Le rythme de progression des défaillances ultramarines s’accélère début 2025

Outre-mer 22 juillet 2025

L’IEDOM et l’IEOM publient les statistiques actualisées des défaillances d’entreprises relatives à l’ensemble des territoires ultramarins. À la fin du 1er trimestre 2025, on comptabilise 2 368 défaillances d’entreprises dans l’ensemble des outre-mer (hors Polynésie française) en cumul sur 12 mois. Après avoir ralenti durant plusieurs trimestres consécutifs, le rythme de progression des défaillances est ainsi plus soutenu (+8,9 %, après +5,2 % à fin 2024). En France entière, la croissance des défaillances poursuit sa décélération, mais demeure plus élevée (+12,2 % avec 66 656 procédures).

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Par secteur, l’accélération des défaillances est marquée dans l’hébergement-restauration (+32,4 %) ainsi que dans les conseils et services aux entreprises (+18,8 %). Le nombre de procédure continue également d’augmenter dans le secteur du commerce (+12,1 %), bien que cette hausse ralentisse pour le quatrième trimestre consécutif. À l’inverse, le nombre de défaillances se stabilise (+1,1 %) dans le secteur de la construction, alors qu’il représente presque 20 % du total des défaillances ultramarines.

Au sein des territoires ultramarins, les évolutions sont disparates. À La Réunion, 1 098 procédures sont enregistrées sur les douze derniers mois (+15,5 %). La progression des défaillances marque néanmoins un ralentissement pour le quatrième trimestre consécutif. Elle accélère en revanche en Guadeloupe (+29,5 %), après le ralentissement constaté fin 2024. La hausse du nombre de défaillances est également importante en Guyane (+27,5 %) et à Mayotte (+44,1 %), mais elles restent faibles (respectivement 65 et 49 défaillances). En Martinique, la croissance des défaillances est relativement plus faible (+2,0 % avec 465 procédures). À l’inverse, il est observé un recul du nombre de défaillances en Nouvelle-Calédonie pour le troisième trimestre consécutif (-23,3 % avec 283 procédures). Cette situation qui peut paraître paradoxale dans le contexte économique calédonien très dégradé s’explique par les dispositifs d’aides mis en place en soutien à l’économie pour répondre à la crise qui a affecté le territoire en mai 2024.

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L’IEDOM assure le rôle de banque centrale pour le compte de la Banque de France dans les départements et collectivités d’outremer dont la monnaie est l’euro.
L’IEOM est la banque centrale des collectivités d’outre-mer du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis-et-Futuna), dont la monnaie est le franc Pacifique (F CFP).

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