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Janvier 2022

Responsable de la rédaction : Marie AOURIRI / Directeur de la publication : Victor-Robert NUGENT

27 01 22
Le nombre de défaillances d’entreprises progresse en cumul sur douze mois, mais demeure à un niveau bas au troisième trimestre 2021
Le nombre de défaillances d’entreprises progresse en cumul sur douze mois, mais demeure à un niveau bas au (...)

Au cours du troisième trimestre 2021, le nombre de défaillances à La Réunion (entreprises placées en redressement ou en liquidation judiciaire) se maintient à un niveau bas avec 111 enregistrements (127 au trimestre précédent). En cumul sur douze mois, le département enregistre 502 défaillances d’entreprises à fin septembre 2021, soit une hausse de 11,6 % par rapport à fin septembre 2020. Ce nombre demeure bien inférieur à la période d’avant-crise (667 défaillances à fin septembre 2019), traduisant notamment l’effet des mesures de soutien aux entreprises pour faire face à la crise sanitaire. La chute du nombre de défaillances en 2020 traduit en outre l’impact qu’a eu la période de confinement sur le fonctionnement des juridictions commerciales et les évolutions réglementaires (accord temporaire de délais supplémentaires pour déclarer et apprécier l’état de cessation des paiements).

Accédez à l’intégralité de la note sur les défaillances d’entreprises ultramarines en cliquant ici

27 01 22
Quelles sont les marges de manœuvre financières des entreprises réunionnaises face à la crise sanitaire ?
Quelles sont les marges de manœuvre financières des entreprises réunionnaises face à la crise sanitaire (...)

La résilience des entreprises face au choc d’activité qu’elles ont subi avec la pandémie dépend de leurs marges de manœuvre financières en termes de niveau de trésorerie disponible, mais également de leur capacité d’endettement. Or, un quart des entreprises réunionnaises présentes dans le Fichier bancaire des entreprises (FIBEN) de la Banque de France disposait en 2019 d’une trésorerie ténue et d’une capacité d’endettement réduite. Les secteurs de la construction et de l’hôtellerie-restauration soulèvent le plus d’inquiétudes, ainsi que certaines entreprises du commerce. Face à cette situation, le gouvernement a rapidement mis en place des mesures de soutien telles que le dispositif d’activité partielle ou le prêt garanti par l’État (PGE). Celles-ci ont permis d’amortir le choc pour les différents agents économiques et de préserver le tissu économique. Toutefois, les vulnérabilités structurelles de certaines entreprises risquent de rejaillir lorsque les dispositifs d’aide viendront à disparaître.

Retrouvez l’analyse complète dans la dernière publication de l’IEDOM de La Réunion ici