La lettre de l'Institut d'émission
Janvier 2023

 
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 La voix des Banques centrales

Communiqué de presse de la BCE - La Croatie adopte l’euro

Ce jour, l’euro est entré en circulation en Croatie, ce qui porte à vingt le nombre d’États membres de l’Union européenne (UE) utilisant la monnaie unique européenne. « Je souhaite la bienvenue à la Croatie dans la famille de l’euro et à la table du Conseil des gouverneurs de la BCE à Francfort », a déclaré Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE).

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 Informations économiques et financières

Taux bancaires et cours des devises

Interview de Marie-Anne Poussin-Delmas, directeur général des Instituts d’Emission d’outre-mer

En 2022, l’inflation est importante en outre-mer mais globalement moins marquée qu’au niveau national. Dans cette interview, Marie-Anne Poussin-Delmas, revient sur l’inflation, mais aussi le BQP, la politique monétaire et la vie chère en outre-mer. 

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Une bonne orientation du climat des affaires ultramarin au 3e trimestre

L’IEDOM et l’IEOM publient une note sur le climat des affaires en Outre-mer au troisième trimestre 2022. Basée sur les enquêtes réalisées localement auprès de chefs d’entreprise, cette analyse nous révèle une conjoncture favorable sur chacun des territoires malgré le contexte inflationniste. Les indicateurs du climat des affaires (ICA) sont supérieurs d’une dizaine de points à leur moyenne de long terme dans les différents territoires ultramarins à l’exception de la Guyane.

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

Publication de la note sur le surendettement en Guadeloupe

En Guadeloupe, sur les dix dernières années, un peu plus de 350 dossiers sont déposés en moyenne chaque année auprès du secrétariat de la commission de surendettement, assuré par l’IEDOM. 
La Guadeloupe et les autres DOM se distinguent traditionnellement de l’Hexagone par une plus faible proportion de dossiers de surendettement déposés au regard de la population, alors même que la précarité de celle-ci y est plus forte. Ce paradoxe s’explique par plusieurs facteurs d’ordres socioéconomique et culturel qui peuvent constituer un frein au dépôt d’un dossier.
Grâce aux mesures de soutien public et en dépit de la poursuite de la crise sanitaire, la vulnérabilité des ménages guadeloupéens ne s’est pas détériorée et le surendettement n’a pas pris d’ampleur en 2021. Toutefois, l’année 2022 semble amorcer un « effet de rattrapage » sur le nombre de dépôts de dossiers, qui s’inscrit en nette hausse par rapport aux années précédentes et franchit même un niveau record.

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Remise des diplômes du Prix de l’Excellence Economique en STMG 2022/2023 aux lauréats académiques

Organisé sous l’égide de la Banque de France, de l’Institut d’émission des départements d’Outre-mer (IEDOM), de Citéco et du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse, le Prix Citéco est destiné à promouvoir l’excellence dans les enseignements d’économie de la série STMG.
Lors de cette édition 2022-2023, 87 candidats (contre 5 au cours de l’édition précédente), issus de différents lycées du département, ont concouru le 23 novembre dernier. 4 lauréats ont été récompensés en présence de la Rectrice de la Guadeloupe.
La meilleure copie a été transmise au jury national qui désignera, dans la deuxième quinzaine de janvier 2023, les lauréats nationaux avec une remise des prix nationale en mars prochain.

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 Actualités économiques locales

En 2021, plus de décès que de naissances en Guadeloupe

Dans sa dernière publication "flash" sur la Guadeloupe, l’INSEE indique qu’en 2021, le nombre de décès a été plus important que le nombre de naissances. Ce phénomène de recul démographique s’est accéléré pendant la crise sanitaire, menant à un solde naturel négatif en 2021. Plusieurs raisons expliquent cette dynamique : une surmortalité de la population liée à la pandémie de Covid-19, une espérance de vie en recul, un nombre de naissances moins important, et enfin à un solde migratoire déficitaire. En effet, la Guadeloupe est la région enregistrant la plus forte baisse des naissances (-7,1 % entre 2020 et 2021). Le solde migratoire négatif, quant à lui, s’explique par un exode des jeunes adultes à la recherche d’un emploi ou pour poursuivre leurs études en dehors du territoire, faisant de la Guadeloupe la 3ème région française dont la part des moins de 25 ans est la plus faible (29% en 2021).
La Guadeloupe a ainsi perdu 3 130 habitants par rapport à l’année dernière, et en 10 ans, l’équivalent du nombre d’habitants de la commune de Petit-bourg (24 838 habitants).

