Pêche artisanale (en tonnes) 2017 2018 2019 2020 2021 Variations 2021/2020 Bulot 0 23 46 0 0 -100,0% Concombre de mer 1 198 2 068 2 359 1 781 1 799 1,0% Coquille 74 33 41 62 49 -20,8% Crabe des neiges 21 86 124 187 347 86,1% Homard 37 27 26 17 13 -22,9% Morue 51 21 10 2 5 166,3% Poissons plats* 236 89 4 2 1 -62,6% Autres 119 7 11 1 0 -69,0% Total des prises 1 736 2 356 2 621 2 052 2 215 7,9% Source : DTAM Dates de campagnes : du 1eravril de l'année au 31 mars de l'année suivante * Raie, plie, limande et flétan La répartition des prises de la pêche artisanale est extrêmement concentrée sur le concombre de mer qui représente 81,2 % des prises de la saison 2021 (contre 62,5 % en 2015). En effet, depuis 6 ans, les pêcheurs artisans concentrent leurs efforts sur cette seule espèce à forte valeur ajoutée, le concombre de mer, qui a aussi l’avantage d’être plus facile à prélever. Cette concentration se fait au détriment de la plupart des autres espèces : les prises de morues sont passées de 12,9 % en 2015 à 0,2 % en 2021, celles de coquilles de 9,9 % à 2,2 % et celles de poissons plats de 8,9 % en 2015 à 0,0 % en 2021. Le crabe des neiges est la seule espèce, autre que le concombre de mer, qui connait un renforcement significatif de sa proportion dans le total des prises (de 1,5 % en 2015 à 15,7 % en 2021). (en tonnes) Évolution des captures de la pêche artisanale Répartition par espèce des captures des pêcheurs 3 000 artisans en 2021 Morue 0,2% Poissons plats 2 500 Homard Autres 0,2% 0,0% 0,6% 2 000 1 500 Crabe des neiges 15,7% 1 000 Coquille 500 2,2% Concombre de 0 mer 2017 2018 2019 2020 2021 81,2% Total des prises Concombre de mer Crabe des neiges Poisons plats Morue Source : DTAM Source : DTAM Malgré le dynamisme de la pêche artisanale depuis quatre ans, les perspectives du secteur demeurent incertaines. Le concombre de mer est une espèce peu connue des scientifiques, le renouvellement de la ressource est à l’heure actuelle difficilement mesurable. La concentration sur cette espèce s’explique en grande partie par la facilité de la pêche et par la forte valeur de revente.Cette concentration se fait au détriment d’une diversification du secteur et participe à l’inexploitation des quotas de l’archipel quidispose de plus de 5 500 tonnes de quotas par saison pour un taux de prélèvement faible, par exemple 2,3 % pour la morue pour la saison 2021. 75