La lettre de l'Institut d'émission
- Décembre 2018

 
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 La voix des Banques centrales

BCE : Réunion du Conseil des gouverneurs du 13 décembre 2018

À l’issue de la réunion du 13 décembre 2018 du Conseil des gouverneurs de la Banque Centrale européenne, Mario Draghi a déclaré : « Au terme de notre examen régulier de la situation économique et monétaire, nous avons décidé de laisser les taux d’intérêt directeurs de la BCE inchangés. Nous continuons de prévoir qu’ils resteront à leurs niveaux actuels au moins jusqu’à l’été 2019 [...]. En ce qui concerne les mesures non conventionnelles de politique monétaire, nos achats nets dans le cadre du programme d’achats d’actifs (Asset Purchase Programme, APP) cesseront en décembre 2018. Dans le même temps, nous approfondissons nos indications prospectives sur les réinvestissements. Nous entendons ainsi poursuivre les réinvestissements, en totalité, des remboursements au titre du principal des titres arrivant à échéance acquis dans le cadre de l’APP. » [...].

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 Informations économiques et financières

Taux bancaires et cours des devises

Blog-notes Eco de la Banque de France - L’internet haut débit modifie la géographie du commerce international

« La diffusion des technologies de l’information et de la communication (TIC) est considérée comme un facteur de croissance économique, notamment dans les pays développés. En particulier, la diffusion de l’internet haut débit pourrait améliorer la capacité des entreprises à trouver à l’étranger des partenaires commerciaux et des biens adaptés à leurs besoins. » [...]

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Projections macroéconomiques de la Banque de France – Décembre 2018

« Faible en début d’année 2018, la croissance s’est raffermie au troisième trimestre mais les indications conjoncturelles récentes laissent de nouveau attendre un fléchissement temporaire sur le dernier trimestre de l’année, du fait notamment des perturbations de l’activité induites par le mouvement des « gilets jaunes ». En moyenne annuelle, le PIB progresserait ainsi de 1,5 % en 2018, après 2,3 % en 2017. » [...]

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

Présentation des rapports annuels de Saint-Martin et Saint-Barthélemy 2017 - Édition 2018

Les rapports annuels de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy ont été présentés à la presse et aux principaux acteurs économiques publics et privés le lundi 19 novembre 2018 à Saint-Martin et le mardi 20 novembre 2018 à Saint-Barthélemy. Globalement, après un début d’année 2017 bien orienté dans les deux collectivités, l’activité économique s’est brutalement arrêtée à la suite du passage de l’ouragan Irma le 6 septembre 2017. Si la reprise de l’activité a été très progressive à Saint-Martin en fin d’année 2017, elle s’est faite à un rythme plus élevé à Saint-Barthélemy.

Publications récentes

L’IEDOM publie les rapports annuels Saint-Martin et Saint-BArthélemy 2017 - Édition 2018.

 Actualités économiques locales

Baie-Mahault bénéficie du soutien de l’État en tant que territoire industriel

La commune de Baie-Mahault fait partie des 124 territoires identifiés par la mission « Territoires d’industrie ». Lancée le 20 septembre par le Gouvernement, elle vise à accélérer le développement des territoires à forts enjeux industriels. La mission prévoit une enveloppe de 1,3 milliard d’euros dédiée à ces territoires qui représentent environ 30 % de la superficie de la France et qui y concentrent près de la moitié de l’emploi industriel. En Guadeloupe, la zone industrielle de Jarry, située dans la commune de Baie-Mahault, représente 300 hectares, soit moins d’un pour cent de la taille de l’archipel et près de 20 % des établissements industriels.

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Le Pacte pour l’emploi des jeunes reconduit

Suite au succès du Pacte pour l’emploi, celui-ci a été reconduit en septembre 2018 par la signature d’une nouvelle convention entre le Préfet, la Région, le Département et les organisations patronales. Mis en place en 2015 par l’État, ce dispositif a pour objectif de simplifier les démarches de recrutement des jeunes de moins de 30 ans et d’alléger les charges patronales des entités qui y participent. Cette dernière spécificité qui se traduit par une absence de charges sociales patronales et salariales sur les contrats signés entre 2015 et 2017 en fait un dispositif unique en France. Fin 2017, 1 500 contrats ont été enregistrés dans le cadre du dispositif.

