Informations économiques et financières
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Taux bancaires et cours des devises
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Enjeux économiques pour l’Europe après la pandémie
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Alfred Kammer le, 20 octobre 2021
Il sera plus difficile de mener une bonne politique budgétaire que de lutter contre l’inflation.
L’Europe a fait face à la pandémie de COVID-19 avec audace et imagination, et bénéficie d’une reprise économique forte, mais heurtée. Elle doit maintenant relever deux défis : maîtriser l’inflation et réduire le soutien budgétaire. Malgré la grande incertitude qui entoure l’inflation, les responsables des banques centrales ont une grande expérience de la gestion de ce phénomène et peuvent mobiliser leurs outils rapidement et avec souplesse. En revanche, mettre fin aux mesures prises par les pouvoirs publics pour soutenir de toute urgence leur économie relève d’une démarche complexe et d’envergure. Si les dirigeants se trompent, ils risquent de connaître de nouveau une croissance molle, comme celle observée après la crise financière mondiale de 2008.
Selon nos prévisions, les déficits budgétaires des principaux pays avancés du continent diminueront d’environ 4 points de pourcentage du PIB en 2022, ce qui constitue une réduction bien plus sensible que celle qui a suivi la crise financière mondiale. Cette réduction résulte principalement du retrait des aides liées à la pandémie et du fait que seule une partie des ressources dégagées a été réaffectée en faveur de la promotion de l’embauche et de l’investissement. Ses effets sur la croissance en 2022 ne devraient être contrebalancés que dans une faible mesure par les décaissements au titre de l’instrument de l’Union européenne pour la relance (Next Generation EU), destinés à soutenir les plans de redressement et de résilience des pays de l’Union européenne après la crise de la COVID-19. Nous supposons que la demande privée s’est suffisamment renforcée pour compenser l’allégement des mesures de relance publique, ce qui devrait permettre à l’économie européenne de se redresser en douceur, sans se retrouver au bord d’un précipice budgétaire. Lire la suite
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Observatoire des tarifs bancaires dans les DCOM de la zone euro - Rapport annuel 2020
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Les relevés tarifaires effectués par l’IEDOM au 1eravril 2021 font état d’évolutions proches de celles enregistrées en 2020. En effet, sur un an, 2 services bancaires de l’extrait standard affichent une tarification moyenne pondérée en baisse, 8 sont en hausse, dont 2 de manière très contenue (augmentations inférieures à 1 %). 3 tarifs moyens présentent une gratuité sur toutes les places et 1 tarif est non significatif. Les niveaux des tarifs bancaires de l’extrait standard, les évolutions annuelles et les écarts avec l’Hexagone figurent en annexe 3. Il en ressort les points suivants : i) les baisses concernent l’abonnement à des services de banque à distance (-46,6 % sur un an, soit -7centimes) et la carte internationale de paiement à débit différé (-1,4 %, soit -65centimes). ii) Les hausses sont en général marginales, sauf pour certaines d’entre elles. Parmi celles-ci, les frais de tenue de compte (+12,3 %, soit +2,43 €) et la carte de paiement internationale à débit immédiat (+1,9 %, soit +0,81 centimes) enregistrent les augmentations les plus significatives des tarifs de l’extrait standard. Les virements SEPA occasionnels dans la zone euro par internet, les frais de mise en place d’une autorisation de prélèvement et les frais par paiement d’un prélèvement demeurent gratuits dans l’ensemble des DCOM de la zone euro. Par ailleurs, les clients particuliers des banques de l’océan Indien et de Saint-Pierre-et-Miquelon bénéficient gratuitement de l’abonnement permettant de gérer leurs comptes par internet. Lire la suite
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Actualités de l’Institut et suivi de place
Tendances conjoncturelles du 2e trimestre 2021 : Le climat des affaires retrouve ses niveaux d’avant-crise
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L’Indicateur du Climat des Affaires (ICA) poursuit sa hausse, dépassant sa moyenne de longue période à 105,8 points. Ainsi, les chefs d’entreprises sont désormais plus optimistes sur leur activité qu’avant le début de la crise sanitaire. En revanche, depuis début 2021, environ 15 % des entreprises interrogées par l’IEDOM redoutent une faillite au cours de l’année, essentiellement dans les activités liées au tourisme. Pour autant, le nombre de défaillances reste particulièrement faible.
