La lettre de l'Institut d'émission
Octobre 2022

 
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 La voix des Banques centrales

Décisions de politique monétaire

Décisions de politique monétaire, le 27 octobre 2022

Le Conseil des gouverneurs a décidé, ce jour, d’augmenter les trois taux d’intérêt directeurs de la BCE de 75 points de base. Avec ce troisième relèvement important consécutif des taux directeurs, le Conseil des gouverneurs a retiré une part substantielle du caractère accommodant de l’orientation de la politique monétaire. Le Conseil des gouverneurs a pris la décision de ce jour, et prévoit de continuer à relever les taux d’intérêt directeurs, pour assurer le retour au plus tôt de l’inflation vers son objectif de 2 % à moyen terme. Le Conseil des gouverneurs fondera la trajectoire des taux d’intérêt sur l’évolution des perspectives d’inflation et économiques, réunion par réunion.

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 Informations économiques et financières

Taux bancaires et cours des devises

Observatoire des tarifs bancaires dans les DCOM de la zone euro - Rapport annuel 2021-2022

Le présent rapport de l’Observatoire des tarifs bancaires pour les DCOM de la zone euro couvre la période allant d’avril 2021 à avril 2022. Il examine les niveaux moyens et évolutions des 14 services de l’extrait standard, ainsi que de 3 tarifs règlementés relevés par l’Observatoire dans la zone d’intervention de l’IEDOM.

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Point sur la conjoncture française à début octobre 2022

Dans un environnement économique marqué par la crise énergétique et les difficultés d’approvisionnement et de recrutement, l’activité continue à résister globalement, mais l’industrie est plus affectée que les autres secteurs. Selon les chefs d’entreprise participant à notre enquête (environ 8 500 entreprises ou établissements interrogés entre le 28 septembre et le 5 octobre), l’activité au mois de septembre est restée stable dans l’industrie alors qu’elle a progressé dans les services marchands couverts par l’enquête, comme dans le bâtiment. Pour octobre, les entreprises anticipent que l’activité évoluerait peu dans l’industrie et le bâtiment et augmenterait à nouveau dans les services marchands, mais plus légèrement que les mois précédents.

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

Comptes économiques rapides de la Guadeloupe en 2021

Le partenariat CEROM, composé de l’IEDOM, l’INSEE et de l’AFD, a tenu une conférence de presse le 14 octobre 2022, pour présenter les comptes économiques de la Guadeloupe en 2021, mais également l’évolution de la conjoncture économique en 2022.

En 2021, la croissance économique de la Guadeloupe s’établit à + 1,9 % en volume (+ 6,8 % pour la France entière), un rebond faible au regard de la forte chute (- 5,1 %) liée à la crise sanitaire de 2020 (– 7,8 % pour la France entière). La dynamique de relance n’atteint pas le niveau escompté. L’amorce de la reprise a bien été initiée par la forte augmentation des importations (+ 7,6 %), mais la consommation des ménages et la dépense des administrations publiques restent contenues, freinées notamment par les manifestations sociales de fin d’année. L’investissement progresse, mais l’ampleur de sa croissance (+ 4,9 %) et son niveau reste inférieur de 4,7 % en volume à celui de 2019. Les exportations de biens et services pâtissent cette année encore d’un secteur touristique sinistré qui ne permet pas de retrouver le niveau de 2019.

Accédez à l’intégralité de la note en cliquant ici

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EDUCFI - La « vie d’un billet » exposée au lycée Faustin Fléret

Dans la matinée du 20 octobre, le Directeur de l’IEDOM en Guadeloupe, Thierry BELTRAND, a effectué une présentation sur la « Vie d’un billet », à l’attention d’une soixantaine d’élèves de Terminale STMG du lycée Faustin Fléret à Morne-à-l’Eau.

D’une durée de 2h30 chacune, ces présentations –dont les thématiques abordées s’inscrivent parfaitement dans le programme scolaire des élèves- décrivent les fonctions d’une monnaie et le rôle d’une banque centrale. Afin de mieux capter l’attention des élèves, des vidéos sont diffusées (fabrication d’un billet de banque à Chamalières et cycle de vie d’un billet) et un atelier sur l’authentification des billets en euros leur est proposé.

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Les taux de crédit en Guadeloupe au deuxième trimestre 2022

L’IEDOM publie deux notes de conjoncture financière relatives au coût du crédit en Guadeloupe :
• Taux des crédits aux entreprises au 2ème trimestre 2022
• Taux des crédits aux particuliers au 2ème trimestre 2022
Au 2ème trimestre 2022, les taux des crédits immobiliers et des découverts repartent à la hausse pour les entreprises. Quant aux particuliers, le taux des crédits à l’habitat se stabilisent.

