Sur l’année 2019, après la chute observée un an plus tôt, la recette de la taxe de séjour remonte fortement et s’élève à 6,5 millions €. Bien que le montant perçu ne retrouve pas encore son niveau de référence de 2016, il s’en rapproche sensiblement (-0,7 million €) malgré une offre hôtelière privée de 106 chambres encore en travaux. Dans ce contexte, la part de la taxe perçue sur les villas reste majoritaire pour la deuxième année consécutive (56,4 % contre 43,6 % sur les hôtels), une répartition quidevrait évoluer avec la réouverture de l’ensemble des hôtels de l’île. 4. Le tourisme de croisière et de plaisance 4.1 LA CROISIÈRE À Saint-Barthélemy, l’activité de croisière est régulée par la Collectivité. Celle-ci autorise l’accès au port à des bateaux d’une capacité maximale de 1200 passagers. Au-delà de cette limite, unaccord du Conseil exécutif est nécessaire, l’objectif de la Collectivité étant de fidéliser une clientèle de long séjour et haut de gamme. Ainsi, l’activité de croisière est orientée vers les navires de luxe, généralement de petite et moyenne taille. En 2020, les activités de croisière traversent difficilement la crise, 63 paquebots seulement ayant fait escale au port de Gustavia (-69,1 % par rapport à 2019),pour un total de 16 083 croisiéristes (-74,6 % en un an). 4.2 LA PLAISANCE L’île de Saint-Barthélemy ne possède pas de marina, le port de Gustavia accueillant les bateaux de plaisance au même titre que les ferries et les paquebots de croisière. Les plaisanciers constituent une part importante du trafic maritime. En effet, l’île bénéficie d’une forte attractivité. Les différents évènements véliques tels que la Saint-Barth Bucket, les voiles de Saint-Barth, l’arrivée de la transat AG2R et la West Indies Regatta, favorisent traditionnellement un flux important de touristes amateurs de régates ou coureurs en mer et font de Saint-Barthélemy une « destination voile » privilégiée. 47