La hausse de l’encours des crédits d’investissement des entreprises a accéléré très fortement en 2020 (+32,3 % sur un an après +4,9 % en 2019) pour s’établir à 51,5 millions d’euros.Le nombre de véhicules utilitaires immatriculés se stabilise en 2020. Les flux commerciaux se con tractent Le déficit structurelde la balance commerciale a augmenté en 2020 (+2,3 %) pour s’établir à 82,2 millions d’euros. Les importations ont baissé modérément (-1,8 %) en lien avec la chute des importations de combustibles (-38,2 %), le coursmoyen u pétrole brut « Brent »d en dollars US ayant baissé de 35,1 % sur l’année. Parallèlement, les exportations de l’archipel se sont repliées nettement (-45,1 %) en raison de la baisse desepxortationsde prodisutd leamer (-36,9 %). L’activité sectorielle en repli Après deux années de hausse, le secteur halieutique a vu le volume de ses prises se contracter (-18,0 %). Les prises de pêche artisanale ont été pénalisées, par la baisse des prélèvements de concombres de mer (-24,5 %), dont les quotas ont nettement diminéLu. es prises de pêches industrielles se sont légèrement contractées (-2,5 %) du fait d’avaries techniques et de manque de main-d’œuvre. Le secteur touristique est sinistré par la crise sanitaire en raison des restrictions sur le transport international misesen place depuis mars 2020, particulièrement au Canada. Le nombre de touristes étrangers adiminué de 97,0 % pour s’établir à un plus bas historique. Le trafic maritime explique en grande partie la chute de la fréquentation des touristes étrangers avec l’arrêt des rotations avec Fortune (Terre-Neuve, Canada) et l’annulation de la totalité des escales des navires de croisières prévues en 2020. Les indicateursdu secteurdu BTP ont montré un affaiblissement du secteur après le regain observé en 2019: les importations de ciment ont connu une baissemarque (-66,é 2 %), tandis que celles de menuiserie et pièces de charpente pour construction ont affiché une diminution plus modérée (-5,6 %). Une activité bancaire portée par la crise sanitaire L’afflux de liquidité génère une forte hausse des actifs liquides En 2020 et pour la seconde année consécutive, la croissance des actifs financiers a nettement accéléré (+13,8 % après +7,0 %). En raison du surplus de liquidités dans l’économie, la progression des actifs s’explique à 80 % par la hausse des dépôts à vue. Les placements liquides ou à court terme et les placements à long terme se sont également inscrits en augmentation, mais de manière moins marquée (respectivement +6,5 % et +23 %)., La croissance des dépôts des ménages a plus qedobléenu u 2020ouapr ttendrei 107%, sur un an. Cette hausse exceptionnelle s’explique en partie par la baisse des dépenses des ménages due, notamment, à l’impossibilité de voyager à l’extérieur de l’archipel.Après le fort rebond de 2019, les placements des entreprises ont continué d’accélérer en 2020 (+29,2 % sur un an). Cette évolutions’explique par le recours aux prêts garantis par l’Etat (PGE) durant la crise sanitaire (44 PGE pour un montant de 9,4 millions d’euros début 2021) qui sont placés en partie sur les comptes à vue. 16