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Le trafic de passager en hausse à Pôle Caraïbes

Au cours du mois de novembre 2018, l’aéroport Pôle Caraïbes a accueilli 167 282 passagers (hors transit), un chiffre en hausse de 10,5 % par rapport à novembre 2017. Sur la période de janvier à novembre, 2,1 millions de passagers ont été enregistrés, soit 4,3 % de plus qu’en 2017. Sur la même période, la liaison Guadeloupe - métropole reste prépondérante (61 % des passagers).

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Un partenariat renforcé entre Pôle emploi et Guadeloupe Formation

Pôle emploi et Guadeloupe Formation ont signé une convention de partenariat renforcé. Leur action commune doit permettre de faciliter la formation des demandeurs d’emploi et l’accès aux offres d’emploi des stagiaires de Guadeloupe Formation. Les deux organismes espèrent ainsi augmenter le taux d’insertion dans l’emploi. Un atelier d’échange est prévu chaque trimestre entre leurs représentants afin de concrétiser ce partenariat.

Prix à la consommation et marché du travail : l’Insee et la Dieccte publient

 Actualités économiques régionales

Sixième comité interministériel pour la reconstruction des îles du Nord

Au cours du mois de septembre, le 6e comité interministériel pour la reconstruction de Saint-Barthélemy et Saint-Martin a réuni, autour du Premier ministre Édouard PHILIPPE, 17 ministres, le Préfet de région et les présidents des collectivités des îles du Nord, entre autres. À cette occasion, un bilan de la situation un an après Irma a été dressé. À Saint-Martin, près de 20 % des bâtiments ont été détruits ou sévèrement endommagés. A contrario, 2,5 % l’ont été à Saint-Barthélemy. Le coût total des dégâts assurés est estimé à 1,9 milliard d’euros. Au début du mois de septembre, 95 % des sinistrés assurés ont reçu un règlement total ou partiel de leur dossier et 68 % de la charge financière étaient réglés par les compagnies d’assurance. Début juillet, le taux de reconstruction avoisinait 60 % à Saint-Barthélemy et 35 % à Saint-Martin.

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Situation des secteurs du BTP et du tourisme dans les îles du Nord

Les besoins liés à la reconstruction dynamisent le secteur du BTP et entrainent une montée des prix des matériaux et de la main-d’œuvre. Cette dernière, insuffisante sur les deux îles, est notamment alimentée par l’arrivée de travailleurs détachés de l’Union européenne. Compte tenu des destructions et de l’afflux de main-d’œuvre, les tensions sur la disponibilité et les prix des logements s’accentuent. En parallèle, les infrastructures hôtelières sont reconstruites progressivement. À Saint-Barthélemy, la quasi-totalité des villas de location (environ 600) est d’ores et déjà disponible et 25 hôtels sur 28 ont rouvert. Seul bémol, les 3 hôtels encore fermés sont des hôtels très haut de gamme, générant une très forte valeur ajoutée sur l’île. À Saint-Martin, la moitié de la capacité d’accueil est de nouveau disponible, soit environ 800 chambres (1 600 avant Irma). Les deux collectivités sont très attentives quant à l’évolution de la reconstruction de l’aéroport de Juliana à Sint Maarten, principale porte d’entrée des deux îles. Actuellement, celui-ci n’a rétabli que 30 % de son trafic pré-Irma.

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Les exonérations patronales de sécurité sociale maintenue pour un an à Saint-Martin

La suppression des dispositifs actuels de la loi de développement économique pour l’Outre-mer (LODEOM) fait partie des réformes du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019. Grâce à un amendement introduit en seconde lecture à l’Assemblée nationale, les entreprises saint-martinoises continueront de bénéficier du régime d’exonérations patronales de sécurité sociale pendant un an. Cette disposition permet de soutenir la compétitivité des entreprises de l’île qui n’ont par ailleurs pas accès au crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) du fait de la compétence fiscale de la Collectivité.

 

 Actualités de l’Institut et suivi de place

Publication : « Premières tendances du 3e trimestre 2018 : l’indicateur du climat des affaires se maintient à un niveau élevé »

Depuis le début de l’année, l’indicateur du climat des affaires (ICA) oscille autour de sa moyenne de longue période.

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Le Comité Consultatif d’Agence (CCA) décentralisé au Grand Port Maritime

L’Iedom réunit régulièrement des chefs d’entreprises Guyanais de différents secteurs d’activités afin d’échanger sur la conjoncture et sur leur activité.

