Côtéhollandais, le secteur tertiaire concentre également la grande majorité des emplois.1 Les autres services marchands représentent le premier employeur (28,0 % des emplois), suivi par les services non marchands (18,7 %) et le commerce (16,6 %). Le secteur de l’hébergement et de la restauration concentre 16,0 % des emplois et constitue ainsi le quatrième pourvoyeur d’emplois. Une majorité d’employés et de salariés À Saint-Martin, les employés constituent, comme en Guadeloupe, la catégorie socioprofessionnelle la plus représentée (34 % des emplois) et celle des agriculteurs la moins représentée (0,5 %). Les artisans, les commerçants et les chefs d’enepiesotenn eanchtr rss rv e plus représentés (15,9 % contre 13% en Guadeloupe) et les professions intermédiaires le sont moins (19,7 % contre 26 %). Les cadres et professions intellectuelles supérieures représentent 7,7 % des emplois contre 9 % en Guadeloupe. Plus des trois quarts des emplois à Saint-Martin sont des postes salariés (80,5 %), une proportion légèrement inférieure à celle observée en Guadeloupe (82 %) mais supérieure à celle de Saint-Barthélemy (73,1 %). Une économie informelle importante Une fraction importante de l’activité est réalisée de manière informelle, en raison de l’existence d’uncertain nombre de pratiques telles que la dissimulationd’activité, de salariés, la fausse sous-traitance2n d’heures supplémentairou la dissimulatio es. Conséquence potentielle de cette activité informelle, il existe un écart entre les chiffres du recensement de l’Insee (5661 chômeurs en 2018) et ceux de Pôle emploi (4 499 demandeurs d’emploi de catégorie A, B ou C à fin décembre 2018). De plus, la part de demandeurs d’emploi déclarant une activité réduite (catégories B et C) est particulièrement faible à Saint-Martin. Ces derniers ne représentent ainsi que 11,3 % de l’ensemble des demandeurs d’emploi en fin 2018, contre plus de 39 % en France hors DOM. 3.3 LE CHÔMAGE Un niveau de chômage élevé En 2018, 5 661 chômeurs sont recensés à Saint-Martin, soit un taux de chômage de 33,1 %, en légère baisse par rapport à 2017 (-0,8 point) mais nettement supérieur au niveau de 2011 (+2,6 points). Quoiqu’en hausse, Sint-Maarten affiche un taux de chômage bien inférieur (9,9 % en 2018 et 6,2 % en 2017)3. Comme à Saint-Barthélemy, le taux de chômage des femmes est plus élevé (38,6 %) que celui des hommes (26,9 %). 1Source : STAT, Statistical yearbook 2017, dernières données disponibles. 2 La fausse sous-traitance se définit comme des prêts de main-d’œuvre effectués sous couvert de «contrats » de sous- traitance ne présentant pas les caractères d’un contrat d’entreprise. 3Source : Rapport annuel 2018, Banque centrale de Curaçao et Sint Maarten. 38