Reflet de cette situation, l’indice du climat des affaires (ICA) perd 8,5 points sur un an et se situe à un niveau traduisant une croissance en berne, dans l’expectative d’une meilleure visibilité et de signaux positifs. Le rythme de progression des crédits d’investissement ralentit et les indicateurs du marché du travail font également état de ce manque de dynamisme, avec un taux de chômage qui progresse. Cette évolution concerne la plupart des secteurs d’activité.
Bien que fragilisée et partiellement entravée en fin d’année par le mouvement de protestation contre la « vie chère », la consommation des ménages résiste et demeure le principal moteur de la croissance en Martinique. La détente des taux d’intérêt directeurs de la Banque centrale européenne à partir de juin 2024 et les efforts de baisse du niveau relatif des prix à la consommation devraient nourrir un début de stabilisation en 2025.