Page 63 - Rapport annuel économique 2022 - Guadeloupe
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 En parallèle du CCT, le FEI consiste quant à lui en une participation financière de l’État. Créées initialement en 2009 par la LODEOM (loi pour le développement économique des Outre- mer) pour accélérer le rattrapage des Outre-mer en matière d’équipements publics structurants, ses modalités ont évolué en 2019 pour l’inscrire davantage en cohérence avec les nouvelles orientations gouvernementales pour l’outre-mer. D’une dotation initiale de 50 millions d’euros en 2018, le fonds a été porté à 110 millions d’euros chaque année à partir de 2019. Alors que 70 % du FEI a été orienté vers des projets 5.0 en 2019, le ministère des Outre-mer ambitionne de porter cette part à 100 % en 2020.
1.2. LE PLAN FRANCE RELANCE ET LE PLAN DE RÉSILIENCE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE
Le Plan de relance national et le Plan de résilience économique et sociale ont été mis en place en 2020 et 2022 afin de maintenir et de promouvoir l’activité économique de la Guadeloupe en dépit de la crise sanitaire et du conflit en Ukraine.
Ainsi, suite à la crise sanitaire du Covid-19 qui a durablement touché l’économie française, le Gouvernement a présenté en septembre 2020 un plan de relance intitulé « France Relance », adossé au budget de l’État pour 2021 et 2022. Selon la déclinaison ultramarine de ce programme, 1,5 milliard d’euros sont directement alloués aux territoires ultramarins et 205 millions d’euros sont consacrés à la Guadeloupe par l’accord territorial du plan de relance en 2021 et 2022.
Adopté dans le contexte de la guerre en Ukraine en 2022, le Plan de résilience économique et sociale a vocation à répondre aux objectifs suivants :
- Protéger les ménages et les entreprises des conséquences immédiates du choc de la guerre en Ukraine avec l’introduction d’une « remise carburants », le déploiement de nouveaux soutiens en trésorerie (prêts BPI, PGE), les accompagnements sectoriels spécifiques pour les filières les plus exposées aux fortes variations de prix de matières premières et par le soutien accru à la recherche de débouchés alternatifs pour les entreprises exportatrices ;
- Faire jouer la solidarité des filières notamment par le renforcement du rôle de médiateur des entreprises et des relations commerciales, la diversification des sources d’approvisionnement dans les domaines énergétique, agricole et industriel ;
- Accélérer les actions pour réduire la dépendance à très court terme en renforçant la sobriété mais également la souveraineté aux niveaux énergétique, technologique, industriel et alimentaire.
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