(+29,4 %) en raison des PGE (44 PGE pour un montant de 9,4 millions d’euros) qui sont placés sur ces comptes. Dans une moindre mesure la croissance totale des actifs est portée par les placement liquides ou à court terme (+6,5 %), elle-même impulsée par les placements sur les livrets A (+9,4 %), placement privilégié par les ménages en cas d’afflux de liquidité, et par les dépôts de long terme (+2,3 %). En 2020, la croissance de l’encours total sain des crédits consentis à l’économie a plus que triplésur l’archipel (+9,2 % en 2020 contre +2,4 % en 2019).Cette hausse, principalement attribuable aux entreprises, a été motivée par le fort recours aux PGE durant l’année et par le financement de projets d’ampleur. Cette année, àl’inverse de la tendance observée depuis 4 ans, la hausse de l’encours total sain est attribuable à la haussede l’encours des établissements de crédit installés localement (ECIL) (+12,8%)blissements de créditalors que l’encours des éta nno installés localement (ECNIL) a décrû (-11,7 %).L’encours total saindes crédits à l’économie s’établit à 218,6 millions d’euros dont 88,1 % sont détenus par les ECIL. Évolution des encours par agent Répartition des encours par établissement (en glissement annuel) locaux etors-placeh 50% 100% 4,4% 8,6% 13,6% 14,7% 11,9% 40% 80% 30% 20% 60% 10% 95,6% 91,4% 86,4% 85,3% 88,1% 40% 0% -10% 20% -20% 0% 2016 2017 2018 2019 2020 2016 2017 2018 2019 2020 Encours des entreprises Établissements de crédit non installés localement Encours des ménages Encours des collectivités locales Établissements de crédit installés localement Source : IEDOM Total des encours Source : IEDOM La hausse de l’encours descrédits aux entreprises qui a atteint une croissance de 38,6 % en 2020, explique la majeure partie de la hausse totale des crédits. Cette évolution est attribuable en premier lieu à la hausse des crédits d’investissement (+32,3 %) dont l’évolution est liée en grande partie au financement du secteur des transports et aux financements d’entreprises du BTP. Cette forte croissance est également due à l’important recours au PGE, du fait de la crise sanitaire, qui explique la hausse des crédits de trésorerie (+92,2 %, soit +7,1 millions d’euros). La croissance de l’encours des crédits aux ménages s’est tassée depuis deux ans (+1,1 % en 2020 après +3,6 % en 2019 et +4,8 % en 2018).Cet affaiblissement est attribuable au ralentissement de la hausse des crédits à l’habitat (+1,2 % en 2020 après +2,6 % en 2019 et +4,1 % en 2018) qui peut s’expliquer, en partie, par un marché immobilier tendu. Les restrictions aux frontières empêchant les voyages touristiques à l’étranger entrainent en partie le tassement de la croissance des crédits à la consommation (+0,4 %) qui était dynamique depuis trois ans (avec une croissance supérieure à 7 %). En 2020, l’encours des crédits aux collectivités locales a baissé pour la seconde année consécutive (-9,1 % après -1,5 % en 2019). Cette évolution fait suite à plusieurs années de forte croissance en lien avec des projets importants des collectivités locales. L’encours des collectivités est détenu à 84,8 % par des ECNIL. Malgré la pandémie, en 2020 le taux de créances douteuses des établissements locaux, faible surl’archipel, a continué de diminuer pour la 3eannée consécutive (-0,9 point, après -0,2 point en 2019 et -1,3 point en 2018) pour s’établir à 0,7%. Le taux de provisionnement s’est contracté (-5,6 points) pour atteindre à 72,3 % en 2020. 115