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 Actualités économiques locales

Habitat : une proportion forte d’urbanisation spontanée en Guyane

En novembre 2018, l’Agence d’Urbanisme et de Développement de la Guyane (AUDeG) a publié une étude sur l’urbanisation spontanée, c’est-à-dire sans permis de construire, dans les communes de la Communauté d’Agglomération du Centre Littoral et celles de Kourou, Mana et Saint-Laurent-du-Maroni.

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Accord de Guyane : le terrain de la future cité judiciaire a été acquis par l’État

Le 5 décembre 2018, suite à l’engagement pris dans l’Accord de Guyane, le préfet de Région, Patrice FAURE, a signé l’acte d’achat à la Siguy du foncier destiné à la future cité universitaire de Cayenne, pour la somme d’environ 1,3 M€. Ce terrain d’une surface de 15 000 m2 est situé en face du Jardin botanique à l’ex-emplacement de l’AFPA, au quartier Rebard.

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Spatial : 2 lancements pour clôturer l’année

Le 4 décembre, le lanceur Ariane 5, pour son 6e lancement de l’année, a mis en orbite avec succès depuis le Centre Spatial Guyanais (CSG) deux satellites dédiés aux applications spatiales de télécommunications et de météorologie.

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Début de la phase d’exploration pour Total

Le navire de forage, arrivé le 9 novembre, a amorcé la campagne d’exploration fin décembre. Cette première étape s’étendra jusqu’au mois d’avril. Si elle s’avère concluante, le groupe pétrolier pourra décider de forer jusqu’à quatre autres puits d’appréciation d’ici à 2022.

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Entre septembre et octobre 2018, les prix sont quasi stables

Selon l’Insee, en octobre 2018, les prix à la consommation des ménages en Guyane sont plutôt stables (-0,1 %), après une baisse de 0,8 % en septembre.

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Évolution du prix des carburants et du gaz

L’arrêté préfectoral établit, à compter du 1er décembre 2018, le prix de vente au détail pour le gazole à 1,45 €/litre (-9 centimes) et à 1,53 €/litre pour l’essence (-12 centimes).

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 Actualités économiques régionales

Brésil : le permis d’exploration refusé à Total

Le 7 décembre dernier, après un ensemble de problèmes techniques décelés lors du processus d’octroi de la licence environnementale pour l’activité de forage maritime, le groupe pétrolier français Total s’est vu refuser par le Brésil l’autorisation d’effectuer cinq forages à l’embouchure de l’Amazone, une zone où avait été découverte une importante nappe d’hydrocarbures.

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

Premières tendances : le climat des affaires se détériore

L’IEDOM publie ses premières tendances pour le troisième trimestre 2018. L’indicateur du climat des affaires (ICA), traduisant l’opinion des chefs d’entreprise interrogés sur la conjoncture, enregistre une baisse de 4,2 points pour s’établir à 96,5 points. Les entrepreneurs martiniquais déclarent faire face à un allongement des délais des paiements, à une hausse de leurs charges d’exploitation et à la dégradation de leur trésorerie. Cependant, ils anticipent une amélioration des délais de paiement et espèrent procéder à des recrutements lors du dernier trimestre de l’année 2018.
La publication Premières tendances est accessible sur le site internet de l’IEDOM.

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L’IEDOM réunit les représentants des banques martiniquaises lors d’une réunion de place

Le 18 décembre, les représentants des banques de la place martiniquaise ont rencontré la Direction et les équipes de l’IEDOM. Après une présentation des récentes évolutions macroéconomiques en Martinique, les échanges ont porté sur l’activité financière, rythmée en 2018 par une activité de crédit et de collecte dynamique. L’IEDOM a également présenté le nouveau dispositif MIDEF pour la sécurisation du transfert fiduciaire qui entrera en vigueur en janvier 2020. Enfin, un tour de table a permis d’évoquer entre autres thèmes, les dispositions que les banques envisagent de mettre en place suite aux sollicitations du Président de la République concernant l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages les plus vulnérables.

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Présentation de l’IEDOM aux étudiants en classe préparatoire

Dans le cadre de sa mission d’éducation financière, le responsable des Études de l’IEDOM accompagné du responsable Educ-Fi a présenté, devant les étudiants de classe préparatoire commerciale du lycée Frantz Fanon, l’actualité de la politique économique. La présentation a abordé trois axes principaux : le rôle des économistes et des institutions, la politique monétaire ainsi que la politique budgétaire. Les échanges entre étudiants et intervenants ont clôturé la rencontre.

