Les flux commerciaux retrouvent une évolution à la hausse Le déficit structurel de la balance commercialese creuse en 2021 (+16,5 %) pour s’établir à 95,6 millions d’euros. Les importations totales augmentent (+15,9 %), tirées par les importations de biens à destination des entreprises (+18,0 %) et de combustibles (+39,9 %) dont la performance s’explique par la remontée des prix.Parallèlement, les exportations de l’archipel affichent une hausse de +4,2 %, en raisopinipalcen r men de l’expration emorairetpt ot de matériel aéronautique. En effet, les exportations de produits de la mer continuent de décliner (-8,7 %) alors qu’elles représentent 75,3 % des exportations totales en 2021. L’activité sectorielle peine à rebondir Après un repli en 2020 (-18,0 %), le volume des prises du secteur halieutique poursuit sa diminution en 2021 (-1,9 %).Cette évolution s’explique par le déclinde la pêche industrielle depuis le 3 trimestre 2021e à partir duquel aucune prise n’est enregistrée. Depuis le départ du navire Le Cap Jean à la mi 2021,les capacités de la pêche industrielle se composent d’un seul navire. Les prises de pêche artisanale sont, pour leur part, de nouveau en hausse (+7,9 %, après -21,7 % en 2020), en raison du bond des prises de crabe des neiges (+86,1 %) dont les quotas ont nettement augmenté. Le secteur touristique demeure très impacté par la situation sanitaire,malgré la réouverture des frontières canadiennes en août 2021. Le nombre de touristes étrangers, après avoir chuté de -97,0 % en 2020, augmente peu en 2021 (+26,7 %, soit 113 touristes supplémentaires) pour s’établir à 537 touristes (contre 13 968 en 2019).En outre, l’absence d’escales de navires de croisières en 2021 continue de peser sur le trafic maritime. Les indicateurs du secteur du BTP traduisent une reprise du secteur,après un ralentissement en raison de la crise sanitaire. Les importations de ciment sont multipliées par plus de deux (+119,8 %). Néanmoins, les importations de menuiserie et pièce de charpente pour construction continuent de diminuer (-13,4 %), en lien notamment avec les difficultés d’approvisionnement, ainsi que la hausse des prix de certaines matières premières, notamment du bois, en raison de la crise sanitaire. Ralentissement de l’activité bancaire La forte hausse des actifs liquides causée par la pandémie ralentit En 2021, la croissance des actifs financiers amorce un ralentissement (+5,2 %), après deux années en forte croissance (+13,8 % en 2020 et +7,0 % en 2019), principalement dû à la progression des placements liquides ou de court terme (+8,3 %) et dans une moindre mesure à l’augmentation des dépôts à vue (+3,5 %) et des placements de long terme (+3,6 %). La croissance des dépôts des ménages ralentit en 2021 (+2,2 %, après +10,7 % en 2020). Malgré la réouverture des frontières, les contraintes sanitaires pèsent encore sur les voyages, si bien que les dépôts des ménages continuent de croître, toutefois à un rythme plus faible. La hausse des placements des entreprises reste soutenue (+16,7 %), tirée par la progression des dépôts à vue (+15,6 %). 16