Le bon niveau d’activité et des soldes de gestion (charge d’exploitation, trésorerie, etc.) permet d’ailleurs aux entreprises de recruter. Ce mouvement devrait se poursuivre jusqu’en fin d’année. En revanche, les prévisions d’investissement sont encore faibles, sans doute amoindries par la situation sanitaire encore fragile.
Point de vigilance abordé par de nombreux acteurs interrogés par l’IEDOM, la hausse des prix pourrait peser sur la dynamique économique enregistrée. L’augmentation du coût du fret et des matières premières à l’échelle mondiale, mais également le surstockage réalisé sur le territoire pour prévenir une éventuelle pénurie d’intrants, en sont les principales causes.
Soutenant la demande des ménages et des entreprises, l’octroi de crédits est quant à lui en hausse. Les encours de crédits à la consommation des ménages et à l’investissement des entreprises progressent respectivement de 1,9 % et 2,4 %.
Accéder à l’analyse / Accéder aux tableaux de données
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Coût du crédit au 2e trimestre 2021 : Les taux de crédits relativement stables pour les ménages, mais en hausse pour les entreprises
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L’IEDOM réalise une enquête relative au coût des crédits aux particuliers et aux entreprises auprès des banques ayant leur activité en Guyane.
Au 2e trimestre 2021, les taux des crédits à l’habitat des ménages se stabilisent à 1,38 %, après une baisse tendancielle sur plusieurs années. En moyenne, le montant des crédits à l’habitat contractés s’élève à 145 000 € pour une durée de 20 ans.
Côté entreprises, les crédits à l’équipement représentent 40,6 % des flux de nouveaux crédits accordés sur le trimestre. Leur taux progresse de 40 points de base sur trois mois, mais reste encore relativement bas à 2,20 %.
Accéder à l’analyse : Ménages / Entreprises
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Comptes économiques rapides de la Guyane en 2020 : Malgré une baisse du PIB, l’économie guyanaise a fait preuve de résilience
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À l’occasion de la parution des comptes économiques rapides 2020 de la Guyane, l’IEDOM, l’INSEE et l’AFD ont tenu une conférence de presse le 14 octobre 2021 dans le cadre du partenariat CEROM pour évoquer l’évolution des indicateurs économiques en 2020, année marquée par le début de la crise sanitaire.
La Guyane a vu son PIB baisser de 2,7 % (après une hausse de 0,2 % en 2019). Cette contraction est, toutes proportions gardées, relativement faible comparé à la Guadeloupe (– 4,9 %), la Martinique (– 3,9 %), et à l’économie nationale (– 7,9 %).
Le maintien de la consommation publique à un rythme soutenu (+ 2,6 % en 2020 et + 2,5 % en 2019), conjugué à la réduction du déficit commercial, aura vraisemblablement permis à la Guyane de mieux résister à la crise sanitaire que ces géographies, dans ce contexte marqué par une chute de la consommation des ménages et de l’investissement (respectivement – 2,7 et – 1,5 points de contribution à la croissance). À noter que durant la période sous revue, la réduction du déficit commercial a été favorisée par une diminution des exportations moins soutenue que la baisse des importations (respectivement – 308 M€ et – 497 M€). L’amélioration de la balance commerciale a donc atténué mécaniquement la baisse du PIB guyanais.
Accéder à l’analyse
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Actualités économiques locales
Nouvelle hausse des prix de l’énergie
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Au 1er octobre 2021, le prix de la bouteille de gaz a atteint 27,54 €, en hausse de 1,15 € (+ 4,3 %) par rapport au mois précédent. Sur un an, l’augmentation est de 6,92 € (+ 33,6 %). Cette hausse s’explique par l’envolée du prix du gaz qui a atteint des niveaux records sur les marchés mondiaux. Le prix du gazole augmente également (1,53 € le litre, + 2 centimes) alors que le prix du super-plomb (1,79 € le litre) est inchangé.
L’augmentation générale des prix (+ 1,9 % sur les six derniers mois), est portée par cette nette hausse des prix de l’énergie ainsi que par l’augmentation du coût du fret. Selon les chefs d’entreprises interrogés par l’IEDOM, cette tendance inflationniste devrait se prolonger dans les prochains mois.