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La grève à EDF-PEI dure depuis décembre

Depuis le 19 décembre, les employés d’EDF PEI sont en grève, revendiquant une hausse de leurs salaires pour faire face à l’inflation, ainsi que de meilleures conditions de travail. Conséquence de cette grève prolongée, des coupures d’électricité s’enchaînent depuis début janvier. Jusqu’à 50 000 foyers et commerces subissent des pannes quotidiennement, risquant de provoquer des dégâts matériels pour les ménages, puisque les délestages peuvent avoir des effets néfastes sur les équipements, en particulier au moment des surtensions, lorsque le courant est rétabli. Pour les professionnels, ce sont surtout les restaurateurs qui sont impactés, les coupures ayant lieu entre 18h et 22h. Les restaurateurs de la Marina de Bas-du-Fort chiffrent à 20 à 30 % la perte de chiffre d’affaires.
Les négociations entre les syndicats et la direction sont désormais organisées par la DEETS, organisme délégué de l’État.

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Publication du bilan des déchets par l’ORDEC

L’observatoire régional des déchets et de l’économie circulaire de Guadeloupe (ORDEC) a organisé, le 12 janvier, un séminaire de restitution du bilan des déchets de 2020-2021.

En 2021, un guadeloupéen produit en moyenne 325 kg de déchets d’ordures ménagères résiduelles. Au total, plus de 220 000 tonnes de déchets ménagers et assimilés (DMA) ont été collectés.

L’enjeu du traitement des déchets en Guadeloupe est crucial, car plus de 60 % des déchets sont enfouis, 14 % sont exportés, et seulement 26 % sont valorisés. Pour répondre à cette problématique, la Région a lancé une politique "0 déchet en 2035" visant une part de déchets non dangereux valorisés à 90 % en 2035. Cet objectif, inscrit dans le plan régional de prévention et gestion des déchets (PRPGD), devrait être atteint via la construction de 8 déchèteries et de deux centres de valorisation des déchets, sur les sites des deux syndicats de déchets guadeloupéens (citer les syndicats de déchets).
A noter que parmi les ordures ménagères résiduelles en moyenne, 127 kg de déchets pourraient être recyclés, soit au total 110 000 tonnes de déchets. Enfin, en Guadeloupe, le volume de déchet est plus important qu’à l’échelle nationale, à hauteur de 75 kg/hbt/an, illustrant l’investissement nécessaire quant à la réduction de production des déchets.

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Saint-Martin lance son programme local de l’habitat

L’année 2023 est celle de l’élaboration du Programme local de l’Habitat à Saint-Martin, traduisant l’enjeu du foncier sur l’île. Saint-Martin fait notamment face à l’augmentation des coûts de la construction, la précarisation des ménages, et la pression très forte sur le logement social
Ce programme pluriannuel de 6 ans passe en premier lieu par son élaboration, qui se déroulera en 2 phases :
La réalisation du diagnostic jusqu’à avril 2023, puis dans un second temps, la définition des orientations stratégiques et du programme d’actions.

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 Actualités économiques régionales

Antigua-et-Barbuda supprime les permis de travail pour les ressortissants des Caraïbes

Alors qu’Antigua-et-Barbuda exigeait l’obtention d’un permis pour travailler dans les pays, les ressortissants des pays de la Communauté des Caraïbes (Caricom) et de la République dominicaine occupant un emploi rémunéré ne seront plus tenus de disposer d’un permis, à compter du 1er janvier 2023.
Cette décision illustre l’engagement d’Antigua-et-Barbuda pour l’intégration économique au sein de la région des Caraïbes.

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Le FMI accorde une aide d’urgence de 105 millions de dollars à Haïti

Face à la situation critique en Haïti, plusieurs mesures ont été mises en place par la communauté internationale.
Alors que l’ONU fait état d’un niveau de violence jamais atteint dans le pays, d’une inflation record, doublé d’une crise sanitaire, le FMI a débloqué, le 23 janvier, une aide d’urgence de 105 millions de dollars.
De nombreux haïtiens tentent de fuir cette crise humanitaire, provoquant une migration massive de la population, notamment vers les États-Unis. Face à l’afflux de migrants, Joe Biden a annoncé au début du mois de janvier une mesure visant à autoriser l’entrée de 30 000 personnes sur le territoire en provenance de Cuba, Haïti, du Nicaragua et du Venezuela. Toutefois, des conditions sont imposées : les personnes doivent être parrainées par une personne résidant déjà aux États-Unis, justifié de revenus suffisants et venir par avion.
Depuis cette annonce, des centaines d’Haïtiens espèrent obtenir un passeport, dans les bureaux de services migratoires, menant à une corruption sur le prix du timbre fiscal pour accélérer les démarches.

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Le tourisme repart fortement dans la Caraïbe

2020 et 2021 ont été des années noires pour le secteur du tourisme dans la Caraïbe, liée à la pandémie, mais les voyageurs semblent être de retour dans la Région en 2022.
En effet, la République dominicaine enregistre un nombre record de touristes, à hauteur de 8,5 millions de visiteurs, alors qu’ils étaient 3,2 millions en 2021.
À Cuba, le bilan est un peu moins bon qu’en République dominicaine, avec 2,2 millions de visiteurs, soit presque moitié moins qu’en 2019, mais en hausse de 400 % par rapport à 2021.