La note sur les taux des crédits aux entreprises est disponible ici

La note sur les taux des crédits aux particuliers est disponible ici

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Publication des tendances conjoncturelles du T2 2022

À fin juin 2022, la conjoncture économique en Guadeloupe reste favorable, mais moins porteuse qu’au trimestre précédent ; les chefs d’entreprise interrogés redoutant la persistance de la hausse des prix et des coûts d’approvisionnement, notamment dans les secteurs du commerce et de la construction. Les dépenses d’investissement des entreprises devraient ralentir au cours des 12 prochains mois. Toutefois, en dépit d’une inflation persistante, la consommation des ménages se maintient : les importations de biens de consommation non durables progressent de 8,7 %. En parallèle, les indicateurs du marché de l’emploi restent bien orientés : le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois de catégorie A recule de 5,4 %.

À l’échelle sectorielle, le bilan est contrasté. L’activité du secteur du tourisme enregistre un net redressement grâce à l’allègement des restrictions sanitaires. Les professionnels du commerce et des services marchands notent également une amélioration de l’activité, en dépit du niveau des prix à la consommation. Dans le secteur du BTP et dans celui des autres industries, les chefs d’entreprise font part de difficultés croissantes liées au contexte géopolitique et ses conséquences.

Fin juin 2022, l’indicateur du climat des affaires (ICA) progresse de 1,7 point (sur trois mois), à 106,5 points. La reprise économique entamée en 2021 se poursuit, en dépit de fragilités liées au contexte géopolitique : les craintes des professionnels concernant les effets du conflit en Ukraine s’accroissent, la hausse des prix de l’énergie, des matières premières et les difficultés d’approvisionnement sont désormais au centre de leurs préoccupations. Si un maintien de l’activité est prévu au 3e trimestre, la hausse des prix, les difficultés de trésorerie et la dégradation des délais de paiement de la clientèle devraient peser sur le climat des affaires. Cette situation, moins favorable, devrait notamment se traduire par un ralentissement des investissements.

Retrouvez l’analyse complète dans les Tendances conjoncturelles du 2ème trimestre 2022

 Actualités économiques locales

De belles perspectives pour le tourisme en cette fin d’année

Deux compagnies devraient assurer des vols supplémentaires dans la Caraïbe au départ de la Guadeloupe : Fly West Indies (filiale du groupe croate ETF Airways) et la Liat International (fruit d’un accord entre le gouvernement d’Antigue et une société régionale privée). La première, avec à sa tête l’ancien directeur de Corsair, proposera des vols vers la Guyane, le Brésil, Haïti ou encore Cuba, tandis que la seconde reprendra des rotations à travers toute la Caraïbe et s’ouvrira à l’Amérique du Sud.
Ces nouveaux acteurs dans le ciel guadeloupéen permettront à terme un désenclavement sur les destinations proposées et des tarifs plus compétitifs sur certaines lignes.

En parallèle, après deux saisons « blanches » dues à la crise sanitaire, la compagnie Costa Croisières prévoit près de 200 escales entre décembre 2022 et mai 2023 aux Antilles françaises. Ces perspectives florissantes sont notamment dues à l’allègement des protocoles sanitaires vis-à-vis de la vaccination.

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Visite du ministre délégué des outre-mer dans les îles du Nord

Le ministre délégué en charge des outre-mer, M. CARENCO, s’est rendu pour la première fois depuis sa nomination dans les îles du Nord, du 15 au 18 octobre. Cette visite a été l’occasion de rencontrer de nombreux acteurs des territoires afin de mettre en lumière les richesses, mais également les axes de développement des deux collectivités d’outre-mer. L’environnement, la santé, les services publics ou encore la place de l’Etat en mer illustrent la pluralité des sujets abordés. A Saint-Martin, les problématiques de logement ont été soulevées, avec la confirmation du projet de convention avec Action logement. Cette convention vise entre autres à développer l’offre de logements sociaux, grâce à l’organisme qui a pour but de favoriser l’emploi via une facilitation de l’accès au logement. Enfin, les acteurs du secteur du tourisme, qui ont été fortement impactés par l’ouragan Irma et la crise sanitaire, ont été entendus par le ministre.
Le tourisme a lui aussi été l’honneur à Saint-Barthélemy, bénéficiant d’un regain d’attractivité depuis le début d’année.

La production d’énergie, au cœur de l’actualité, a rythmé la visite ministérielle avec la visite de la centrale électrique d’EDF à Saint-Barthélemy et celle de Saint-Martin.

Cette première et intense visite constitue un marqueur important de la prise en compte des îles du Nord dans les politiques des Outre-mer.

De son côté, l’IEDOM a publié récemment ses Rapports annuels 2021 sur Saint-Martin et sur Saint-Barthélemy, qui dressent un diagnostic économique et financier de ces Collectivités.
En parallèle, il a répondu aux questions d’Outremer 360 sur la conjoncture du tourisme dans ces 2 îles.