Sources :
https://www.guyane.gouv.fr/Publications/Prix-des-carburants-en-Guyane/2021/Octobre-2021
https://www.franceguyane.fr/actualite/economie-consommation/gaz-pourquoi-le-prix-de-la-bonbonne-flambe-489015.php
https://www.insee.fr/fr/statistiques/5430761
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Visite du Ministre des Outre-mer
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La justice suspend l’activité minière à Auplata
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Le tourisme et la restauration encore paralysés par la crise sanitaire
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Le contexte sanitaire continue de peser fortement sur l’ensemble du secteur touristique. Interrogés par l’IEDOM, les professionnels du secteur restent d’ailleurs pessimistes sur l’évolution de leur activité dans les prochains mois (voir la note Tendances conjoncturelles du 2e trimestre 2021). Les voyageurs arrivant à l’aéroport Félix Eboué au 2e trimestre 2021 ont diminué de 62 % par rapport au 2e trimestre 2019. Le tourisme est donc presque exclusivement porté par les Guyanais, qui visitent surtout les communes du fleuve selon une étude du Comité du tourisme de la Guyane parue mi-septembre. Les chiffres de la fréquentation touristique du 1er semestre 2021 témoignent aussi d’une baisse des activités payantes (qui ont subi de plein fouet les restrictions) au profit de loisirs sans opérateur touristique, dont la pratique a augmenté de 5,4 % par rapport à l’avant-pandémie. Quant au secteur de l’hôtellerie, il enregistre au 2e trimestre une baisse du nombre de nuitées de 59 % (CVS) par rapport au 2e trimestre 2019.
Les restaurateurs sont pour la plupart toujours à l’arrêt, et avec peu de perspectives à court terme depuis le prolongement de l’état d’urgence dans les Outre-mer jusqu’au 15 novembre. Si la mise en place du pass sanitaire est attendue par de nombreux acteurs de la profession, certains redoutent de travailler à perte compte tenu de la faible couverture vaccinale sur le territoire.
L’opposition à l’obligation vaccinale est d’ailleurs l’objet de croissantes tensions sociales, illustrées mi-septembre par le blocage du pont du Larivot et par des actions de vandalisme. Le marché de Cayenne a ainsi dû rester fermé le 10 septembre à la suite des violences urbaines survenues la nuit précédente. Le 18 octobre, en protestation contre la condamnation des 4 militants responsables de l’incendie de la préfecture survenu en juillet 2020, ce sont les accès au port de Degrad-des-Cannes et aux dépôts de la Sara qui ont été bloqués par le collectif « Caravane de la Liberté ». Cette action sur ces points stratégiques pour l’économie guyanaise a entrainé une fermeture provisoire de certaines stations d’essence, suivie d’un rationnement à 10 litres par véhicule, avant un retour à la normal 4 jours après le début des perturbations.
https://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/ouest-guyanais/guyane/le-secteur-du-tourisme-tres-impacte-par-la-crise-sanitaire-en-guyane-1104826.html
https://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/dix-interpellations-5-personnes-deferees-bilan-de-plusieurs-jours-de-tensions-en-reaction-au-pass-sanitaire-et-a-l-obligation-vaccinale-1104079.html
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Actualités économiques régionales
Les difficultés économiques brésiliennes aggravées par la sécheresse et la crise institutionnelle
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Le Suriname se prépare à l’exploitation pétrolière
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Actualités de l’Institut et suivi de place
L’activité en progression au deuxième trimestre 2021
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L’IEDOM a publié les tendances conjoncturelles du deuxième trimestre. L’indicateur du climat des affaires (ICA) repasse au-dessus de sa moyenne de longue période pour s’établir à 102,7 points (+ 2,7 points), niveau indiquant une hausse modeste de l’activité. La publication révèle qu’une majorité d’entreprises (77,2 %) déclare un chiffre d’affaires en progression ou stable par rapport au deuxième trimestre 2020. Leurs recrutements sont en hausse, dans un contexte global plutôt favorable pour le marché du travail : les effectifs salariés progressent de 2 300 emplois au deuxième trimestre. Par ailleurs, elles sont nombreuses à craindre les hausses de prix d’approvisionnement (fret, matières premières, énergie). A fin juin 2021, l’indice des prix enregistrait une hausse de 0,8 % par rapport à fin mars 2021, tirée par l’augmentation du prix de l’énergie (+ 5,8 %).
