L’indicateur du climat des affaires s’inscrit en hausse à 115,1 (+6,6 points), après deux trimestres de baisse consécutifs. Il demeure ainsi au-dessus de sa moyenne de longue période (100). Cette performance s’explique par un niveau d’activité au 1er trimestre plus favorable qu’anticipé par les chefs d’entreprises, ainsi que par l’amélioration des soldes de gestion.
Dans ce contexte, les conditions sur le marché du travail sont restées stables. Néanmoins, de nouveaux signes de retournement conjoncturel sont apparus : la consommation des ménages semble reculer à partir de la fin du mois de février. Les perspectives d’investissement pour les douze prochains sont moins bien orientées par rapport au début de l’année dernière. Les échanges commerciaux sont en forte baisse ce trimestre.
L’alourdissement de la facture énergétique, dans le sillage du renchérissement du prix de l’électricité, paraît peser sur l’activité des entreprises pour deux tiers des professionnels interrogés. Ce trimestre, l’activité dans les secteurs des services, et dans une moindre mesure du commerce et du tourisme apparaît comme la plus dynamique.
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