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Tendances conjoncturelles trimestrielles

Publications conjoncturelles.

Tendances conjoncturelles - 2e trimestre 2024
Tendances conjoncturelles - 2e trimestre 2024

Au deuxième trimestre 2024, la conjoncture économique se dégrade. Les chefs d’entreprises observent une activité en baisse qui pèse sur le climat des affaires. Ils font part d’inquiétudes croissantes accentuées par l’incertitude politique en fin de trimestre. Dans ce contexte, l’investissement privé est en perte de vitesse, à l’instar de la consommation des ménages. Sur le plan extérieur, les échanges se contractent légèrement, avec des prix toujours en hausse.
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Tendances conjoncturelles - 1er trimestre 2024
Tendances conjoncturelles - 1er trimestre 2024

Au premier trimestre 2024, la conjoncture économique peine à s’améliorer, mais les chefs d’entreprise interrogés par l’IEDOM font preuve d’optimisme. L’investissement privé repart à la hausse. Sur le marché de l’emploi, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (DEFM A) recule. Cependant, les professionnels interrogés font état d’un niveau d’activité stable. La consommation des ménages fléchit. Par ailleurs, les chefs d’entreprise font état d’une nouvelle dégradation de leurs charges d’exploitation et (...)

Tendances conjoncturelles - 4e trimestre 2023
Tendances conjoncturelles - 4e trimestre 2023

Au quatrième trimestre 2023, la conjoncture économique en Guadeloupe marque le pas. Les chefs d’entreprise interrogés par l’IEDOM constatent un ralentissement de l’activité. En effet, la consommation des ménages et l’investissement privé sont principalement affectés. Sur le marché de l’emploi, les évolutions sont modérées : le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (DEFM A) diminue légèrement, tandis que le nombre d’offres d’emploi recule sur trois mois. Pour autant, les professionnels interrogés enregistrent une amélioration de leurs trésoreries. Ils observent des délais de paiement comparables au troisième trimestre, voire légèrement meilleurs. Leurs charges d’exploitations se dégradent à nouveau, mais au même rythme qu’au trimestre précédent.

L’activité ralentit dans les secteurs du commerce, du BTP et de l’IAA (Industries agroalimentaires). Dans les services marchands (hors tourisme) et dans les autres industries, elle diminue. Sur le trimestre, seul le secteur du tourisme enregistre un regain de dynamisme en termes d’activité.

Pour le premier trimestre 2024, les chefs d’entreprise s’attendent tout de même à une hausse globale de l’activité. Celle-ci devrait être tirée par les secteurs du BTP et des services marchands (hors tourisme). Cependant, dans les autres secteurs, les professionnels s’attendent à ce qu’elle diminue. Dans ce contexte, ils envisagent uniquement un maintien de leurs investissements sur les douze prochains mois.

Tendances conjoncturelles - 3e trimestre 2023
Tendances conjoncturelles - 3e trimestre 2023

À fin septembre 2023, la conjoncture économique guadeloupéenne connait une amélioration modérée. Interrogés par l’IEDOM, les chefs d’entreprise font état d’une activité légèrement plus dynamique sur les trois derniers mois. L’investissement privé repart à la hausse, alors que la consommation des ménages est moins tonique. Le marché du travail est résilient, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (DEFM A) reste stable, et le nombre d’offres d’emploi augmente depuis le début de l’année. Sur le plan financier, les professionnels interrogés signalent une dégradation de leur trésorerie, en raison de leurs charges d’exploitation qui continuent de s’alourdir sous le poids de l’inflation. Dans les services marchands (hors tourisme), qui représentent l’un des principaux secteurs économiques de la Guadeloupe en valeur ajoutée et en emplois, l’activité continue de se dégrader. Dans les secteurs du BTP, du tourisme, des industries et des industries agroalimentaires (IAA), l’activité progresse, mais de manière moins vigoureuse. Dans le secteur du commerce, elle est plus modérée.

