Informations économiques et financières
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Taux bancaires et cours des devises
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Conjoncture 2022 et perspectives 2023 en outre-mer : entre résilience et incertitudes
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Le climat des affaires traduit une bonne reprise de l’activité en 2022 et une confiance des chefs d’entreprise teintée de prudence pour 2023, à l’épreuve des incertitudes économiques et géopolitiques internationales.
En 2022, la reprise économique se confirme dans l’ensemble des géographies avec des indicateurs du climat des affaires (ICA) assez nettement au-dessus de leur moyenne de longue période, à l’exception de celui de la Guyane, plus mitigé. L’année 2022 marque la fin des mesures de restriction sanitaires induites par la pandémie de Covid-19. L’activité reprend donc, en particulier dans l’océan Indien et le Pacifique, tirée notamment par le rebond du secteur touristique. Le second semestre 2022 nuance toutefois l’optimisme ambiant.
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Actualités économiques locales
En mai, le prix de l’essence augmente et celui du gazole diminue
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Au 1er mai 2023, le prix de l’essence est de 1,96 €/l (soit une hausse de 8 centimes sur un mois) et le prix du gazole est de 1,73 €/l (soit une baisse mensuelle de 8 centimes). Le prix de la bouteille de gaz de pétrole liquéfié de 12,5 kg est de 22,45 € (soit une baisse de 0,28 €).
La préfecture de Guyane justifie ce différentiel par l’augmentation des cours européens de l’essence (+11 %) et le recul des cours du gazole (-5 %). Les cours moyens du butane sont stables.
En mai, augmentation du prix du sans plomb et baisse du diesel : les prix des carburants sont connus (Guyane La 1ère)
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IPC : Les prix sont stables en mars
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L’IPC est stable en Guyane en mars 2023 : +0,01 %, après une hausse de 1,2 % le mois précédent. Au niveau national, l’IPC progresse légèrement (+0,9 %). En glissement annuel, l’inflation reste toujours élevée à l’échelle locale et nationale, mais à des niveaux différents : +3 % pour la Guyane contre +5,7 % pour la France entière.
Dans le détail, en Guyane, la hausse des prix de l’alimentation (+2,1 %) compense le recul des prix de l’énergie (-2,2 %). Les produits manufacturés et les services restent stables (+0,1 % et -0,3 % respectivement). En glissement annuel, c’est l’alimentation qui subit l’inflation la plus élevée : +10,2 % contre +8,2 % pour. Les prix de l’énergie, des services et des produits manufacturés enregistrent des hausses plus modérées (+3,7 %, +1,7 % et +1,3 % respectivement).
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La Commission européenne retire les financements du renouvellement de la flotte de pêche accordés lors de la visite du secrétaire d’État
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Lors de sa visite en Guyane du 2 au 5 mai, le secrétaire d’État chargé de la Mer, Hervé Berville, a signé une convention tripartite visant à revitaliser la filière pêche en Guyane. Une enveloppe de deux millions d’euros de fonds privés apportés par l’armateur CMA-CGM est prévue. Elle devrait permettre l’acquisition de navires plus modernes dans les six prochains mois. Le plan met également l’accent sur la formation avec la création d’un CAP marin-pêcheur d’ici septembre 2024. Une cellule d’urgence et de crise sera mise en place pour accompagner les entreprises du secteur en difficulté, tandis qu’une unité des affaires maritimes sera installée à Iracoubo.
Le 11 mai, le député européen Younous Omarjee a par ailleurs évoqué le fait que la Commission européenne avait retiré à la France le droit de financer le renouvellement de la flotte des pêcheurs en Outre-mer, ce qui représentait une aide de 17 millions d’euros pour la Guyane. Cette décision découle des manquements de la France à fournir un rapport détaillé sur l’état des ressources et des capacités des bateaux de pêche. Des discussions avec la Commission européenne sont en cours pour trouver une solution alternative.
