L’année 2021 est marquée par une résurgence de l’épidémie de Covid-19 sur la fin de l’exercice, alors que l’archipel avait jusqu’alors été relativement épargné. Les restrictions liées à la pandémie, notamment sur les déplacements à l’extérieur de l’archipel, ainsi que la fermeture des frontières canadiennes qui n’ont ré-ouvert qu’à partir du mois d’août, impactent l’économie du territoire.

Recentrée sur le marché local depuis le début de la crise sanitaire, l’économie se montre résiliente avec une consommation des ménages qui continue de croître, mais à un rythme toutefois inférieur à 2020. Le marché du travail est bien orienté. L’activité des entreprises accélère quant à elle, en raison d’une forte hausse au deuxième trimestre. Suivant la tendance internationale, les prix augmentent nettement en fin d’année.

Les importations rebondissent du fait notamment de l’augmentation des importations de combustibles en lien avec la remontée des cours mondiaux. Les exportations s’affichent également en hausse, malgré une diminution continue des exportations de produits de la mer.

L’activité du secteur halieutique poursuit sa tendance à la baisse, marquée par la fin de la pêche industrielle depuis le troisième trimestre 2021. Le secteur touristique, toujours impacté par la pandémie et les restrictions associées, ne parvient pas à se rétablir à son niveau d’avant crise, tandis que le secteur du BTP semble amorcer une reprise après un affaiblissement en 2020.

La progression des actifs financiers ralentit en 2021, après la hausse exceptionnelle de 2020. De façon similaire, les crédits consentis à l’économie croient plus lentement, stimulés par les crédits aux ménages, et particulièrement les crédits à l’habitat.

L’économie de Saint-Pierre-et-Miquelon en 2021