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Retrouvez les rapports annuels 2021 de Saint-Martin et de Saint-barthélemy

 Actualités économiques régionales

Haïti : Le conseil de sécurité de l’ONU adopte des sanctions contre la violence des gangs

L’Etat limitrophe de la République dominicaine subit une grave crise globale depuis ces derniers mois. A l’origine de cette situation, l’insécurité et les violences initiées par les gangs armés qui n’ont fait qu’amplifier les difficultés d’un pays enfoncé dans une crise sanitaire, avec une flambée des cas de choléra, ou encore dans une envolée des prix, notamment sur le carburant.

Afin de répondre aux nombreux appels à l’aide internationale par les autorités locales, l’ONU a réuni ce vendredi 21 octobre son Conseil de sécurité dans l’objectif de prendre des sanctions ciblant les gangs armés. Ces sanctions comprennent "un gel ciblé des avoirs, une interdiction de voyager et des mesures d’embargo sur les armes contre ceux qui se livrent ou soutiennent des activités criminelles et la violence, impliquant des groupes armés et des réseaux criminels".

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 Actualités économiques locales

Centrale du Larivot : les deux annulations du tribunal administratif de Cayenne ont été suspendues par la Cour d’appel de Bordeaux

Le projet de construction de la centrale thermique du Larivot, destinée à remplacer la vieillissante centrale de Dégrad-des-Cannes était au point mort depuis plusieurs mois. En effet, l’autorisation environnementale de l’État et le permis de construire avaient été tous deux annulés par le tribunal administratif de Cayenne. Le motif exposé par les juges était que l’État n’avait pas suffisamment démontré l’absence de solutions alternatives qui porteraient moins atteinte à la biodiversité du lieu. L’affaire avait par la suite été portée en appel.

La Cour d’appel de Bordeaux a suspendu (en juin pour la première puis en ce mois d’octobre pour la seconde) les deux décisions du tribunal administratif de Cayenne qui mettaient en avant la protection de l’environnement comme argument déterminant. Suite à ces derniers revirements juridiques, EDF-PEI, en charge du projet, a ainsi annoncé que l’objectif était de reprendre le chantier à la saison sèche 2023. Cependant, les jugements de fond de la Cour d’appel de Bordeaux sont encore attendus, aussi bien sur l’annulation de l’autorisation environnementale que sur l’annulation du permis de construire. Ce sont eux qui permettront d’apporter un éclairage final sur ce projet.

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Insécurité : de nouvelles mesures attendues suite aux Assises de la sécurité

Suite à la résurgence de violences sur le territoire (32 homicides depuis le début de l’année), des Assises de la sécurité ont eu lieu fin septembre. 250 acteurs ont été conviés à y participer conjointement à la visite de trois ministres en Guyane : le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti et le ministre des Comptes publics Gabriel Attal.

Leur visite a permis d’annoncer de nouvelles mesures pour lutter contre l’insécurité en Guyane. Les premières annonces concernent l’augmentation des effectifs et des moyens policiers, douaniers et de gendarmerie, ainsi que de nouveaux moyens financiers destinés à accroître la vidéosurveillance. Côté justice, une « brigade de soutien d’urgence » devrait voir le jour, avec l’objectif de soulager rapidement les services de justice. La création de nouveaux postes est également prévue.

Quatre ateliers étaient prévus lors de ces Assises :
-  Le premier atelier a porté sur les Conseils Locaux de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) ;
-  le second concernait le climat scolaire, le bien-être des élèves et des équipes éducatives, et la réussite scolaire ;
-  le troisième, relatif à la coopération opérationnelle entre les forces de l’ordre, la lutte contre les réseaux et la coopération transfrontalière ;
-  et le quatrième s’est intéressé à la prévention et l’insertion sociale pour un mieux vivre ensemble.
À l’issue de ces ateliers, Gabriel Serville a annoncé que les propositions faites allaient plus loin que les Accords de Guyane de 2017. Il a estimé que des réponses avaient été apportées de la part du gouvernement. Le député Jean-Victor Castor est également intervenu pour souligner les causes de la violence sur le territoire, à savoir une « insécurité sociale, économique, environnementale et éducative », tandis que son homologue Davy Rimane a invité l’État à « « changer de modus operandi » et a mis en garde contre un « énième document vide ».

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Le prix de l’essence continue de baisser tandis que le prix du gazole remonte

Au 1er octobre, le prix de l’essence est de 1,63 €/l (soit une baisse de 13 centimes sur un mois) et le prix du gazole est de 1,84 €/l (soit une hausse mensuelle de 6 centimes).

La remise carburant de l’État, décidée suite à l’augmentation des prix des produits pétroliers due à la guerre russe en Ukraine, est passée à 25 centimes pour les mois de septembre et d’octobre (contre 15 centimes par litre auparavant). Par ailleurs, la CTG a annoncé qu’elle allait baisser de 5 centimes les revenus qu’elle perçoit sur l’achat de carburants.