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L’IEDOM informe sur les tarifs bancaires lors d’une séance plénière de l’OPMR

Le mercredi 19 décembre, l’Observatoire des Prix, des Marges et des Revenus de la Martinique a invité le Directeur de l’IEDOM à participer à sa réunion plénière réunissant les principaux acteurs économiques et politiques du territoire martiniquais. Cette réunion a d’abord été l’occasion pour le Directeur de l’IEDOM de rencontrer le nouveau président de l’OPMR, M. Moguerou. Le Directeur de l’IEDOM a ensuite présenté à l’auditoire l’évolution récente des tarifs bancaires. Il a enfin été invité à débattre des dernières évolutions des prix sur le territoire, et de la composition du futur BQP (bouclier qualité-prix) 2019.

 Actualités économiques locales

L’hébergement hôtelier se popularise de nouveau

L’INSEE a publié en décembre les résultats de l’enquête de fréquentation hôtelière au deuxième trimestre 2018. Ainsi, pour la première fois depuis 2007, le taux d’occupation annuel moyen a dépassé 60% au deuxième trimestre 2018 et la fréquentation hôtelière a connu un bon de +7,4% par rapport à 2017. Les vacanciers, qu’ils soient français ou étrangers, ont davantage ciblé les hôtels haut de gamme (+77% sur un an) alors que traditionnellement les touristes nationaux ont tendance à privilégier les hôtels de moyenne gamme. Les hôtels d’entrée de gamme affichent également une hausse de fréquentation importante (+44% sur un an) tandis que les hôtels de moyenne gamme présentent un repli de -4%.
Pour rappel, en 2017, la Martinique a accueilli 51 % de touristes de séjour. Ces derniers ont séjourné principalement dans des locations meublées (46%). Les structures hôtelières ne représentaient que 27,4 % des modes d’hébergement et l’hébergement « chez la famille ou des amis », 21,1 %. En termes de dépense, en 2017, 44,7 % du budget d’un touriste de séjour est consacré à l’hébergement. Selon l’INSEE, la fréquentation hôtelière semble repartie durablement à la hausse pour l’année 2018. La publication de l’INSEE est disponible ici.

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L’investissement portuaire, générateur de retombées conséquentes

Le cabinet DME a mené une évaluation socio-économique du tourisme de croisière en Martinique. Les résultats montrent que l’investissement de 12 millions d’euros réalisé par le Grand port de la Martinique à destination des infrastructures d’accueil pour les touristes de croisière présente une rentabilité de près de 40%. Les 12 millions d’euros de dépenses d’équipement auraient induit 16 millions d’euros de valeur ajoutée. Selon l’étude, ces importantes retombées font du tourisme de croisière un véritable levier de développement économique. Les enjeux se portent dorénavant sur la hausse de la fréquentation (pour garantir la rentabilité de l’investissement la fréquentation doit dépasser 180 000 visiteurs par an), l’augmentation des dépenses des passagers (qui s’élèvent à 66 euros en moyenne par personne) et la promotion des départs de Fort-de-France (un croisiériste basé génère autant de retombées économiques que 6,6 croisiéristes en transit). L’année 2017, pendant laquelle 141 bateaux ont accosté, les 400 000 croisiéristes accueillis ont dépensé 16,2 millions d’euros. En 2018, le Grand port de Martinique a reçu près de 135 navires.

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L’octroi de mer : une taxe jugée constitutionnelle

Il y a un an, l’entreprise Long Horn International implantée en Martinique a été condamnée par la cour d’appel de Fort-de-France suite à son refus d’honorer le paiement de l’octroi de mer aux Douanes. Les avocats de la société ainsi que cinq autres entreprises des Antilles et de la Guyane avaient saisi le Conseil constitutionnel pour statuer sur le caractère constitutionnel ou non de l’octroi de mer, en s’appuyant notamment sur le « principe constitutionnel d’égalité devant la loi et devant les charges publiques ». Le 7 décembre, le Conseil a jugé l’octroi de mer constitutionnel « la différence de traitement étant fondée sur une différence de situation » et motivant sa décision par la poursuite d’un but d’intérêt général. Par ailleurs, Annick Girardin, ministre des Outre-mer, a confirmé la suppression ou réduction de l’octroi de mer sur 84 produits locaux supplémentaires. L’année 2019 marquera le début des discussions de l’éventuelle révision de l’octroi de mer par la Commission européenne en 2020.