Les touristes étrangers proviennent majoritairement d’Amérique du Nord, à l’instar des 530 000 Canadiens venus visiter Cuba. En République dominicaine, la plus grande part des touristes étrangers sont les Américains (32 %).

La reprise du secteur du tourisme représente un enjeu économique clé dans la Région, puisqu’il pèse à hauteur de 15 % dans le PIB dominicain. L’économie cubaine repose grandement sur le tourisme, dans un contexte de forte inflation et de sanctions des États-Unis.

Pour en savoir plus :
https://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/le-tourisme-repart-a-cuba-plus-de-2-2-millions-de-visiteurs-en-2022-1359550.html#xtor=EPR-1-[NL_1%C3%A8re]-20230123-[info-bouton2]&pid=

https://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/8-5-millions-de-visiteurs-se-sont-rendus-en-republique-dominicaine-en-2022-un-record-1356818.html#xtor=EPR-1-[NL_1%C3%A8re]-20230113-[info-bouton2]&pid=

 

 Actualités de l’Institut et suivi de place

Note sur les moyens de paiement en Guyane : un choc temporaire de la crise sanitaire sur un territoire fortement influencé par ses spécificités

La Guyane se caractérise par une préférence pour les paiements en espèces. En moyenne, un Guyanais détiendrait 16 800 € de billets (3 800 € pour un Martiniquais). Ce montant élevé est toutefois à relativiser dans la mesure il découle de plusieurs facteurs :

-  la fragilité économique d’une partie de la population et sa faible bancarisation qui explique le faible recours au paiement par carte bancaire ;
-  une économie informelle développée, qui comprend les activités productives illégales et non déclarées, et dont les transactions se font majoritairement en espèces ;
-  un positionnement géographique qui favorise la fuite des espèces à l’étranger, du fait de l’attractivité de l’euro, qui demeure une monnaie forte et stable comparée à celles des voisins surinamais et brésilien.

Dans ce contexte, la crise de Covid-19 a eu un impact fort mais temporaire sur l’usage des moyens de paiement. Une baisse d’environ 10 % a été observée de mars à septembre 2020 sur l’usage des cartes bancaires, mais également des espèces. Un retour à la normale a cependant été observé dès fin 2020 pour les cartes bancaires alors que pour espèces, la situation s’est normalisée en 2022.

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 Actualités économiques locales

La chambre régionale des comptes dresse un bilan positif de l’état des finances de Cayenne

Le redressement financier de la ville de Cayenne a été souligné par la Chambre régionale des comptes dans le rapport qui a suivi une séance du 22 novembre 2022. Tout en rappelant que les charges de gestion n’étaient pas clairement maîtrisées, les efforts fournis ont permis de résorber le déficit de la collectivité. En effet, si la commune enregistrait un déficit de 25,4 M€ en 2017, elle affiche en 2021 un résultat global de clôture de 8,5 M€.

Selon le plan de redressement mis en place, le délai de retour à l’équilibre budgétaire s’étendait jusqu’au 31 décembre 2024. Au vu du niveau élevé des recettes de la collectivité, la poursuite du plan de redressement n’est plus nécessaire. Les raisons du dynamisme des recettes de fonctionnement sont majoritairement ponctuelles : le transfert des revenus de l’octroi de mer perçu par la CTG joue un rôle déterminant dans la bonne santé fiscale de la commune (représentant 6,3 M€ par an, soit 23 % du total). En outre, l’augmentation de la dotation globale de fonctionnement versée par l’État a également permis à Cayenne d’améliorer l’état de ses finances. Les dépenses de fonctionnement ont quant à elles augmenté moins rapidement que les recettes sur l’année 2021 (tendance générale aux communes guyanaises).

Malgré ces bons résultats, la Chambre émet quelques réserves, notamment au sujet des charges de personnel, qui dépassent de 3,2 M€ l’objectif fixé. La revalorisation du point d’indice contribue à l’augmentation des charges de personnel constatée (+4,3 % en 2022).La Chambre a également jugé que le plan de titularisation de plus de 200 agents de catégorie C représentait une charge lourde non obligatoire pour la collectivité.

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Les prix des carburants baissent au 1er janvier malgré la fin des aides publiques

Au 1er janvier 2023, le prix de l’essence est de 1,73 €/l (soit une baisse de 10 centimes sur un mois) et le prix du gazole est de 1,85 €/l (soit une diminution mensuelle de 11 centimes). Le prix de la bouteille de gaz de pétrole liquéfié de 12,5 kg est de 21,44 € (soit une baisse de 1,13 €).

La remise forfaitaire de l’État, mise en œuvre pour lutter contre l’augmentation des prix des produits pétroliers due à la guerre russe en Ulkraine, a pris fin le 31 décembre 2022. De même, la baisse de la taxe spéciale sur les carburants décidée par la CTG n’est plus valable depuis ce début d’année 2023.

