs d’entreprise liées au climat social national et l’essoufflement du secteur du commerce, après plusieurs trimestres bien orientés, pèsent sur l’indicateur. Globalement, la nouvelle dégradation des délais de paiement pèse sur les trésoreries, engendrant un renforcement des procédures de recouvrement.

Cependant, l’activité économique progresse au quatrième trimestre. La consommation des ménages augmente, dans un contexte de légère hausse de l’indice des prix à la consommation (+0,5 %). Sur le marché du travail, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (DEFM A) recule à fin décembre (-1,7 % sur trois mois, CVS). En parallèle, les exportations augmentent (+4,4 %, CVS), tandis que les importations baissent (-3,1 %, CVS). L’investissement privé se tasse, après deux années de forte augmentation.

 Actualités économiques locales

La trajectoire 5.0 dans l’outre-mer

Du 14 au 16 avril, la Guadeloupe a reçu la visite de la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, venue présenter la stratégie « Trajectoire outre-mer 5.0 ». Cette stratégie est construite autour de 5 objectifs pour 2030 : zéro exclusion, zéro carbone, zéro déchet, zéro polluant agricole et zéro vulnérabilité. Parmi les actions déjà en place, 110 millions € par an sont destinés au fonds exceptionnel d’investissement ultramarin.

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Adhésion de la Guadeloupe à l’OECO

Après la Martinique en 2015, la Guadeloupe est devenue membre associé de l’Organisation des États de la Caraïbe Orientale (OECO) le jeudi 14 mars à l’occasion d’une cérémonie organisée sur le campus universitaire de Saint-Claude. Les 11 membres de l’OECO coopèrent prioritairement dans le commerce, le transport, le tourisme durable et la gestion des catastrophes naturelles. Cependant, ce statut ne permet pas à la Guadeloupe d’adhérer au traité économique, de présider l’autorité, ni de faire partie des institutions telles que la banque caribéenne ou l’autorité de l’aviation.

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5 nouvelles destinations au départ de la Guadeloupe

Air Antilles propose désormais des billets d’avion à destination de Curaçao, Saba, Saint-Eustache, Saint-Kitts et Tortola grâce à l’Alliance Caribsky. Lancé en avril 2018, le projet Caribsky cofinancé par le programme interreg rassemble les compagnies Winair, Liat et Air Antilles afin mettre en commun le centre de ressources des trois compagnies. Ce projet à 4,6 millions € est financé pour 1,8 million € par le FEDER (Le Fonds européen de développement régional) et 417 500 € proviennent du FED (Fonds européen de développement). Le solde est réparti entre les compagnies et l’office de tourisme de la Dominique.

Tableau de bord, enquête emploi, salaires dans le privé et demandeurs d’emploi : l’Insee et la Dieccte publient

 Actualités économiques régionales

Grève à Saint-Martin

La grève entamée le 30 janvier par une partie des agents de la Collectivité et de la Caisse territoriale des œuvres scolaires (CTOS) s’est amplifiée avec l’appel à la grève générale et illimitée le 11 avril. À l’origine de la crise : une situation financière délicate empêchant la reconduite de 16 contrats au sein de la CTOS. Les motifs de contestation se sont par la suite étendus à des préoccupations plus globales comme la gestion de la reconstruction de Saint-Martin.

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Un matelas de 5,5 millions € en cas de catastrophe à Saint-Barth

Le jeudi 4 avril, le Conseil territorial de Saint-Barthélemy a adopté un budget primitif à 179 millions € pour 2019, dont 5,5 millions € destinés à faire face à une éventuelle catastrophe naturelle. Par ailleurs, les principaux postes de dépenses de la Collectivité sont le fonctionnement (52,5 millions €), qui comprend le paiement de la DGC à l’État (2,9 millions €) ainsi que le matelas en cas de catastrophe, le paiement des prestataires de services (gestion des déchets, assainissement et restauration scolaire) pour 14 millions € et les charges de personnel (12 millions €). Les dépenses d’investissement sont estimées à 70,6 millions €.

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Les voiles de Saint-Barth portent l’activité économique de l’île

Les retombées économiques de la semaine de régate sont estimées à 4,5 millions € pour Saint-Barthélemy. Cet événement réunit entre 1 200 et 1 300 marins et pas moins de 200 accompagnateurs pour un séjour d’une dizaine de jours en moyenne sur l’île. L’étude de la fréquentation de l’aéroport révèle que les événements nautiques qui se sont déroulés début 2018 ont accéléré la reprise de l’activité après Irma.