En 2024, l’économie martiniquaise a ralenti, sous l’effet de tensions multiples, notamment l’instabilité politique au niveau national et le mouvement social contre la vie chère déclenché en fin d’année localement.
Plusieurs secteurs ont particulièrement souffert de cette conjoncture défavorable, le commerce et le bâtiment notamment, face à une consommation des ménages en repli en fin d’année et dans l’attente d’un environnement plus porteur. En revanche, les résultats du tourisme ont été globalement satisfaisants.
Dans ce contexte, le recul de l’inflation sous le seuil de 2 % en Martinique, en début d’année 2025, constitue un signal positif. Cette évolution devrait favoriser une réduction du coût du crédit et stimuler la demande intérieure.
En conclusion de la présentation, le directeur de l’agence IEDOM de Fort-de-France, Patrick CROISSANDEAU, a rappelé les grands enjeux auxquels doivent répondre les acteurs économiques, à savoir : concentrer l’investissement dans les secteurs porteurs d’attractivité, réduire les rigidités sur les marchés du travail (adéquation entre l’offre et la demande), des biens (problématique des normes), et des services, renforcer les structures de financement et de paiement des entreprises (portage des projets, délais de paiement), et soutenir le développement des PME.
Les journalistes présents ont ensuite pu réaliser des interviews.
Retrouvez plus de précisions sur ces diffèrents médias :
- France Antilles : L’économie martiniquaise peine à redémarrer
- ATV : Économie : "ce qui a marqué c’est la chute de la création d’entreprises"
- Martinique la 1ère : Économie martiniquaise : une fin d’année 2024 et un premier trimestre 2025 marqués par les destructions d’entreprises l’an dernier
- Martinique la 1ère : passage TV ( à partir de 12:12)