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Les retraités guyanais, une population plus fragile que dans l’Hexagone

Le projet de réforme des retraites, présenté en ce mois de janvier 2023 au parlement, concernera l’Hexagone comme les DROM, où les retraités ont une situation économique plus fragile.

La Guyane étant composée d’une population jeune, les retraités représentent moins de 5 % des ménages. Cependant, les Guyanais partent généralement plus tard à la retraite qu’en France métropolitaine : l’âge moyen de départ à la retraite est de 65 ans contre 62,7 dans l’Hexagone. Le besoin de bénéficier d’une retraite à taux plein s’explique par des parcours professionnels plus discontinus en Guyane, marqués notamment par des emplois informels ne leur permettant pas de cotiser. En outre, les emplois occupés sont en moyenne moins qualifiés et en conséquence, les pensions de retraite sont moins élevées. En moyenne, les pensions mensuelles perçues dans l’ensemble des DROM sont inférieures de 10 % à 17 % à celles de l’Hexagone.

Cette plus grande fragilité économique en Guyane se manifeste par des formes de pauvreté plus sévères pour les séniors : 15 % des retraités sont en situation de grande pauvreté en 2018 selon l’Insee contre une moyenne de seulement 1 % en Hexagone. La grande pauvreté se définit par un niveau de vie inférieur à 50 % du niveau médian français, cumulé à au moins 7 formes de privations matérielles et sociales.

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Orpaillage illégal : le bilan d’une opération majeure de HARPIE

Une mission majeure de lutte contre l’orpaillage illégal a été menée fin 2022 dans l’Ouest guyanais. Le bilan de sept semaines de mobilisation s’évalue à 4 M€ de préjudice financier pour les orpailleurs. Plus de 500 soldats ont été déployés afin de démanteler les sites aurifères illégaux, conjuguant des moyens terrestres, aériens, maritimes et fluviaux.

Une première étape a consisté à cloisonner la façade du fleuve Maroni et du littoral, pour permettre une infiltration dans les sites d’orpailleurs. La seconde phase a consisté à démanteler les sites visés de la façade nord-ouest. Au total, plus de 900 carbets ont été démantelés tandis que 140 moteurs, 37 quads, 15 pirogues, 6 concasseurs, 90 groupes électrogènes, 30 000 litres de carburant, 12 km de tuyaux de chantier, 3 kg de mercure, 750 grammes d’or et 50 tonnes de matériel divers ont été saisis.

Le succès de cette opération tient également du fait de « l’effet d’inflation » qu’elle a engendré. Les flux logistiques ayant été taris et les sites prioritaires de l’Ouest neutralisés, les coûts d’acheminement ont augmenté. En conséquence, l’exploitation s’avère moins rentable pour les orpailleurs.

Activité économique clandestine majeure sur le territoire, l’orpaillage illégal a des effets dévastateurs pour l’environnement, notamment sur le bassin du Maroni. Le Conseil scientifique du Parc amazonien de Guyane signale ainsi un niveau de pollution extrême et une aggravation alarmante. Pour les populations du fleuve, cette réalité se traduit parfois par une impossibilité de boire l’eau de la rivière, et par une diminution drastique des espèces de poissons observées et capturées. Le Conseil insiste sur la nécessité d’une harmonisation transfrontalière des cadres de gouvernance et d’action avec les pays voisins afin d’enrayer la dégradation profonde et rapide du Maroni.

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Recensement de la population : la Guyane dépasse les 300 000 habitants

Ce 19 janvier, l’Insee a débuté son enquête de recensement de la population, en partenariat avec les communes de Guyane. Au cours de l’année, 10 000 logements seront recensés sur 13 communes.

Selon ses premières estimations, l’institut a annoncé que la population guyanaise devrait officiellement dépasser les 300 000 habitants en 2023. La dernière enquête recensait 284 000 habitants en Guyane en 2020. Le solde migratoire s’avère quasi nul, du fait d’un nombre à peu près égal d’entrants et de sortants du territoire (5 079 pour les premiers, 5 775 pour les seconds).

La présence de nombreux quartiers informels en Guyane complexifie le recensement de la population. Pour rappel, la méthode calcul de l’Insee s’étale sur 5 ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants, un échantillon de 8 % des logements est recensé chaque année. Pour celles d’une taille inférieure, le recensement total est fait tous les 5 ans. Le recensement par internet, s’il facilite le travail des recenseurs en leur permettant de se concentrer sur les quartiers informels, reste cependant minoritaire en Guyane (seulement 15 % des ménages contre 63 % dans l’Hexagone).

Le recensement est la base sur laquelle se fonde la répartition des dotations et des subventions de l’État pour les collectivités territoriales. Il permet également d’évaluer les besoins du territoire pour la construction d’infrastructures et la mise en place des services publics.