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Intervention de l’IEDOM auprès des professeurs d’économie et gestion
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La rencontre a réuni 21 professeurs de lycée général ou technologique. Cette intervention s’inscrit dans le cadre du programme académique de formation, volet « renforcer ses connaissances en économie ». L’IEDOM a rappelé ses missions, présenté la stratégie d’éducation financière (EducFi), les outils Banque De France (applications smartphone, sites internet, jeux, ressources pédagogiques) ainsi que les actions réalisées en 2020 et en 2021. De nombreuses interventions ont été sollicitées par les professeurs, comme des séances de jeux ou des présentations sur des thématiques économiques précises.
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Comptes économiques rapides de Martinique : baisse du PIB de 3,9 % en 2020
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Le partenariat CEROM, composé de l’IEDOM, de l’INSEE et de l’AFD, a présenté ses comptes économiques rapides pour la Martinique le 15 octobre dernier. En 2020, la croissance économique de la Martinique chute à – 3,9 % après + 1,4 % l’année précédente. Cette baisse est de moindre ampleur que celles à l’échelle nationale (– 7,9 %) et de la Guadeloupe (– 4,9 %), mais légèrement plus forte qu’en Guyane (– 2,7 %). Les restrictions entraînent une forte baisse de la consommation des ménages (– 7,5 %, après + 0,4 % en 2019), qui devient le premier facteur de retournement de la croissance (– 4,6 points). L’investissement résiste mieux, diminuant de 2,5 % (après + 4,2 % en 2019). La baisse des importations réduit le déficit commercial, au bénéfice de la croissance (+ 1,0 point de contribution). Seul poste en augmentation (+ 1,4 %), la consommation publique limite le recul du PIB (+ 0,6 point). Les administrations publiques maintiennent leurs dépenses de fonctionnement, au premier rang desquelles la masse salariale de leurs agents. En parallèle, les dépenses de santé augmentent pour faire face à la pandémie de coronavirus.
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Actualités économiques locales
Dégradation financière suite au confinement pour ¼ des Martiniquais
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Selon l’INSEE, 30 % des personnes en emploi avant le premier confinement ont vu leur situation financière se dégrader. Les travailleurs temporaires sont les plus exposés : de nombreuses entreprises n’ont pas renouvelé leur CDD en raison du confinement. Le secteur de l’hôtellerie-restauration est le plus concerné : le nombre de déclarations de CDD s’est effondré de 84 %. Les jeunes sont particulièrement en difficulté : ils sont nombreux à signer des contrats courts dans les secteurs les plus sinistrés, et ne peuvent pas prétendre au RSA (accessible à partir de 25 ans).
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Pratiques culturelles : les traditions perdurent
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Dans sa dernière publication, l’INSEE indique qu’une majorité de Martiniquais (6 personnes sur 10) écoute de la musique tous les jours. Quelle que soit la génération, la musique caribéenne reste le style de musique le plus populaire. Le carnaval et les chanté Nwel sont des traditions qui perdurent et qui rassemblent toutes les âges. 90 % de la population maîtrise le créole martiniquais ; cette pratique perdure chez les jeunes générations : 85 % des 15-39 ans le maîtrisent aussi.
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Signature d’une charte en faveur de la production locale
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Le 13 octobre 2021, les présidents des chambres consulaires, les patrons de la grande distribution martiniquaise et les représentants de collectifs d’entreprises se sont réunis pour débattre de la production locale qui ne représente qu’un quart du panier des Martiniquais. L’accent a été mis entre autres sur le développement d’une production saine et durable autour de la gestion durable des déchets, une réduction de la consommation énergétique, et des pratiques respectueuses de l’environnement. Les parties signataires prévoient de mutualiser leurs besoins en compétences pour faciliter le développement de formations locales. Structuration des filières, développement de l’entrepreneuriat, visibilité et labellisation des produits locaux sont aussi des objectifs mis en avant par la charte.
