En 2024, l’économie guadeloupéenne connaît un essoufflement relatif, dans un contexte d’incertitudes persistantes, sous l’effet d’une consommation atone et d’un recul de l’activité dans plusieurs secteurs clés. Cependant, le moral des chefs d’entreprise a dans l’ensemble résisté, encouragé par une décélération de l’inflation induisant une reprise des investissements en fin d’année. Ainsi, l’indicateur du climat des affaires est resté au-dessus de sa moyenne de long terme. Le marché de l’emploi a montré quelques signes d’amélioration et le chômage a assez nettement reculé. Il reste élevé alors que les difficultés de recrutement persistent. Plusieurs secteurs, comme le BTP, le commerce et l’agroalimentaire, se sont contractés, tandis que le tourisme a su préserver sa bonne dynamique malgré des contraintes structurelles.
2025 doit être mise à profit pour intégrer pleinement les transitions écologique, numérique et démographique dans les stratégies de développement. La modernisation des infrastructures et l’amélioration des services publics peuvent notamment être des leviers puissants pour renforcer la compétitivité et l’attractivité.