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Une augmentation des prix modérée au mois de décembre

L’indice des prix à la consommation en Guyane a augmenté de 0,9 % au mois de décembre, contre +0,5 % au mois précédent. En France, l’évolution mensuelle est évaluée à -0,1 %.

L’inflation demeure toujours portée par la hausse des prix de l’énergie (+3,8 % sur un mois) tandis que les autres postes connaissent des variations plus modérées : +0,6 % pour l’alimentation, +0,8 % pour les services et +0,3 % pour les produits manufacturés.

En glissement annuel, les prix de l’énergie conservent la plus forte augmentation (+8,8 %), suivis des produits alimentaires (+7,7 %). Cependant, globalement, l’IPC en Guyane subit une augmentation moins forte que dans l’Hexagone : +3,3 % contre +5,8 % au niveau national en glissement annuel.

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 Actualités économiques régionales

Investiture de Lula : quelles premières mesures pour le Brésil ?

L’investiture du président de gauche Lula da Silva au Brésil en ce début janvier 2023 s’est ensuivie d’une crise politique majeure. L’assaut des partisans bolsonaristes contre le pouvoir le 8 janvier, si elle a ébranlé la présidence, ne l’a cependant pas empêchée de présenter ses premières mesures.

En effet, le ministre des Finances Fernando Haddad a annoncé l’objectif de réduction du déficit budgétaire primaire. Les estimations initiales prévoyaient un déficit de l’ordre de 2,6 % du PIB pour cette année. Les objectifs actuels du Ministre viseraient à ramener le déficit entre 0,5 % et 1 % du PIB. Pour rappel, la dette publique brésilienne atteignait 76 % du PIB en 2022.

Pour ce faire, Fernando Haddad annonce plusieurs coupes budgétaires : suppression de plusieurs exemptions fiscales, durcissement des règles du fisc, révision de certains contrats, etc. Ces annonces visent à rassurer les investisseurs mais sont jugées par certains membres de la classe politique comme insuffisantes. Ces derniers mettent en avant la nécessité de mesures plus structurelles.

Par ailleurs, sur le plan régional, le retour de Lula pourrait accroître les relations entre le Brésil et la Guyane. Des représentants guyanais tels que la sénatrice Marie-Laure Phinéra-Horth et Gabriel Serville ont notamment salué l’arrivée au gouvernement brésilien de personnalités politiques issues de l’État de l’Amapa. La préservation du bassin amazonien, la lutte contre l’orpaillage illégal et la pêche illégale ou encore la question d’un visa humanitaire pour ceux qui transitent par le Brésil pour rejoindre la France figurent parmi les principales thématiques communes. La prochaine commission mixte de coopération transfrontalière franco-brésilienne devrait se tenir cette année à Cayenne, pour la première fois depuis 4 ans.

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La construction d’un pont entre le Suriname et le Guyana est en bonne voie

Le projet de construction d’un pont entre le Guyana et le Suriname se concrétise. Le tracé définitif est arrêté : il devrait se faire par deux ponts franchissant le fleuve Corantijn. Le Président guyanien Ali a annoncé que le processus d’appel d’offres devrait être clos d’ici la mi-2023 et que les travaux seraient engagés à cette échéance. Selon le chef d’État, la construction du pont fait l’objet une collaboration entre les gouvernements surinamais et guyanien et sa gestion se fondera sur un partenariat public-privé.

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La liaison aérienne entre Cayenne et Belém de nouveau ouverte

Air France a annoncé qu’elle allait assurer la liaison entre Cayenne et Belém à partir du 5 mai 2023. Depuis le départ de la compagnie Azul en mars 2020, la Guyane ne desservait plus le Brésil. La liaison est ainsi reprise par la compagnie française, à raison d’un vol hebdomadaire de l’ordre de 399€ aller/retour. Selon la directrice générale d’Air France, le prix du billet est justifié par le coût élevé du carburant. L’itinéraire et les horaires choisis devraient par ailleurs permettre aux Antilles de rejoindre plus facilement le Brésil.

Quant à la liaison Cayenne-Roissy CDG, elle sera annulée pour privilégier l’aéroport d’Orly. Air France a également annoncé qu’elle modifierait les horaires du vol Pointe-à-Pitre – Miami afin de faciliter les correspondances pour les voyageurs guyanais et martiniquais.

