2.4 MODE DE TRAITEMENT DES DÉCHETS En 2019, le mode de traitement Modes de traitement des déchets réceptionnés privilégié reste l’enfouissement avec 450 218 271 tonnes, soit 57 % des déchets 400 * réceptionnés dans les installations de 350 stockage. Malgré sa prévalence, 300 Valorisation hors le 250 du territoire recours à l’enfouissement diminue 200 Valorisation depuis 2015 (-14 %), au profit de la 150 100 Guadeloupe valorisation dans une filière dédiée 50 Enfouissement (161 580 tonnes). La Guadeloupe - 2013201420152016201720182019 valorise 82 891 tonnes de déchets sur son territoire, soit une hausse de 51 % Source : Observatoire Régional des Déchets et de l'Économie Circulaire de la Guadeloupe, Bilan 2019. entre 2015 et 2019. 72 % de ces * répartitionentre la valorisation en Guadeloupe et hors de Guadeloupe non disponible. déchets sont des déchets verts. 78 688 tonnes de déchets sont par ailleurs valorisées hors du département, dont 13 345 tonnes dans l’Hexagone. Compte tenu des contraintes foncières et environnementales liées au stockage de ces déchets, leur valorisation demeure un enjeu prioritaire du PRPGD. 2.5 L’ÉCONOMIE DU DÉCHET La Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) Les collectivités financent leur service de gestion des déchets grâce à la TEOM. Celle-ci est remplacée progressivement par la TEOM incitative (TEOMi), nouveau mode de tarification prenant en compte la production réelle de déchets de chaque ménage, prévue par le PRPGD. En2016 , la TEOM/hab. s’élève à 1591 € en Guadeloupe. Les recettes moyennes de la TEOM progressent depuis 2010 (+8,6 % en moyenne annuelle entre 2010 et 2016). À titre de comparaison, la TEO/aben Guadeloupe est supérieure à celle de La Réunion (143 €/hab.) et de la Martinique (154 €/hab.) et demeure largement plus élevée que celle de la Guyane (60 €/hab.). 3. L’énergie2 3.1 L’APPROVISIONNEMENT ÉNERGÉTIQUE Selon l’Observatoirerégional de l’énergie et du climat (OREC), les ressources énergétiques de la Guadeloupe en 2019 sont passées à 10 055 MWh, soit une hausse de 1,4 % par rapport à 2018. Dans le détail, les ressources importées (94,2 % du total) et les ressources locales ont toutes deux augmenté : respectivement + 1,2 et +3,3 %. Les besoins en hydrocarbures, principales ressources de la Guadeloupe, sont assurés essentiellement par l’importation de produits raffinésde la Martinique par la Société anonyme de raffinerie des Antilles (SARA), en situation quasi monopolistique. La Guadeloupe, à l’instar des autres Zones Non Interconnectées (ZNI), est confrontée à une forte dépendance aux produits pétroliers. 1 Dernières données disponibles. 2Source : Observatoire régional de l’énergie et du climat, “Les chiffres clés de l’Énergie en Guadeloupe, bilan 2019” . 102 sreilliM