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Actualités économiques régionales
Le DCash : nouvelle monnaie numérique de la Banque Centrale des Caraïbes Orientales (ECCB)
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A l’occasion de la semaine de la Fintech à Washington DC, le gouverneur de la Banque Centrale des Caraïbes Orientales (EBBC) s’est exprimé sur le lancement en mars dernier du DCash. Il a justifié l’intervention de la banque centrale sur ce sujet par des économies d’échelles trop faibles dans la région, qui découragent l’innovation du secteur privé. De plus, la monnaie numérique permet d’améliorer l’intégrité financière : chaque personne qui souhaite utiliser le DCash doit être enregistrée. Elle devrait aussi favoriser l’inclusion financière. La banque centrale s’est donnée jusqu’à mars 2022 pour intégrer le DCash à l’ensemble de l’écosystème financier des quatre pays pilotes et d’inclure les trois membres restants au projet.
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Le Prix Nobel d’Economie récompense des recherches sur l’immigration cubaine aux Etats-Unis
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L’Académie royale suédoise des sciences a décerné au Canadien David Card (ainsi qu’à deux autres chercheurs) le prix d’économie 2021 de la Banque centrale de Suède en mémoire d’Alfred Nobel (dit « prix Nobel d’économie »). Elle récompense ainsi les travaux du chercheur concernant le marché du travail au moyen d’expériences naturelles. L’un des articles primés étudie notamment l’impact sur les salaires et le taux de chômage de l’afflux d’immigrés cubains à Miami entre mai et septembre 1980, lors de l’exode de Mariel. L’arrivée en nombre d’immigrés cubains a fait craindre, à l’époque, une intensification de la concurrence sur le marché du travail local, et en conséquence, une baisse des salaires. Les travaux de D. Card ont montré que cette dernière n’a pas eu lieu. Le marché du travail local a absorbé cette hausse d’offre, grâce à la structure industrielle de Miami particulièrement adaptée aux travailleurs non qualifiés, à la forte concentration d’Hispaniques dans la ville qui a favorisé leur intégration et à la baisse des migrations d’Américains et d’immigrants plus anciens dans la région de Miami sur la période.
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Actualités de l’Institut et suivi de place
Tableau de bord de La Réunion du deuxième trimestre 2021
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Chaque trimestre, le partenariat Cerom (Insee, Iedom, AFD) publie son tableau de bord qui dresse un état des lieux des principaux indicateurs synthétiques de conjoncture. Le tableau de bord économique de La Réunion de septembre 2021, actualisé des données à fin juin 2021, est disponible sur le site Cerom.
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L’épargne financière des ménages continue de progresser au premier semestre 2021
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Au premier semestre 2021, l’épargne financière des ménages réunionnais continue de progresser à un rythme très dynamique, avec +500 millions d’euros sur les comptes bancaires. Depuis le début de la crise sanitaire, l’épargne des ménages a ainsi augmenté de près d’1,5 milliard d’euros. Au-delà de la progression tendancielle observée habituellement, cela représente un surplus de 800 millions d’euros d’épargne sur la période fin 2019-juin 2021. En effet, avec la mise en place de mesures de restrictions liées à la crise Covid, certaines dépenses de consommation ont été restreintes. Les incertitudes économiques favorisent en outre l’épargne de précaution. Cette épargne supplémentaire est essentiellement liquide, déposée sur les comptes courants et sur les livrets (type livret A).
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Actualités économiques locales
L’emploi salarié continue d’augmenter au deuxième trimestre, malgré le durcissement des mesures sanitaires à La Réunion
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Fin juin 2021, La Réunion dénombre 272 500 salariés (soit +1,1 % par rapport au trimestre précédent). Cette évolution, qui concerne principalement le secteur des services, s’explique par le dynamisme de l’emploi intérimaire et des embauches en contrat d’apprentissage. Par ailleurs, après une légère baisse au trimestre précédent, les créations d’entreprises repartent à la hausse. Dans l’ensemble des secteurs marchands non agricoles, 2 800 entreprises ont été créées à La Réunion au deuxième trimestre 2021.