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Les prix en légère baisse au mois d’août

Après une hausse de 1,9 % au mois de juillet, l’inflation ralentit au mois d’août (-0,2 %). En glissement annuel, elle représente toujours une augmentation significative de 5,2 %. L’IPC progresse de 0,4 % à l’échelle nationale au mois d’août, soit une hausse annuelle de 5,9 %. Si l’inflation demeure moins forte en Guyane, l’écart est de moins en moins marqué entre le taux d’inflation régional et national (0,7 point de différence au mois d’août contre 1,6 point au mois de mars).

Le ralentissement observé au mois d’août est principalement engendré par les prix de l’énergie (-2,9 % sur le mois). Les prix de l’alimentation, des services et des produits manufacturés enregistrent des évolutions moins importantes (respectivement +0,9 %, +0,1 % et -0,5 % par rapport au mois de juillet).

Sur un an, les prix de l’énergie, affectés par la guerre russe en Ukraine et la baisse du cours de l’euro face au dollar, subissent la plus forte hausse (+18,5 %). Le deuxième poste contribuant le plus à l’inflation sur l’année est celui de l’alimentation (+6,3 %).

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Logement : une cadence de construction qui doit accélérer

Le déficit de logement en Guyane est un enjeu fondamental du territoire. Les besoins, accentués par la croissance démographique, sont à la fois conséquents et urgents. Selon les dernières estimations de la DEAL, il faudrait construire entre 4 400 et 5 200 logements par an pendant dix ans.

Selon CDC Habitat (filiale de la Caisse des Dépôts), les délais d’instruction doivent être impérativement raccourcis afin d’atteindre l’objectif d’un parc immobilier de 30 000 logements d’ici 2030.

En 2021, 826 logements sociaux et très sociaux ont été livrés, tandis que 1 141 logements ont été mis en chantier. Le parc total de la Simko et la Siguy est de 17 217 logements ; il permet de loger environ 17 % de la population. Afin d’augmenter la cadence, CDC Habitat devrait fournir un financement de 2,5 Mds€ d’ici à 2030 afin de construire 1 300 logements sociaux et très sociaux par an.

Le manque de logement contribue au développement de l’habitat informel, particulièrement dans l’Ouest. Pour rappel, les populations qui ont recours à ce type d’habitat sont particulièrement exposées aux risques naturels, juridiques et technologiques. En 2015, l’AUDeG recensait 37 287 constructions spontanées. En parallèle, 24 % de la population vivait dans un secteur d’habitat potentiellement indigne en 2016.

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Orpaillage illégal : un budget en hausse pour la LCOI

La lutte contre l’orpaillage illégal (LCOI) en Guyane voit son budget augmenter de 3,5 M€. Ces fonds sont inscrits dans le programme « Paysages, eau et biodiversité » de la future loi de finances 2022, en discussion au Parlement mi-octobre. Cette décision s’inscrit dans un contexte de préoccupations croissantes vis-à-vis des enjeux sécuritaires en Guyane.

La stratégie actuelle de lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane mobilise 70 M€ et se décline en un volet répressif (porté par les Forces armées de Guyane, visant à asphyxier les zones d’activités illégales), économique (en occupant le terrain par des activités licites moins nocives pour l’environnement), social et sanitaire (en prévenant et limitant l’impact sur la santé des populations avoisinantes) et diplomatique (en coopérant avec le Brésil et le Suriname pour une gestion commune du phénomène).

De façon plus globale, le programme « Paysages, eau et biodiversité » de la loi de finances enregistre une hausse de 7 % (soit 15,1 M€ en plus) en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Cette augmentation est imputable à l’action « gestion des milieux et biodiversité ». La dotation globale de ce programme est donc de 244,3 M€ en autorisations d’engagement et de 244,4 M€ en crédits de paiement. Mis à part les 3,5 M€ consacrés à la LCOI, les fonds supplémentaires financeront la nouvelle stratégie nationale biodiversité 2030, l’ONF (Office national de la forêt) pour une politique interministérielle au service de la transition écologique, la réalisation de cartographies d’évolution du trait de côte, le domaine public maritime et l’OFB (Office national de la biodiversité).

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 Actualités économiques régionales

La coopération judiciaire avec le Suriname se renforce

À l’occasion de la venue du ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti en Guyane et de sa visite dans l’Ouest, la thématique de la coopération judiciaire en matière pénale entre la Guyane et le Suriname était à l’ordre du jour. En effet, celle-ci s’avère capitale pour lutter contre les trafics et les activités illégales transfrontalières telles que l’orpaillage. Le ministre a ainsi annoncé une « convention d’entraide judiciaire en matière pénale » entre la Guyane et le Suriname, signe d’une volonté commune de travailler ensemble selon lui. Une convention portant sur le même sujet avait déjà été ratifiée par les deux pays en mars 2021 avec pour but de faciliter la coopération pour lutter contre les trafics et l’orpaillage illégal, en permettant par exemple un meilleur échange en matière de casier judiciaire.