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

Interventions EDUCFI auprès de publics variés

De nouvelles activités EDUCFI se sont tenues en janvier.
Le jeudi 12, au collège Eugène Mona du Marigot, dans le cadre « des journées des Mathématiques », une vingtaine de collégiens de quatrième accompagnée de 12 enseignements et du personnel d’éducation ont participé à une séance de jeu « Mes questions d’argent ». Les participants ont particulièrement apprécié le jeu et certains se sont montrés intéressés par son acquisition. Le principal du collège envisage d’initier leurs parents lors de séances de jeu organisées avec les élèves.
Le 16 janvier, dans le cadre du forum de l’orientation et des métiers au Lycée Paulette Nardal de Ducos, le correspondant EDUCFI a présenté les missions et métiers de la Banque de France.
Le 18 janvier, dans le cadre du plan académique de formation (PAF), une présentation sur la « sensibilisation à la monnaie » s’est déroulée à l’INSPE (Institut national supérieur du professorat de l’éducation). Les missions de la Banque de France en matière fiduciaire, la création et la politique monétaire, la fabrication et l’authentification des billets sont autant de thèmes qui ont été abordés.
Enfin, dans le cadre de la généralisation du passeport EDUCFI, trois séances de présentation et de sensibilisation se sont déroulées :
La première s’est tenue le 11 janvier, dans les locaux du Rectorat, sous forme de visio-conférence à destination principaux de collège. Deux autres présentations ont eu lieu le 24 et le 26 janvier dans les locaux de l’IEDOM et ont réuni une soixantaine de personnels de l’Éducation nationale : professeurs de collège et de lycées professionnels ainsi que des assistants d’éducation et des gestionnaires d’établissements.
Ces séances ont mis en avant l’importance du passeport et de l’EDUCFI. Les outils EDUCFI présentés (jeux, sites, capsules, podcasts…) ont emporté l’adhésion de tous.

 Actualités économiques locales

Immatriculations de véhicules dynamiques en 2022

En Martinique, le marché automobile progresse de 1,4 % par rapport à 2021. Avec 16 115 immatricultions, le nombre de véhicules neufs reste toujours inférieur (-10,9 %) à celui de 2019. Dans le détail, le marché de véhicules de tourisme s’inscrit en hausse (+3,1 %), alors que les nouvelles immatriculations de véhicules utilitaires se replient (-6,0 %) à 2 751. Le segment des voitures particulières électrifiés (hybrides, hybrides rechargeables et électriques) stagne à 19 % des nouvelles immatriculations de véhicules particuliers en 2022.
Face aux problématiques environnementales soulevées par les émissions de gaz à effet de serre, et dans le cadre du plan de relance et de refondation 2021-2023, la CTM encourage le développement et l’aménagement de pistes cyclables dans 5 communes de Martinique (Fort-de-France, Basse-Pointe, le Vauclin, la Trinité et Le Diamant). Ce projet participe à la transition écologique du territoire. Ces aménagement doivent permettre de proposer une alternative verte aux difficultés liées à la forte densité de voiture en circulation.

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Nouveau recul démographique en Martinique

En janvier 2023, l’Insee publie le bilan démographie de la Martinique au 1er janvier 2022.
Au 1er janvier 2022, la population de la Martinique est estimée à 352 205 habitants, soit une diminution de 1,4 % par rapport à l’année précédente. Le recul démographique amorcé depuis 2009 se poursuit et, la région continue de perdre des habitants. En dix ans, l’île a perdu 1,0 % de sa population en moyenne par an (- 36 200 habitants, soit l’équivalent des communes du Robert et de Sainte-Marie réunies). En Guadeloupe, cette baisse s’installe également (- 0,6 % en moyenne par an). À l’inverse, la population continue d’augmenter en Guyane (+2,1 % en moyenne par an) et en France métropolitaine (+0,4 %).
Point positif, les naissances repartent à la hausse avec 3 627 enfants nés en 2021, soit 98 naissances (+2,8 %) de plus qu’en 2020. Le taux de natalité atteint 10,2 ‰ (+0,4 point). En revanche, les décès sont en forte progression (+29,4 %). En 2021, 4 642 personnes sont décédées soit 1 056 de plus qu’en 2020. Cette hausse s’explique en partie par la poursuite du vieillissement de la population mais également par une surmortalité intervenue en août 2021 dans un contexte de pandémie de Covid-19.

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Nouvelle amélioration du marché du travail

A fin septembre 2022, le nombre d’emploi salarié s’établit à 128 430. Avec 3 520 créations d’emplois dans l’année, le niveau d’emploi est supérieur de 2,8 % à celui du troisième trimestre 2021. Hors intérim, le tertiaire marchand est le principal créateur d’emploi. Les effectifs augmentent de 5,4 %, soit 2 753 nouveaux salariés. De même, dans l’industrie, le nombre de salariés progressent (+4,2 %) sur la même période. Ces hausses compensent la stagnation de l’emploi dans le secteur public (+0,3 %) et la baisse dans le secteur de la construction (-2,8 %). Du côté de l’intérim, le niveau de l’emploi est en hausse. Il progresse de 23,5 % sur un an, soit 490 emplois suppémentaires.
Cette bonne tenue de l’emploi permet une amélioration des chiffres de la demande d’emploi. À fin décembre, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A s’inscrit en baisse
(-11,3 %) à 32 750 personnes. Sur la période écoulée, toutes les tranches d’âge sont concernées par cette amélioration : les moins de 25 ans (-14,6 %), la catégorie des 25-49 ans (-13,2 %) et les personnes de plus de 50 ans (-7,9%).