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Les entreprises agroalimentaires sont le premier secteur manufacturier de La Réunion
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La DAAF a publié une fiche présentant les principales caractéristiques de l’agroalimentaire régional. À La Réunion, ce secteur représente 6 % de la production annuelle de richesse (contre 4 % en France métropolitaine). Reposant sur un tissu de 352 établissements (dont 2 appartenant à des groupes internationaux), l’industrie agroalimentaire pèse 45 % du chiffre d’affaires et 38 % de l’emploi du secteur manufacturier en 2018. Entre 2015 et 2018, le nombre de salariés de l’agroalimentaire progresse de +8 %. Premier poste d’exportation de l’île, le sucre est la principale activité industrielle en termes de chiffre d’affaires, suivi par l’industrie de la viande et l’industrie des boissons.
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Une enveloppe de 51 millions d’euros pour les déplacements des Réunionnais
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Dans le cadre du plan France Relance, La Réunion va percevoir 51 millions d’euros pour financer 8 projets de « transports collectifs en site propre » et de « pôles d’échanges multimodaux ». Parmi ces projets figure le Tramway aéroport-entrée ouest (TAO) de la CINOR à Saint-Denis, qui bénéficiera d’une subvention de 40 millions d’euros, la « Voie réservée sur RN2 » à Sainte-Marie (2,48 millions d’euros) et « L’entrée Est de Saint-Pierre » de la CIVIS (2,1 millions d’euros).
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L’Observatoire régional du tourisme publie son rapport sur la fréquentation touristique au premier semestre 2021
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Sur la première moitié de l’année 2021, La Réunion a accueilli 79 822 touristes extérieurs (58 781 au premier trimestre et 21 041 pour le deuxième). La détérioration de la situation sanitaire dans l’île et la mise en place des restrictions sanitaires (motifs impérieux à compter du 28 janvier, et toujours à l’ordre du jour pour les non-vaccinés, couvre-feu, confinement partiel, etc.) a fortement impacté la fréquentation touristique, qui recule de -34,1 % par rapport au premier semestre 2020 et de -65,9 % par rapport à la même période en 2019. De même, les recettes touristiques ont chuté de -29,6 % par rapport au premier semestre 2020.
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La Nouvelle route du littoral en débat à l’assemblée plénière de la Région
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Une assemblée plénière consacrée au chantier de la Nouvelle Route du Littoral (NRL) s’est tenue le 27 octobre 2021. Commencés en 2014, les travaux devaient être initialement livrés en 2020. Leur achèvement complet avant 2027-2028 n’est finalement plus envisageable et seule la moitié de la route pourra être livrée d’ici un an. En effet, le manque de matériaux disponibles à La Réunion entrave la réalisation du projet. Une enveloppe supplémentaire de 500 à 700 millions d’euros selon les estimations est par ailleurs nécessaire, alors que le budget initial de 1,6 milliard d’euros est déjà largement dépassé. Au cours de la séance, la Région a demandé une expertise financière et technique des alternatives possibles à la poursuite du projet, tout en sollicitant l’accompagnement de l’État pour la réaliser. Outre sa contribution initiale, l’État a accordé un soutien supplémentaire de 17 millions d’euros dans le cadre du plan France relance.
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Actualités économiques régionales
Un nouveau site Galileo pour l’archipel Kerguelen, dans les Terres australes
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Le préfet des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), Charles Giusti, a inauguré le nouveau site Galileo de Kerguelen. Financée en totalité par l’Union européenne (UE) à hauteur de 2 millions d’euros, la construction de la nouvelle station avait commencé à la mi 2020.
Galileo, lancé en 2003 par l’UE, vise à garantir l’autonomie européenne dans le domaine du positionnement par satellites face aux systèmes américain (GPS), russe (GLONASS) et chinois (Beidou). Dans la stratégie européenne d’implantation et de déploiement des stations Galileo, les territoires ultramarins français revêtent une importance fondamentale par leur positionnement. Des stations sont également présentes à Papeete, Saint-Pierre-et-Miquelon, Kourou, Nouméa, Wallis-et-Futuna et La Réunion. Le partenariat entre les TAAF et l’Agence spatiale européenne a débuté en 2011.
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Une enveloppe de 7 millions d’euros pour les transports en communs terrestres et maritimes de Mayotte
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Le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur et le ministre délégué chargé des Transports ont annoncé début octobre les quatre projets mahorais de Transports collectifs en site propre (TCSP) et Pôles d’échanges multimodaux (PEM) bénéficiaires du soutien financier de l’État, à hauteur de 7 millions d’euros. Les lignes maritimes reliant Longoni-Mamoudzou-Iloni (un système de navettes maritimes) percevront 530 000 euros, le PEM de Mamoudzou recevra 1,7 million d’euros, la ligne de bus Mamoudzou–Koungou 1,5 million d’euros et la ligne de bus Mamoudzou–Dembéni 3,4 millions d’euros.