Par ailleurs, la maire de Saint-Laurent-du-Maroni, Sophie Charles, a pu expliquer les enjeux spécifiques de l’Ouest guyanais au ministre, tels que l’habitat spontané, le problème de recensement ou encore la croissance démographique qui implique un besoin d’infrastructures grandissant. Cette visite a été également l’occasion de souligner le manque de personnel dans les tribunaux guyanais.

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L’issue des élections brésiliennes plus incertaine que prévu

Le premier tour des élections présidentielles au Brésil a eu lieu le 2 octobre. Il s’est soldé par une avance de 5 points pour l’ex-président et candidat de gauche Luiz Inacio Lula da Silva (48,43 % des voix) face au président sortant d’extrême droite Jair Bolsonaro (43,2 %). L’écart est plus resserré que le laissaient entendre les sondages. En effet, Bolsonaro avait été fortement critiqué pour sa gestion de la crise sanitaire et certains sondages annonçaient même que Lula, à la tête d’une coalition de neuf formations politiques, pourrait l’emporter dès le premier tour. L’issue de second tour le 30 octobre se révèle donc incertaine.

Par ailleurs, le 2 octobre était également la journée des élections des membres du Congrès : la totalité des membres de la Chambre des députés, un tiers des sénateurs et l’ensemble des gouverneurs et assemblées régionales. L’extrême droite est sortie victorieuse de ces élections. Le Parti libéral de Bolsonaro a obtenu 14 sièges au Sénat contre 8 pour le Parti des travailleurs de Lula. La Chambre des députés reste à majorité à gauche, mais demeure composée de formations politiques hétérogènes (une vingtaine de partis élus à la proportionnelle sont représentés). Concernant le premier tour des élections des gouverneurs, la gauche est en tête dans 8 des 27 états fédérés.

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Total reporte sa mise en exploitation pétrolière au Suriname

Total a suspendu son projet de 10 Mds$ d’exploitation pétrolière au Suriname, à la suite d’une incohérence relevée entre différentes mesures. Toutefois, les activités d’exploration de Total continuent. Le président surinamais Chan Santokhi a déclaré que les plans du gouvernement s’en trouvaient menacés, puisque ceux-ci reposaient grandement sur les revenus du pétrole pour traverser la crise actuelle. Le président est également soucieux du rééchelonnement des dettes négocié avec le FMI.

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 Actualités de l’Institut et suivi de place

L’indicateur du climat des affaires (ICA) plutôt bien orienté malgré des signes d’essoufflement

L’ICA perd 3,6 points au 2ème trimestre et efface ainsi une partie du net rebond enregistré au 1er trimestre (+8,9 points). Malgré ce repli, il s’établit ainsi à 108,7, nettement au-dessus de sa moyenne de long terme (100), soit un niveau correspondant à une zone de croissance du PIB favorable.
Le recul de l’ICA sur le trimestre est principalement lié à la composante du trimestre écoulé, dans le sillage notamment d’une orientation moins favorable de la trésorerie et des délais de paiement. Dans un contexte d’extinction progressive des dispositifs de soutien à l’économie mis en place à la suite de la crise sanitaire, l’amélioration de ces indicateurs enregistrée en début d’année ne semble donc pas se confirmer, sans pour autant apparaître comme une source d’inquiétude majeure pour les trimestres à venir.
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Séminaire professionnel sur le microcrédit

A l’initiative de la Préfecture de Martinique, un séminaire sur le microcrédit s’est tenu le jeudi 20 octobre au Palais des Congrès de Madiana. Plus d’une centaine de participants étaient présents pour cette journée articulée autour de 3 parties : « état des lieux », « avenir du microcrédit » et « autour du microcrédit » et 10 séquences dont 2 ont été présentées par l’IEDOM. La 1ère a permis de dresser le panorama du microcrédit à la Martinique (données économiques et acteurs) et la seconde s’est focalisée sur l’inclusion bancaire et la présentation des dispositifs correspondant TPE-PME et OPALE. ;. Parmi les autres intervenants figuraient la Préfecture, l’ADIE, la DEETS, l’AFD, AXA et le Crédit agricole. Le séminaire s’est achevé par un discours du Préfet de la Martinique, Jean-Christophe BOUVIER, et la signature de 2 conventions : le renouvellement de la convention de refinancement entre l’ADIE, l’AFD et le Crédit agricole ; une convention entre l’ADIE et le Ministère de l’Outre-mer.

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Rencontre avec les professeurs d’économie et gestion

Pour la 2ème année consécutive, dans le cadre du Plan académique de formation, l’IEDOM a participé le 12 octobre au Lycée Lumina Sophie à Schoelcher, à une rencontre avec l’ensemble des professeurs d’économie – gestion de l’académie. Cette session a rassemblé 44 enseignants et s’est déroulée en deux parties : une présentation des missions de l’IEDOM et des outils EDUCFI de la Banque de France, suivie d’un échange autour de la conjoncture économique, locale, nationale et internationale. Les questions ont été nombreuses et ont témoigné du vif intérêt des participants. Une présentation de la cotation des entreprises, suivie d’une partie du jeu #Aventure entrepreneur, sera prochainement organisée à l’intention d‘une partie des professeurs présents.

