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La dématérialisation des moyens de paiement se confirme, mais les espèces restent appréciées

La Réunion 15 février 2024

Les moyens de paiement dématérialisés réalisent une percée auprès des Réunionnais, en particulier la carte bancaire, selon une enquête menée par l’IEDOM. Ils restent attachés cependant à l’usage des espèces, auxquelles ils reconnaissent encore de nombreux avantages.

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Bien que plus de la moitié des paiements réalisés en magasin par les Réunionnais soient réglés en espèces, les moyens de paiement dématérialisés (majoritairement cartes bancaires, applications mobiles, etc.) réalisent une percée à La Réunion. La carte bancaire, en particulier, s’impose dans les préférences des Réunionnais, selon une enquête menée par l’IEDOM auprès de la population. À cet égard, la crise de la Covid-19 a, dans une certaine mesure, bénéficié aux moyens de paiement dématérialisés.

Ceux-ci, qui sont réalisés de plus en plus via les applications mobiles, entrent progressivement dans les usages. Par ailleurs, la détention et l’usage de crypto-actifs à des fins principalement d’investissement financier atteignent des taux comparables sur le territoire et en France hexagonale (4 % des Réunionnais en détiennent). Mais l’utilisation des crypto-actifs comporte de nombreux risques1. Parallèlement, le projet d’euro numérique, qui vise à offrir une solution de paiement numérique totalement sécurisée, commence à être mieux connu.

Malgré tout, les espèces continuent d’être appréciées des Réunionnais. Ils souhaitent, pour une moitié d’entre eux, continuer de les utiliser dans le futur. Ils leur reconnaissent de nombreux atouts : elles sont gratuites, faciles à utiliser et largement acceptées ; elles garantissent l’anonymat de la transaction. Elles sont également rendues accessibles grâce à un bon maillage des distributeurs sur le territoire. Elles restent aussi plus appréciées à La Réunion que dans l’Hexagone : 24 % des Réunionnais interrogés déclarent les préférer pour régler leurs achats en magasin contre 14 % en France hexagonale.

Infographie

À La Réunion, les espèces restent appréciées