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 Actualités économiques régionales

Déplacement dans la région de la secrétaire d’État en charge du développement

Mme Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’État auprès de la Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, effectue un déplacement en Amérique Latine et dans les Caraïbes du 23 janvier au 2 février. Ce déplacement de 10 jours vise à renforcer la coopération entre la France et les pays de la région, notamment en matière de protection de l’environnement.
En Colombie, la secrétaire d’État a rencontré le nouveau président, Gustavo Petro, et plusieurs membres de son gouvernement. Les échanges ont porté sur le renforcement du partenariat entre les deux pays pour la mise en œuvre du plan national de préservation de l’environnement. Le projet de protection et de soutien des femmes ayant fui le Venezuela a également été au cœur des discussions. Sur le volet environnemental, elle a annoncé la signature d’un crédit de 50 millions d’euros (en 2021, l’Agence française de développement a alloué un prêt de 120 millions d’euros) pour aider au développement durable de la ville de Barranquilla, capitale du département d’Atlantico, afin de soutenir la restauration environnementale d’une vaste lagune et la création d’une forêt urbaine. Mme Zacharopoulou a ensuite réaffirmé le soutien politique et financier de la France au processus de paix colombien.
Au Costa-Rica, l’objet de la visite est l’approfondissement de la coopération sur les enjeux globaux en termes de mise en œuvre de la Coalition de la Haute Ambition pour la nature et les peuples. La préservation de la biodiversité a également été évoqué dans la perspective du Once Forest Summit de mars 2023 et de la préparation de la 3e conférence des Nations unies sur les océans, conjointement organisée par la France et le Costa-Rica en 2024 et 2025.
À Barbade, elle s’entretiendra avec Mia Mottley, Première ministre, et avec les membres de son gouvernement sur la réforme de l’architecture internationale de financement et de développement des biens publics mondiaux. Il sera également question de l’intégration régionale des collectivité françaises d’Amérique et de la coopération bilatérale en matière d’environnement.
Enfin, à Sainte Lucie, elle doit rencontrer le Premier ministre, Philip Pierre. Les échanges seront consacrés aux enjeux de coopérations bilatérales et régionales, notamment avec les territoires d’outre-mer, à la préservation de l’écosystème des mangroves et à la coopération sanitaire entre la France et Sainte-Lucie.

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

Retour sur la crise sanitaire : les entreprises réunionnaises affichent leur solidité

Une nouvelle publication de l’IEDOM analyse la manière dont les entreprises réunionnaises ont fait face à la crise sanitaire de la Covid-19 en 2020. Avec une baisse de chiffre d’affaires de 3,7 % en 2020 par rapport à 2019, celles-ci ont subi de plein fouet les effets de la crise et des mesures de freinage. Leur capacité bénéficiaire est cependant moins impactée qu’attendu et leur trésorerie progresse de 17 jours de chiffre d’affaires (CA) en moyenne en 2020. La baisse, même légère, des marges des entreprises en 2020 associée à la hausse significative de leur endettement (PGE) pouvait laisser craindre une augmentation de leur vulnérabilité financière. Toutefois ces inquiétudes restent modérées et une grande majorité des entreprises a fait preuve de résilience durant cette crise exceptionnelle, aidée par les mesures de soutien mises en place par les autorités publiques. Par ailleurs, malgré la succession des vagues épidémiques liées à la Covid-19 et la guerre russe en Ukraine, l’économie réunionnaise demeure vigoureuse. Les entreprises réunionnaises semblent plutôt armées pour faire face à la hausse des incertitudes économiques.

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Intervention EDUCFI auprès des étudiants de terminale STMG

Le 26 janvier dernier, Nicolas GOBALRAJA, responsable du service des études et suivi des établissements de crédit, a présenté la conjoncture économique internationale et réunionnaise à des élèves de terminale STMG du lycée Le Verger de Sainte-Marie. Cette intervention s’inscrit dans les missions d’éducation budgétaire, économique et financière de l’Institut. Elle vise également à présenter et promouvoir la filière économique, au moment où les élèves décident de leur orientation sur Parcoursup. Elle donne enfin aux élèves l’accès à des données et à un diagnostic économique s’agissant de leur territoire. Un temps d’échange qui a permis aux étudiants de poser leurs questions sur l’économie de l’île, mais aussi sur le rôle et les missions de la banque centrale déléguée en Outremer.

 Actualités économiques locales

Le taux de pauvreté continue de baisser en 2020, malgré la crise sanitaire

En 2020, 36 % des Réunionnais vivent sous le seuil métropolitain de pauvreté, soit 11 points de moins depuis 2007 (dont -5 points depuis 2015). Ce taux de pauvreté demeure toutefois plus important que dans l’Hexagone (14 %) et qu’en Martinique (27 %). En effet, si le marché du travail est resté dynamique, le déficit d’emplois reste important sur l’île. Avoir un emploi constitue la meilleure protection contre la pauvreté persistante, mais ne suffit pas toujours à éviter une situation de pauvreté. Ainsi, 20 % des ménages dont les revenus d’activité (salaires et revenus des travailleurs indépendants) sont la principale ressource déclarée vivent sous le seuil de pauvreté en 2020. C’est deux fois plus que dans l’Hexagone.