 Actualités économiques locales

Le France-Antilles est de nouveau imprimé en Martinique

Cela permettra à l’entreprise d’économiser 1,3 millions d’euros de transport en avion et de diminuer drastiquement son empreinte carbone. Jusqu’à présent le journal était imprimé en Guadeloupe et acheminé chaque jour par avion. La nouvelle usine située à la Poterie aux Trois-Îlets est officiellement entrée en fonction le dimanche 23 octobre. Cette nouvelle imprimerie entièrement numérique est une des 10 Prosper 6000 de chez Kodak qui existent dans le monde. Elle utilise une encre bio. L’acquisition de cette nouvelle machine coûte 7 millions d’euros à France-Antilles. Quatre nouveaux emplois sont attachés à la mise en route de cette unité de production. France-Antilles imprimera plusieurs quotidiens nationaux à partir du premier semestre 2023. C’est une première en Martinique et dans l’Hexagone où les journaux nationaux ne sont pas imprimés en région.
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Les personnes peu ou pas diplômées en difficulté sur le marché de l’emploi

En Martinique, 56 % des personnes âgées de 15 à 64 ans sont en emploi et 19 % souhaiteraient travailler. Les difficultés sur le marché de l’emploi persistent pour les personnes peu ou pas diplômées, particulièrement nombreuses dans la région. Le taux d’emploi des femmes recule tandis que celui des hommes reste stable. Un quart des jeunes de 15 à 29 ans n’est ni en emploi, ni en formation. Cette proportion est deux fois plus importante qu’en France métropolitaine. Elle reste proche de la Guadeloupe (25 %) et de la Réunion (27 %), mais reste moindre qu’en Guyane routière (31 %) et à Mayotte (36 %). Comme dans le reste du pays, le secteur tertiaire est le principal pourvoyeur d’emplois en Martinique : 82 % des personnes en emploi travaillent dans le secteur des. L’administration publique, l’enseignement, la santé humaine et l’action sociale représentent 40 % des emplois dans la région.
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Visites officielles ministérielles à la Martinique.

Le mois d’octobre a vu la visite plusieurs ministre en Martinique. Le 1er octobre dernier, Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur et de l’Outre-Mer, et Gabriel Attal, Ministre de l’Action et des Comptes publics, étaient sur le territoire. Cette visite expresse dont l’enjeu principal était la sécurité publique intervient après un passage en Guyane (le 30 septembre). Pour lutter contre le trafic de drogues et la criminalité, Gérald Darmanin a annoncé un renfort des brigades de gendarmerie en Martinique ainsi que l’interdiction de vente de certaines armes à feu.
À partir 6 octobre, Pap N’Diaye, Ministre de l’Éducation Nationale s’est lui aussi rendu à la Martinique pour une visite officielle de 3 jours. Ce déplacement plus long que de coutume a eu pour objectif premier d’écouter et relever les doléances. La création d’un groupe de travail doit permette de réfléchir à des solutions qui seront annoncées en mai 2023 lors d’un prochain déplacement du ministre sur le territoire. Cette visite a aussi été l’occasion d’inaugurer le nouveau lycée Schœlcher et de lancer la première concertation du Conseil National de la Refondation pour faire "Notre école ensemble" au collège Petit Manoir.

 Actualités économiques régionales

Free Caraïbe sanctionné par l’Arcep pour non-respect de ses obligations de déploiement aux Antilles-Guyane

Dans une décision du 26 septembre dernier, l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) a condamné, une sanction financière de 300 000€ la société Free Caraïbe pour non-respect de ses obligations de déploiement en Guadeloupe, Guyane, Martinique, à Saint-Barthélemy et Saint-Martin. Selon l’Arcep, Free Caraïbe était tenu de fournir, au 22 novembre 2018, un service téléphonique et un accès mobile à très haut débit à : 50% de la population de la Guadeloupe ; 30% de la population de Guyane ; 50% de la population de la Martinique ; 75% de la population de Saint-Barthélemy et 75% de la population de Saint-Martin.
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Starlink disponible en Martinique et en Guadeloupe

Lancé fin 2020, le service Starlink permet d’accéder à internet notamment dans les zones mal desservies par les réseaux fixes et mobiles terrestres, monnayant l’achat d’une antenne et d’un modem et un abonnement. Ce service est actuellement déployé en Martinique et en Guadeloupe, la Guyane pourrait profiter de ce service l’année prochaine. SpaceX promet un débit compris entre 50 et 200 mégabits par seconde ainsi qu’une faible latence allant jusqu’à 60 ms.
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 Actualités de l’Institut et suivi de place

