La lettre de l'Institut d'émission
N°319 - Juillet 2019

 

 La voix des Banques centrales

Discours de François Villeroy de Galhau : 75 ans après Bretton Woods – Penser les 75 prochaines années

Le 16 juillet 2019, François Villeroy de Galhau a prononcé un discours à la conférence de haut niveau dans le cadre du G7 à Paris pour revenir 75 ans plus tard sur les accords de Bretton Woods. Le Gouverneur de la Banque de France dresse une liste des défis pour les 75 ans à venir.

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 Informations économiques et financières

Taux bancaires et cours des devises

Bloc-notes Éco : 75 ans de Bretton Woods : pourquoi rien n’a (jamais) marché comme prévu

À l’heure de la célébration des 75 ans de la conférence de Bretton Woods, ce billet revient sur l’histoire du système monétaire international du même nom (1944 – 1971). Le système de Bretton Woods ne fonctionna pas comme prévu. Plutôt que de cultiver le mythe d’un âge d’or, il est préférable de reconnaître la capacité d’adaptation du multilatéralisme monétaire et financier au cours du temps.

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Le Bulletin de la Banque de France n°224 : Le surendettement et les femmes

Le traitement du surendettement, visant à apporter des solutions aux ménages en difficulté financière, a presque trente ans. Le nombre de dossiers déposés, qui avait crû dans les années 1990 et 2000, a baissé de 30 % depuis 2014, grâce à la législation contre les pratiques excessives en matière de crédit et à l’amélioration de la solvabilité des ménages permise par la baisse des taux et les renégociations de crédit.

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

Tendances conjoncturelles : nouvelle hausse de l’indicateur du climat des affaires

L’agence IEDOM Martinique publie ses Tendances conjoncturelles pour le premier trimestre 2019. L’indicateur du climat des affaires (ICA) s’inscrit en hausse (+4,2 points). Il s’établit au-dessus de sa moyenne de longue période à 103,1 points. Selon les chefs d’entreprise interrogés, la conjoncture s’améliore. La hausse de l’ICA tient principalement aux anticipations positives des chefs d’entreprise pour le trimestre à venir, malgré la persistance des difficultés de trésorerie et la dégradation des charges d’exploitation. La publication est disponible en ligne en cliquant ici.

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Le coût du crédit aux entreprises évolue à la hausse tandis que le coût du crédit aux particuliers est en baisse

Après le repli observé fin 2018, le coût du crédit aux entreprises évolue à la hausse au premier trimestre 2019. Le taux moyen des découverts, bien que très volatil selon les montants, augmente à 6,05 % (+89 pdb). Le taux moyen des crédits de trésorerie échéancée progresse à 2,48 % (+34 pdb) tandis que le taux moyen des crédits à l’équipement, enregistre une faible hausse à 1,96 % (+8 pdb). Les crédits à l’équipement représentent l’essentiel des nouveaux financements hors découverts (82,4%). Seul le taux moyen des crédits immobiliers affiche un recul à 1,66% (-25 pdb). La publication intégrale est disponible en ligne.

Pour les particuliers, le cout du crédit s’inscrit en baisse. Le taux moyen du découvert diminue pour atteindre un niveau historiquement bas (8,24 %), à l’instar du taux des crédits à l’habitat, qui se replie également (-5 pdb) à 1,61 %. La publication complète est disponible sur le site de l’IEDOM Martinique.

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Actions de place : présentation des chiffres 2018

Le service des Études de l’IEDOM Martinique a présenté à plusieurs reprises les chiffres de l’année 2018 face à divers publics : des chefs d’entreprises, les services déconcentrés de l’État et la préfecture. En 2018, l’économie martiniquaise suit la même tendance que l’année précédente. Malgré le regain d’inflation, la consommation des ménages reste solide, les conditions sur le marché du travail s’améliorent et le tourisme demeure prometteur. L’indicateur du climat des affaires est stable mais sa volatilité plus importante que d’ordinaire traduit l’incertitude des chefs d’entreprise. Pour plus d’information, vous pouvez consulter en ligne, le rapport annuel 2018 de la Martinique.

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Alé viré : l’IEDOM présente les conséquences du vieillissement de la population

Le mardi 16 juillet, Claude DORWLING-CARTER, directeur de l’agence IEDOM Martinique, s’est associé à l’INSEE pour présenter les conséquences économiques de la situation démographique à la Martinique, dans le cadre de la journée organisée par l’association Alé viré. À la Martinique, la baisse et le vieillisssement de la population sont indéniables mais son économie demeure résiliente. L’évolution des besoins et la mutation des modes de vie sont porteurs d’opportunités à court et moyen terme.