Guyane : signature d’un plan de relance de la pêche pour "répondre à l’urgence" (Outre-Mer La 1ère)
L’oubli embarrassant d’Hervé Berville au cours de sa visite en Guyane (France-Guyane)
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Visite ministerielle de 3 jours de Jean-François Carenco
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Jean-François Carenco, ministre délégué chargé des Outre-mer, a effectué une visite de trois jours en Guyane du 15 au 17 mai. Au cours de cette visite, il a participé à une série de rencontres institutionnelles et de réunions portant sur divers sujets tels que le foncier, la gestion des déchets, la santé (projet de CHRU), l’accueil des demandeurs d’asile, la desserte aérienne de la Guyane, ainsi que la réalisation de la route entre Maripasoula et Papaïchton.
Le ministre a notamment rencontré le président de la Collectivité Territoriale de Guyane, Gabriel Serville.
Jean-François Carenco, ministre délégué chargé des Outre-mer en Guyane pour 3 jours (Guyane La 1ère)
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Création de la SEM Foncière Saint-Laurent Cœur de Ville pour revitaliser le centre-ville
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La SEM Foncière Saint-Laurent Cœur de Ville a été créée par la ville de Saint-Laurent-du-Maroni en collaboration avec la Banque des Territoires, le Crédit Agricole, Siguy et Simko. Cette Société d’Économie Mixte, associant des capitaux publics et privés, est le premier projet de ce type mis en place dans un territoire ultramarin dans le cadre du programme "Action cœur de ville" lancé en 2018. L’assemblée générale constitutive et le premier conseil d’administration de la SEM ont eu lieu le 22 mai 2023. L’objectif de cette initiative est de revitaliser le centre-ville de Saint-Laurent-du-Maroni en développant des opérations immobilières combinant habitat et commerces.
La SEM Foncière Saint-Laurent Cœur de Ville sera chargée d’acquérir, rénover et réhabiliter des locaux et terrains bâtis ou non bâtis afin de développer des espaces de travail, des espaces de coworking, des tiers-lieux pour les associations et des logements. La société vise à créer un cercle vertueux d’épanouissement et d’amélioration de la qualité de vie au centre-ville.
Guyane : Lancement de la toute première SEM foncière en Outre-mer, à Saint-Laurent-du-Maroni (Outremers 360°)
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Rapport de la Cour des comptes sur les défis financiers et opérationels du CNES
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La Cour des comptes a publié un rapport sur la gestion du Centre national d’études spatiales (CNES).
Ce rapport fait notamment état d’une « une phase de transition sans précédent » dans le secteur spatial, en lien avec l’émergence de nouveaux acteurs publics et privés, des cycles d’innovation plus courts et une rivalité accrue entre les puissances spatiales.
Il évoque le déficit de 3,2 millions d’euros enregistré par le CNES en 2022 en raison de la baisse d’activité sur le Centre spatial guyanais et des coûts importants de sous-traitance.
Par ailleurs, il revient sur le programme de lanceur Ariane 6 qui est confronté à des retards et des surcoûts importants, menaçant la capacité de la France et de l’Europe à disposer de leurs propres capacités de lancement.
Il relève également que le CNES fait face à des défis tels que le vieillissement de sa population d’ingénieurs et un manque d’attractivité en début de carrière.
La Cour des comptes formule plusieurs recommandations à l’issue de son enquête sur le CNES. Celles-ci visent à maintenir les capacités humaines et techniques de l’établissement, à investir massivement dans les systèmes d’information et la rénovation des installations, à mieux définir la stratégie d’innovation du CNES et à remédier au déficit financier résultant de la baisse d’activité.