 Actualités économiques régionales

La Chine, partenaire commercial stratégique des Caraïbes et de l’Amérique Latine

Selon le rapport de coopération entre l’Amérique Latine, les Caraïbes et la Chine publié récemment par la CEPALC, la Chine occupe une place de plus en plus importante dans les échanges économiques et commerciaux avec la région latino-caribéenne. Cette dernière est ainsi la seconde destination des investissements directs à l’étranger chinois. Selon l’étude, les échanges commerciaux entre les pays latino-caribéens et la Chine représentaient près de 266 milliards de dollars en 2017, soit une hausse de 16% par rapport à 2016. Pour rappel, en 2017 la Martinique a importé pour près de 80 millions d’euros de produits manufacturés chinois et exporté pour moins de 800 000 euros vers la Chine (des déchets recyclables (papiers et cartons) et des bateaux de plaisance à voile essentiellement).

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La Martinique accueille le comité de suivi INTERREG Caraïbes

Les membres du comité de suivi INTERREG Caraïbes (OECO, AEC, CARIFORUM, UE) se sont rendus en Martinique pour faire le point sur l’état d’avancement du programme européen. Ce programme, s’étendant sur la période 2014-2020, cherche à promouvoir la coopération européenne au travers de 54 projets (17 projets INTERREG Caraïbes). Le programme de Coopération Territoriale Européenne INTERREG Caraïbes dispose d’un budget de 85,7 millions d’euros pour répondre aux enjeux et défis communs auxquels sont confrontés les territoires voisins. Actuellement, 53% de ce budget ont déjà été engagé. Début décembre, 4 nouveaux projets ont été soumis au comité. La majorité des projets approuvés cherchent à renforcer la compétitivité des entreprises et à valoriser le patrimoine naturel de la Caraïbe.

 

 Actualités de l’Institut et suivi de place

L’inclusion bancaire à La Réunion, une fragilité financière à accompagner

La quasi-totalité des Réunionnais a aujourd’hui accès aux services bancaires. Toutefois, les conditions ne sont pas forcément appropriées à leur situation, notamment pour les personnes en situation de fragilité financière. Lutter contre l’exclusion bancaire, c’est-à-dire favoriser l’inclusion bancaire, c’est permettre à ces personnes d’accéder durablement à des produits et services bancaires adaptés à leurs besoins. Selon l’enquête menée par l’IEDOM auprès des établissements de crédit, 17 000 personnes sont aujourd’hui détectées comme financièrement fragiles à La Réunion, soit 3 % de la population de plus de 15 ans. Cette proportion, relativement faible au regard du taux de pauvreté dans l’ile, peut s’expliquer en partie par les comportements prudents des ménages modestes, afin d’éviter irrégularités et incidents sur leurs comptes bancaires.

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Un contexte économique toujours favorable, mais quelques signes d’inquiétude sont perceptibles

Au 3e trimestre 2018, l’indicateur du climat des affaires (ICA) s’établit à 100,4 points et s’est stabilisé au niveau de sa moyenne de long terme ; traduisant un contexte économique toujours favorable. Cette bonne tenue de la conjoncture tient essentiellement à l’opinion favorable des chefs d’entreprise sur l’activité du trimestre. Les perspectives envisagées pour le quatrième trimestre 2018 pèsent toutefois sur l’évolution de l’ICA, plus particulièrement l’activité, les délais de paiement et la trésorerie. Alors que l’inflation atteint un point haut, la consommation des ménages reste soutenue. L’emploi continue de progresser, mais à un rythme ralenti, tandis que le nombre de demandeurs d’emploi se stabilise, après le pic du début d’année. Pour une bonne compréhension de cette enquête, il convient de préciser qu’elle a été réalisée avant le mouvement des « gilets jaunes ».

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 Actualités économiques locales

Déplacement de la ministre des Outre-mer à La Réunion dans un contexte de crise sociale

La ministre des Outre-mer, madame Annick Girardin en déplacement dans le département du 27 novembre au 1er décembre 2018, a fait un certain nombre d’annonces spécifiques en réponse à la crise sociale que connait La Réunion. Des mesures ont été avancées en faveur du pouvoir d’achat, de lutte contre la pauvreté, du logement, de la formation des jeunes et des entreprises touchées par le mouvement social. Elle a notamment annoncé la mise en place d’une zone franche d’activité sur toute l’ile, la création de 1 000 contrats aidés « parcours emploi compétence » supplémentaires d’ici la fin de l’année, la baisse immédiate d’au moins 10 % du prix des produits du bouclier qualité-prix ainsi que la création d’un panier de consommation de référence local. Ses discours sont disponibles sur le site de la Préfecture.