Pour le 4e trimestre 2023, les chefs d’entreprise espèrent maintenir un niveau d’activité comparable à celui du 3e trimestre. Cependant, conscients d’une nouvelle détérioration de leurs charges d’exploitation et de leur trésorerie, ils prévoient d’adopter une approche prudente. Ils envisagent d’accroître leurs investissements durant les 12 prochains mois, mais à des niveaux moins élevés que lors du précédent trimestre et de diminuer leurs effectifs. De plus, ils anticipent de nouvelles hausses de leurs prix de vente, bien que moins importantes que celles observées lors des trimestres précédents.

Tendances conjoncturelles - 2e trimestre 2023
Tendances conjoncturelles - 2e trimestre 2023

Fin juin 2023, la conjoncture économique guadeloupéenne montre des signes de ralentissement. Interrogés par l’IEDOM, les chefs d’entreprise font état d’une stabilité de l’activité sur les trois derniers mois, après une amélioration ininterrompue depuis la fin de la crise sanitaire. L’investissement privé se tasse, tandis que la consommation des ménages est moins dynamique. Sur le front de l’emploi, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (DEFM A) recule, mais le nombre d’offres d’emploi enregistre une deuxième baisse consécutive. Sur le plan financier, les professionnels interrogés parviennent à stabiliser leur trésorerie, en grande partie grâce à des délais de paiement qui ne se dégradent plus. Leurs charges d’exploitation continuent de s’alourdir, sous le poids de l’inflation, mais moins rapidement qu’au précédent trimestre. Dans les services marchands (hors tourisme), qui constituent le principal secteur de la Guadeloupe en termes de valeur ajoutée et d’emplois, on observe une diminution de l’activité. Dans les secteurs du commerce, du BTP et des industries agroalimentaires (IAA), l’activité progresse encore, mais de manière moins vigoureuse. Dans les secteurs du tourisme et des industries (hors IAA), elle reste stable.

Pour le 3e trimestre 2023, les chefs d’entreprise espèrent maintenir un niveau d’activité comparable à celui du 2e trimestre. Cependant, conscients d’une nouvelle détérioration de leurs charges d’exploitation et pour préserver leur trésorerie, ils prévoient d’adopter une approche prudente. Ils envisagent ainsi de maintenir leurs investissements au même niveau au cours des 12 prochains mois et de ne pas augmenter leurs effectifs. De plus, ils anticipent de nouvelles hausses de leurs prix de vente, bien que moins importantes que celles observées lors des trimestres précédents.

Tendances conjoncturelles - 1er trimestre 2023
Tendances conjoncturelles - 1er trimestre 2023

Au premier trimestre 2023, la reprise économique amorcée en 2022 montre quelques signes d’essoufflement en raison de l’inflation. Bien que les niveaux d’activité continuent de croître, la consommation des ménages et l’investissement privé ralentissent. Sur le front de l’emploi, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (DEFMA) diminue, mais la croissance des effectifs du secteur privé ralentit et le nombre d’offres d’emploi se réduit. Néanmoins, les professionnels interrogés constatent une amélioration de leur trésorerie grâce à l’augmentation des prix pour compenser la hausse des charges d’exploitation. À l’échelle sectorielle, tous les secteurs, à l’exception du tourisme, montrent des signes de ralentissement. Le secteur du commerce subit particulièrement la baisse de la consommation, tandis que le secteur du BTP continue de faire face à la hausse des prix des matériaux, ce qui pèse sur les chantiers.

En ce qui concerne les perspectives à court terme, les chefs d’entreprise n’anticipent pas de changements significatifs au cours du deuxième trimestre 2023. Ils redoutent une nouvelle augmentation de leurs charges d’exploitation, mais espèrent maintenir leur trésorerie en procédant à de nouvelles hausses de prix, bien que celles-ci devraient être moins importantes que celles des mois précédents.