Le Centre national d’études spatiales (Cour des Comptes)
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Actualités économiques régionales
TotalEnergies obtient un contrat pétrolier majeur au Suriname
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Le 15 mai 2023, TotalEnergies a annoncé la signature d’un contrat de partage de production avec Staatsolie Maatschappij Suriname, attribuant deux blocs offshore au groupe pétrolier en tant qu’opérateur. TotalEnergies détiendra une participation de 40 % dans ces blocs, aux côtés de QatarEnergy (20 %) et Paradise Oil Company (40%), filiale de Staatsolie. Les sites de production se trouvent au Sud du domaine offshore du Suriname, près de la frontière avec le Guyana, et exploiteront des puits situés entre 30 et 50 mètres de profondeur. Cette initiative renforce la présence de TotalEnergies dans le bassin émergent du Suriname et consolide son partenariat avec QatarEnergy, qui fait son entrée au Suriname.
Suriname : TotalEnergies signe un contrat de participation dans deux blocs offshore (Outremers 360°)
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Un perroquet bleu freine l’installation d’un parc éolien de Voltalia au Brésil
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L’entreprise française Voltalia a vu la construction de son parc éolien suspendue au Brésil suite à la mobilisation des défenseurs d’un perroquet bleu en voie d’extinction. Le parc, situé dans le nord-est du pays, compte 28 éoliennes d’une capacité de production de 99,4 mégawatts. Les militants ont alerté sur le fait que les éoliennes se trouvaient sur le sanctuaire des aras de Lear, mettant ainsi en péril leur survie. Un tribunal fédéral a jugé les arguments recevables et a ordonné des études approfondies ainsi que la consultation des populations locales. Voltalia a fait appel de cette décision.
Pour rappel, le Brésil s’est fixé des objectifs ambitieux en matière d’énergie renouvelable, avec une part croissante de l’éolien et du solaire dans sa production électrique. Le gouvernement brésilien cherche à attirer des investissements massifs pour faire du nord-est du pays la plus grande réserve d’énergie propre et renouvelable au monde.
Un perroquet bleu freine l’installation d’éoliennes au Brésil (Le Point)
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Drame écologique au Suriname suite au nauphrage d’une pirogue chargée de cyanure
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En mai 2023, le naufrage d’une pirogue chargée de cyanure dans le lac de Brokopondo a provoqué une catastrophe écologique au Suriname. Les échantillons analysés aux Pays-Bas ont révélé des taux de contamination 1 600 fois supérieurs aux normes internationales de sécurité.
Le cyanure, utilisé pour extraire les particules d’or du sol, risque de se propager en Guyane (fleuve Maroni). Le gouvernement du Suriname envisage d’interdire l’utilisation du cyanure dans l’extraction minière artisanale d’or, mais la mise en application de cette mesure soulève des défis importants.
Suriname : pollution au cyanure au lac de Brokopondo (France-Guyane)
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Lula légalise six réserves autochtones, un espoir pour les Amérindiens du Brésil
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Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a signé des décrets légalisant six nouvelles réserves autochtones. La communauté amérindienne du Brésil n’avait pas vu de nouvelles réserves légalisées depuis 2018. Ces réserves garantissent aux indigènes l’usage exclusif des ressources naturelles, préservant ainsi leur mode de vie traditionnel et contribuant à la lutte contre la déforestation, un enjeu majeur du combat contre le réchauffement climatique. Sous la présidence de Jair Bolsonaro, la déforestation annuelle moyenne avait augmenté de 75 % par rapport à la décennie précédente. Les décrets signés par Lula font des terres ancestrales des indigènes des sanctuaires inviolables, protégés contre les intrusions des trafiquants de bois et des orpailleurs.
Deux des six réserves légalisées se trouvent en Amazonie, dont la plus vaste appelée Unieuxi, couvrant plus de 550 000 hectares et attribuée à 249 indigènes des peuples Maku et Tukano. Les autres réserves sont situées dans le nord-est, le sud et la région centrale du pays. Bien que la légalisation des terres indigènes constitue une avancée significative, des défis persistent, notamment la présence d’orpailleurs clandestins qui détruisent la forêt et polluent les cours d’eau. Cependant, cette décision marque un tournant dans la politique brésilienne en faveur de la protection des terres indigènes et de la préservation de la biodiversité.
Brésil : six réserves légalisées par Lula, une bouffée d’oxygène pour les autochtones (France 24)
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