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Actualités de l’Institut et suivi de place
Publication des Tendances conjoncturelles du 2e trimestre 2021
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Le 14 septembre 2021, l’IEDOM a publié les Tendances conjoncturelles au 2e trimestre 2021 à Saint-Pierre-et-Miquelon. Cette note analyse l’évolution de la conjoncture économique de l’archipel et conclut que l’activité économique amorce une reprise contrastée.
Cette note se complète d’annexes statistiques, une compilation de données à destination du grand public, disponibles ici.
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Publication du Panorama 2020 de Saint-Pierre-et-Miquelon
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L’IEDOM a publié le 29 octobre 2021 son Panorama de Saint-Pierre-et-Miquelon en 2020. La note Panorama est une radiographie synthétique du Territoire. Les indicateurs économiques et financiers sont analysés sur un temps long (10 ans) permettant une mise en perspective. Si les fondamentaux du Territoire ont connu peu d’évolution par rapport au dernier Panorama publié en 2018, quelques indicateurs ont toutefois été impactés par la crise sanitaire en fin de période.
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Publication de la carte de Saint-Pierre-et-Miquelon
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Une nouvelle carte géographique réalisée cette année à l’occasion de la publication du rapport annuel économique 2020 est disponible ici.
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Actualités économiques locales
Un nouvel espace de co-working inauguré à la CACIMA
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Début octobre 2021, la CACIMA (Chambre d’Agriculture, de Commerce, d’Industrie, de Métiers et de l’Artisanat) inaugurait un espace de co-working destinées aux jeunes entreprises de l’archipel. Lire la suite
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Premier Congrès franco-canadien sur les sciences aquatiques à Saint-Pierre-et-Miquelon
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Du 30 septembre au 3 octobre, l’archipel a accueilli la première édition du Congrès franco-canadien sur les sciences aquatiques. Des scientifiques se sont réunis en présentiel ou en visioconférence au complexe hôtelier « les Terrasses du Port » pour présenter leurs travaux en lien avec les problématiques et les enjeux de l’Archipel autour de la pêche, l’aquaculture, la biodiversité aquatique, les sciences participatives et l’éducation. Lire la suite
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Financement européen des projets de développement sur l’archipel
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Les 14 et 15 octobre ont eu lieu le séminaire « Ici, le développement s’inscrit en mode Europe » présentant le rôle de l’Union Européenne dans le financement de projets à Saint-Pierre-et-Miquelon. Depuis 2006, 66 millions d’euros provenant du Fonds Européen de Développement (FED) ont ainsi permis de développer une vingtaine de projets sur le territoire. Lire la suite
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Actualités économiques régionales
La Banque du Canada met fin à l’assouplissement quantitatif, les taux directeurs canadien et américain restent bas et inchangés
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Le 27 octobre, la Banque du Canada (BoC) a annoncé qu’elle maintenait son taux cible à sa valeur plancher de 0,25 %, pour le sixième trimestre consécutif. Elle met également fin à son programme d’assouplissement quantitatif. Le 22 septembre, la Réserve Fédérale américaine (Fed) a également annoncé maintenir son taux directeur dans la fourchette 0,00 % à 0,25 %, pour le sixième trimestre consécutif. Lire la suite
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L’activité économique canadienne diminue
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Après un ralentissement depuis le 4e trimestre 2020, la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) canadien est négative et s’établit à -0,3 % au 2e trimestre 2021. Lire la suite
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La monnaie unique s’apprécie au troisième trimestre 2021
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Le taux de change EUR/CAD s’inscrit en hausse sur trois mois au troisième trimestre 2021 (+0,2 %), après trois trimestres consécutifs de baisse. En glissement annuel, le taux de change continue toutefois de se déprécier au troisième trimestre 2021 (-5,9 % après -3,9 % au deuxième trimestre 2021). La monnaie unique s’échangeait au 30 juin 2021 à 1,4750 dollars canadiens. Lire la suite
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