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Bilan chiffré des pertes pour les entreprises réunionnaises suite aux mouvements sociaux de novembre 2018

La Chambre de commerce et d’industrie réunionnaise (CCIR) a estimé les pertes pour l’ensemble des entreprises réunionnaises entre 600 et 700 millions d’euros sur onze jours en paralysie partielle. Les 1 702 entreprises ayant rempli le document déclaratif sur le site de la CCIR ont estimé à 78 millions d’euros de perte de chiffre d’affaires, 3,8 millions d’euros de perte sèche du stock, 10,6 millions d’euros de loyers dus et des dégâts matériels estimés à plus de 2,1 millions. Au total, la CCIR recense 11 658 salariés (dont 9 470 en temps plein) impactés par le blocage de l’économie. Les principales craintes et demandes des entreprises ont également été exprimées.

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Le bouclier qualité-prix 2019

Le mouvement des gilets jaunes a montré que la lutte contre la vie chère reste une préoccupation centrale de la population réunionnaise. En réponse aux nombreuses critiques émises par ce mouvement à l’encontre du bouclier qualité-prix (BQP), la ministre des outre-mer a formulé des propositions majeures reprises par l’observatoire des prix (OPMR) dans son dernier avis du 19 décembre 2018. Ce dernier recommande d’engager une réflexion, associant largement la population, sur la refonte du dispositif du BQP. Dans l’attente des résultats de cette consultation, l’OPMR recommande de reconduire provisoirement le dispositif actuel en formulant plusieurs pistes d’amélioration sur les points suivants : la baisse du prix du panier, le remplacement des produits les moins vendus par des produits équivalents de gamme supérieure, l’élargissement des négociations à l’ensemble des acteurs, un effort de communication et le renforcement du suivi du dispositif.

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Une première réponse à la problématique des délais de paiement en matière de commande publique

La préfecture de La Réunion a organisé une réunion de travail sur la problématique des délais de paiement des collectivités locales et de leurs groupements. Les collectivités concernées par des dépassements fréquents et importants (en durée) des délais de paiement sont tenues d’analyser les causes de ces dépassements et d’y remédier dans les meilleurs délais. Ainsi, à compter du 1er janvier 2019, la direction régionale des finances publiques communiquera aux ordonnateurs des collectivités la liste des mandats payés en retard, avec les montants d’intérêt moratoire et d’indemnité forfaitaire y afférents, afin qu’ils appliquent la loi en mandatant et payant les pénalités précitées. Pour rappel, le délai global de paiement moyen de la sphère publique locale est à 43,2 jours au 31/10/2018 pour un plafond réglementaire de 30 jours. (41,7 jours en 2017) et sa maîtrise constitue une nécessité pour la santé financière des entreprises locales.

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Les entreprises réunionnaises génèrent 7,2 milliards d’euros de valeur ajoutée en 2016

En 2016, 49 100 entreprises marchandes réunionnaises dégagent 7,2 milliards d’euros de valeur ajoutée pour 24,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires et investissent 2 milliards d’euros (dont 42 % par les entreprises des activités immobilières). Les trois quarts de ces entreprises n’ont pas de salarié. L’autre quart emploie 97 368 personnes en équivalent temps plein. L’investissement et, dans une moindre mesure, la valeur ajoutée se concentrent sur une faible part des entreprises. Ainsi, 5 % des entreprises (hors micro entrepreneurs et micro-entreprises au sens fiscal) réalisent 62 % de la valeur ajoutée et 93 % de l’investissement total.

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Le diplôme, accélérateur de l’insertion professionnelle à La Réunion

À La Réunion, le diplôme est un billet pour l’insertion dans le monde du travail. Localement, 30 % des jeunes diplômés obtiennent un premier emploi moins d’un an après la fin de leurs études. De plus, ils trouvent un emploi plus rapidement que leurs aînés. Si les jeunes réunionnais possédant un diplôme du supérieur s’intègrent plus rapidement sur le marché du travail qu’en province métropolitaine, ceux qui n’en disposent pas s’insèrent beaucoup plus lentement. 18 % des jeunes Réunionnais atteignent avec leur premier emploi une catégorie sociale plus élevée que celle de leur père. Cependant l’ascension sociale vers le statut de cadre reste rare et malgré l’allongement de la durée des études, les premiers emplois sont plus précaires. Ainsi, les CDD et le temps partiel sont plus fréquents pour les jeunes nouvellement diplômés que pour leurs aînés.

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