Publication du Panorama économique de La Réunion 2021

L’IEDOM publie une note « Panorama économique de La Réunion ». Cette publication offre une synthèse des principales caractéristiques structurelles, économiques et financières de l’île. La croissance de la population réunionnaise a ralenti au cours de la dernière décennie pour atteindre le même rythme qu’au niveau national. Le marché du travail a été particulièrement dynamique, avec des créations d’emploi en hausse de 1,9 % en moyenne par an entre 2011 et 2021. Cette performance n’a toutefois pas suffi à gommer les inégalités de revenus, un foyer fiscal sur deux déclarant un revenu inférieur à 10 000 euros en 2019 sur le territoire (contre 1 sur 5 au niveau national). L’économie de l’île reste spécialisée dans le secteur tertiaire (marchand et non marchand, hors commerce), qui représente 75 % de la valeur ajoutée, et qui a contribué à la résilience du territoire lors des deux dernières crises économiques. Le financement de l’économie est assuré par 21 établissements. À fin 2021, on dénombre 3 862 habitants par guichet. Le total des concours consentis s’élève à 28 milliards d’euros et les actifs financiers s’établissent à 19 milliards à fin 2021.

Accédez à l’intégralité de la note en cliquant ici

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L’agence IEDOM de La Réunion au plus près des porteurs de projets !

Le jeudi 29 septembre 2022, l’agence de La Réunion a participé à deux actions en faveur de la création d’entreprise :
-  l’événement RE-START — SEMAINE DE LA CRÉATION D’ENTREPRISE proposé par Pôle emploi et ses partenaires du 26 au 30 septembre 2022 ;
-  la 2e édition du Forum Étudiant Entrepreneur de La Réunion organisé par l’Université de La Réunion.
À ces occasions, elle a présenté une partie des missions d’accompagnement des entrepreneurs de l’IEDOM : le Correspondant TPE-PME ; le portail internet « EDUCFI Mes questions d’entrepreneur » ; les solutions face à certaines difficultés avec les partenaires bancaires (droit au compte, accès en ligne aux fichiers des incidents de paiement, médiation du crédit. Ces événements ont permis d’informer une trentaine de porteurs de projet et de rencontrer des partenaires de la création d’entreprise ?

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Publication du tableau de bord de La Réunion du 2e trimestre 2022

Chaque trimestre, le partenariat Cerom (Insee, IEDOM, AFD) publie son tableau de bord qui dresse un état des lieux des principaux indicateurs synthétiques de conjoncture du territoire. Le tableau de bord économique de La Réunion de septembre 2022, actualisé des données à fin juin 2022, est disponible ici :

Accédez au tableau de bord Cerom en cliquant ici

 Actualités économiques locales

Au 2e trimestre 2022, l’emploi salarié continue de progresser à La Réunion

Au 2e trimestre 2022, l’emploi salarié continue de progresser à La Réunion et s’établit à 282 900 (secteurs privé et public confondus). Les créations d’emplois sont portées par le secteur privé, qui crée 2 200 emplois ce trimestre. Ce dynamisme provient en partie du regain d’activité dans l’hôtellerie-restauration et le commerce, mais aussi de la hausse du nombre d’apprentis. L’emploi public, quant à lui, diminue pour le troisième trimestre consécutif (-500 emplois au 2e trimestre), en raison de la diminution des contrats aidés non marchands du « Parcours emploi compétence » (PEC). Le chômage (au sens du BIT) reste stable à 19 % en moyenne (contre 7,4 % au niveau national).

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Le marché du logement locatif social progresse à un rythme ralenti en 2020

La DEAL (direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement) dresse dans une publication récente le bilan du logement social à La Réunion. Au 1er janvier 2020, le territoire compte ainsi près de 77 200 logements locatifs sociaux (soit 20 % des logements totaux de l’île). Le parc locatif social progresse de 2,1 % sur un an (après +2,7 % en 2018) avec 1 600 logements mis en service, dont 48 % de logements locatifs très sociaux à destination des personnes les plus défavorisées. Le parc locatif social réunionnais est particulièrement récent, avec 16 % de logements qui ont moins de 5 ans et un âge moyen de 20 ans. Près d’un logement locatif social sur deux est situé en quartier prioritaire de la politique de la ville, contre un peu moins de 30 % au niveau national. En 2019, seuls 9,4 % des logements ont changé d’occupant, ce qui suggère que le marché du logement social réunionnais reste tendu.

Cliquez ici pour accéder à l’intégralité du bilan

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L’économie bleue à La Réunion : un secteur dynamique et à forte valeur ajoutée

En 2018, à La Réunion, l’économie bleue mobilise selon l’Insee 3,4 % de l’emploi du territoire (contre 3,0 % en moyenne dans les régions littorales métropolitaines) et génère une valeur ajoutée évaluée à 2,6 % du PIB. Entre 2012 et 2018, l’emploi dans les activités relevant de l’économie bleue augmente de 4,5 % en moyenne par an. Le tourisme littoral constitue le principal moteur de l’emploi de l’économie bleue, suivi par le transport maritime, en lien avec l’importance du Grand Port Maritime de La Réunion (GPMLR). Hors tourisme littoral, le tissu productif de l’économie bleue est très concentré (1 % des établissements emploie 31 % des salariés et génère 37 % de la valeur ajoutée). La valeur ajoutée générée par ces entreprises culmine dans le secteur de la pêche (142 000 € de valeur ajoutée par emploi salarié), avec notamment, la pêche australe, premier secteur exportateur de La Réunion en 2020. De même, hors tourisme, le transport maritime crée à lui seul 40 % de la valeur ajoutée de l’économie bleue, alors qu’il ne représente que 14 % des établissements et 38 % des emplois.