 Actualités économiques locales

Signature des contrats de convergence et de transformation

Le 8 juillet 2019, les contrats de convergence et de transformation pour la période 2019-2022 entre le gouvernement et les présidents des collectivités territoriales de Guadeloupe, Guyane, Réunion, Martinique, Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon ont été signés à Paris. Ces plans portent une vision partagée entre l’État et les collectivités du territoire et les axes prioritaires autour desquels elles doivent entreprendre leur transformation.
En Martinique, pour les quatre prochaines années, le contrat de convergence et de transformation (CCT) dispose d’un engagement financier de 473,9 millions d’euros (État : 182,4 M€, CTM : 268,5 M€ et EPCI : 4,1 M€). Le CCT s’inscrit dans la droite ligne des Assises de l’Outre-mer et dans la continuité du contrat de plan État-Région 2015-2020. Le CCT se décline autour de trois grandes priorités : (i) favoriser le bien-être et l’épanouissement de la population, (ii) investir dans les filières porteuses, (iii) améliorer l’attractivité et l’accessibilité du territoire. Pour plus de détail, vous pouvez consulterle dossier de presse.

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De nouvelles opportunités touristiques

Malgré le retrait de la compagnie Norwegian Airlines, les Antilles françaises confirment leur attrait touristique. Dès le début de la saison 2019-2020, Air Belgium va desservir la Martinique et la Guadeloupe depuis Charleroi. Par ailleurs, la compagnie américaine low-cost Jetblue, déjà présente à St-Martin, débutera des rotations de la Guadeloupe aux États-Unis à partir de février 2020. Si aucun accord n’est pour l’instant conclu avec l’aéroport Aimé Césaire, les pourparlers sont engagés avec plusieurs compagnies pour le desserte de l’Amérique du Nord. Un nouvel acteur sur ce segment devrait permettre d’accroitre le nombre de visiteurs à la Martinique, déjà en hausse sur l’année 2019 (+7,9% entre mai 2018 et mai 2019) qui s’établissent au nombre de 937 999 au 31 mai 2019.

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Reprise de la SGA par My Money Bank

La Société générale Antilles Guyane (SGA), filiale de la Société générale, pourrait céder ses titres à Promontaria MMB, filiale néerlandaise du fonds américain Cerberus. La banque dispose de 6 guichets permanents (3 en Guadeloupe, 2 en Martinique et 1 en Guyane) et d’un effectif total de 111 agents (72 en Guadeloupe, 36 en Martinique et 3 en Guyane). Au total sur les trois territoires, ce sont environ 26 000 comptes clients qui sont concernés.

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Une année 2019 bien orientée pour le rhum martiniquais

En juillet, la Martinique a accueilli plusieurs évènements autour du rhum. Tout d’abord, la première édition des « Martinique Rhums Awards », à dimension internationale, a permis d’élire le meilleur rhum agricole. Au total, trois rhums martiniquais ont été primés. Ensuite, la finale régionale de la Ti’puch Cup 2020 a permis d’élire le représentant martiniquais à la finale internationale qui prendra place en mars 2020. Ces manifestations s’inscrivent dans un contexte de baisse de la consommation locale (-8,9%, CVS au premier trimestre 2019), même si l’activité reste bien orientée. Au premier trimestre 2019, la production et les expéditions de rhum martiniquais sont en forte augmentation par rapport au 1er trimestre 2018 (respectivement +60,6%, CVS et +45,8%, CVS).

 Actualités économiques régionales

Sainte-Lucie se lance dans l’exportation de banane vers l’Europe

L’île de Sainte-Lucie cherche à développer sa filière banane en la ramenant à son niveau de production 2006-2011 (35 000 tonnes par an), tout en développant les partenariats à l’export. Ainsi, l’île a exporté une partie de sa production vers la France hexagonale lors d’une expérimentation de trois semaines, à raison de 18 tonnes par semaine. À terme, 3 000 boites hebdomadaires devraient être exportées. La Grande Bretagne, premier partenaire commercial de Sainte-Lucie, importe la quasi-totalité des bananes de l’île, soit 80 % des exportations en 2017 (6,2 M$).