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Une campagne cannière catastrophique pour 2022

La campagne cannière 2022 s’achève sur un total de 1,3 million de tonnes de cannes livrées aux deux usines de l’île, soit 23 % de moins par rapport à la moyenne décennale, et 15 % de moins par rapport à 2021. L’usine de Bois-Rouge a broyé 680 000 tonnes de cannes (contre 880 800 tonnes en moyenne ces dix dernières années), et l’usine du Gol 630 000 tonnes (contre 815 600 tonnes en moyenne). La richesse en sucre s’établit à 13,56 %, un niveau conforme à la richesse moyenne observée ces dix dernières années. Ces mauvais résultats s’expliquent principalement par une météo très défavorable en 2022 : les deux cyclones de février 2022 ont charrié du vent et des cumuls de pluie conséquents ; la situation de sécheresse jusqu’en décembre 2022 a ensuite fortement limité la pousse de la canne.

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 Actualités économiques régionales

Le sommet Dakar II « Nourrir l’Afrique : Souveraineté alimentaire et résilience » s’est tenu du 25 au 27 janvier

La deuxième édition du Sommet de Dakar sur l’agriculture et l’agro-alimentaire (Dakar II), organisée par la Banque africaine de développement (BAD) s’est tenue du 25 au 27 janvier à Dakar. Le thème du sommet était « Nourrir l’Afrique : Souveraineté alimentaire et résilience ». L’évènement a réuni des Chefs d’États et de Gouvernements, mais aussi des représentants du secteur privé, des organisations multilatérales, des ONG et des scientifiques pour relever le défi croissant de la sécurité alimentaire en Afrique. D’autant que le sommet s’est réuni dans un contexte particulièrement difficile pour les filières agricoles et agro-industrielles relatif à la très forte hausse des prix des intrants (énergie, engrais, machines) et à la disruption des chaînes d’approvisionnement (céréales). Au cours du sommet, la BAD et le Fonds international de développement agricole (FIDA) se sont notamment engagés à verser une enveloppe de 534 millions d’euros pour financer le Pacte national sur l’alimentation et l’agriculture de Madagascar.

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

Publication des Tendances conjoncturelles au 3e trimestre 2022

Le 5 décembre 2022, l’IEDOM a publié les Tendances conjoncturelles au 3e trimestre 2022 à Saint-Pierre-et-Miquelon. Cette note analyse l’évolution de la conjoncture économique de l’archipel et conclut à une activité économique contrastée au 3e trimestre de l’année.

Cette note se complète d’annexes statistiques, une compilation de données à destination du grand public, disponibles ici.

 Actualités économiques locales

Mise en place de la taxe de séjour à Saint-Pierre-et-Miquelon

A compter du 1er janvier 2023, la taxe de séjour sera instituée à Saint-Pierre-et-Miquelon.

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Le Skorin, nouveau navire de pêche de l’entreprise locale SPM Ocean

En décembre 2022, le nouvel armement local SPM Ocean fait l’acquisition du Skorin, navire de 37 mètres de long destiné à la pêche au flétan.

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Création d’une charte en faveur du pouvoir d’achat

Le 5 décembre 2022, plusieurs acteurs publics et économiques locaux se sont engagés à limiter l’impact de l’inflation sur le budget des ménages à travers la signature d’une charte sur le pouvoir d’achat.

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 Actualités économiques régionales

La politique de resserrement quantitatif se poursuit au Canada et aux Etats-Unis

Le 7 décembre, la Banque du Canada (BoC) annonce relever une nouvelle fois son taux directeur de 50 points pour atteindre 4,25 % et poursuit ainsi le durcissement de sa politique monétaire pour faire face à l’inflation. Le 14 décembre, la Fed annonce également remonter son taux directeur à 4,50 %, soit une hausse de 25 points. Les banques centrales indiquent que de nouvelles hausses sont à prévoir.

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La croissance économique canadienne demeure stable

La croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) canadien demeure stable au 3e trimestre 2022 : +0,7 % après +0,8 % au 1er et 2e trimestre de l’année. Il s’agit de la cinquième hausse trimestrielle consécutive.

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La monnaie unique rebondit au 4e trimestre 2022

Après 8 trimestres consécutifs de dépréciation, le taux de change EUR/CAD remonte à nouveau sur trois mois en fin d’année (+7,8 %) pour s’établir à 1,4005 dollars canadiens en moyenne trimestrielle. Sur un an, l’euro se stabilise face au dollar canadien (+0,3 %).

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