En 2018, l’IEDOM publiait "L’économie bleue à La Réunion : des potentiels variés et des atouts à exploiter"

Cliquez ici pour accéder à l’intégralité de la note de l’Insee

 Actualités économiques régionales

Seychelles : le FMI réalise la 3e revue des accords du mécanisme élargi de crédit (MEDC) de 2021

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) s’est rendue à Victoria du 22 septembre au 5 octobre 2022 dans le cadre de la troisième revue des accords du mécanisme élargi de crédit (MEDC) conclus avec les Seychelles en juillet 2021. Pour rappel, la crise de la Covid a significativement déstabilisé l’économie des Seychelles, dont le secteur du tourisme est un pilier. Le déficit public primaire et la dette publique ont ainsi atteint 15 % et 89 % du PIB respectivement en 2020. Dans ce contexte, les Seychelles ont sollicité une aide financière auprès du FMI, qui a pris la forme des accords du MEDC conclus en juillet 2021 pour un montant de 107 millions de dollars. L’achèvement de la deuxième revue en juin 2022 avait permis de verser 8,7 millions de dollars, au titre du MEDC, portant le total des décaissements à 72,6 millions de dollars, soit près de 4 % du PIB seychellois. Lors de cette troisième revue, le FMI a pu constater que le redressement des déséquilibres financiers du pays est en bonne voie, le déficit primaire et la dette devant atteindre 1,1 % et 68 % du PIB respectivement à fin 2022. La forte reprise de l’activité seychelloise contribue à cette réussite : après une croissance évaluée à 7,9 % en 2021, le PIB seychellois devrait progresser de 10,9 % en 2022. Le FMI recommande cependant de poursuivre ces efforts afin de reconstituer des marges budgétaires dans un contexte macroéconomique mondial incertain.

Cliquez ici pour accéder au communiqué de presse publié à l’issue de la mission

 

 Actualités de l’Institut et suivi de place

Publication des Tendances conjoncturelles au 2e trimestre 2022

Le 29 septembre 2022, l’IEDOM a publié les Tendances conjoncturelles au 2e trimestre 2022 à Saint-Pierre-et-Miquelon. Cette note analyse l’évolution de la conjoncture économique de l’archipel et conclut à une reprise modérée de l’activité économique sous fond de tensions inflationnistes.

Cette note se complète d’annexes statistiques, une compilation de données à destination du grand public, disponibles ici.

 Actualités économiques locales

Levée des mesures sanitaires aux frontières canadiennes

A compter du 1er octobre, la Canada abroge ses exigences en matière de dépistage, de quarantaine et d’isolement pour toutes les personnes entrant sur le territoire.

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Mise en place d’une aide exceptionnelle au chauffage au fuel

Dans un contexte international de hausse des prix des hydrocarbures, la collectivité territoriale, soutenue par l’Etat, a décidé la mise en place d’un dispositif d’aide exceptionnelle au chauffage au fioul domestique pour l’année 2022.

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Plusieurs chantiers de rénovation en cours sur l’archipel

À la suite de l’arrêt hivernal, plusieurs chantiers publics ont repris à Saint-Pierre-et-Miquelon.

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 Actualités économiques régionales

Hausse des taux directeurs

Le 7 septembre, la Banque du Canada (BoC) a annoncé relever une nouvelle fois son taux directeur de 75 points pour atteindre 3,25 % et poursuit ainsi le durcissement de sa politique monétaire pour faire face à l’inflation. Le 21 septembre, la Fed a également annoncé remonter son taux directeur à 3,25 %. Les banques centrales indiquent toutes deux que de nouvelles hausses sont à prévoir.

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Nouvelle progression du PIB canadien

Le Produit Intérieur Brut (PIB) canadien poursuit son augmentation au 2e trimestre 2022 (+0,8 %), et ce au même rythme qu’au 1er trimestre. Il s’agit du 5e trimestre haussier consécutif.

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La monnaie unique stagne au 3e trimestre 2022

Le taux de change EUR/CAD affiche une stagnation sur trois mois (-0,2 %, après –3,4 % au trimestre précédent) et s’établit à 1,3204 dollars canadiens en moyenne trimestrielle au 3e trimestre 2022. Sur un an, l’affaiblissement de l’euro vis-à-vis du dollar canadien s’accentue nettement (-9,1 %). Le cours de l’euro remonte toutefois sur un mois au 30 septembre 2022 (+2,2 %).

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