La croissance des défaillances ultramarines se poursuit sur un rythme plus élevé qu’en France entière

Outre-mer 12 septembre 2025

L’IEDOM et l’IEOM publient les statistiques actualisées des défaillances d’entreprises relatives à l’ensemble des territoires ultramarins. Entre juin 2024 et juin 2025, 2 605 défaillances d’entreprises sont enregistrées dans les territoires d’outre-mer. Le nombre de procédures est ainsi en hausse de 10,8 % (après +11,2 % au 1er trimestre 2025). La progression est ainsi plus rapide qu’en France entière où le rythme de croissance des défaillances continue de ralentir (+8,2 % avec 67 340 procédures).

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Par secteur, l’augmentation du nombre de procédures s’explique particulièrement par les secteurs de l’hébergement-restauration et des conseils et services aux entreprises qui connaissent une accélération du nombre de défaillances (respectivement +55,5 % et +22,1 %).

Par géographie, la hausse des défaillances ultramarines est particulièrement portée par la Guadeloupe où le nombre de redressements et liquidations judiciaires continue de progresser (+28,5 %). Elle s’explique également par l’accélération du nombre de défaillances des entreprises guyanaises (+125,5 %) avec 124 procédures enregistrées sur 12 mois. En Martinique, la croissance des défaillances est moins marquée (+8,8 %), mais continue d’accélérer. La situation se détériore également en Nouvelle-Calédonie, avec une hausse des défaillances (+4,0 %), après trois trimestres de baisses consécutives. De la même manière, les défaillances sont de nouveau en hausse en Polynésie française depuis le début d’année (+14,5 %), faisant suite à cinq trimestres de baisses consécutives. À l’inverse, les défaillances poursuivent leur ralentissement à La Réunion, (+3,0 % avec 1 054 procédures) pour le cinquième trimestre consécutif, après avoir atteint un point haut (1 121) en fin d’année 2024. Seule Mayotte voit le nombre de ses procédures diminuer (-17,4 %) avec peu de défaillances en nombre (38).

Défaillances des entreprises ultramarines- de 2010 au 2e trim 2025

L’IEDOM assure le rôle de banque centrale pour le compte de la Banque de France dans les départements et collectivités d’outremer dont la monnaie est l’euro.
L’IEOM est la banque centrale des collectivités d’outre-mer du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis-et-Futuna), dont la monnaie est le franc Pacifique (F CFP).

Éric MORIAME
Tél : 01 42 97 06 56
communication@iedom-ieom.fr

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