AVANT- L’ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL EN 2020 Un choc sans précédent dans l’ensemble du monde “Dans les économies L’activité mondiale a connu une très nette contraction enavancées, la contraction du 2020 suite à la pandémie de Covid-19 qui a touché PIB a atteint 4,7 % en 2020 l’ensemble de la planète. Selon les estimations publiées par le FMI en avril 2021, le PIB mondial a reculé de 3,3 % ” sur l’année. Pour 2021, les perspectives restent particu-Pour 2021, le FMI anticipe une croissance de 5,1 % dans lièrement incertaines et dépendront principalement de lales pays avancés. Les nouvelles mesures de soutien trajectoire de la crise sanitaire. Les mesures supplémen-monétaires et budgétaires annoncées aux États-Unis taires de soutien budgétaire prises dans quelquesdevraient permettre au pays de voir son PIB croître de grandes économies et la reprise attendue au deuxième6,4 % tandis que la zone euro enregistrerait une crois- semestre grâce aux vaccins permettent au FMI d’antici-sance de 4,4 %. Selon les prévisions de la Banque de per une croissance de l’économie mondiale de 6 %.France, le PIB de la France progresserait de 5,5 % sur l’ensemble de l’année, avec une activité plus particuliè- rement dynamique au second semestre. La croissance française serait ainsi sensiblement identique à celle du “Pour 2021, le FMI anticipe Royaume-Uni (+5,3 %) mais supérieure à celle estimée une croissance de l’économie par le FMI pour l’Allemagne (+3,6 %), l’Italie (+4,2 %) et mondiale de 6 % le Japon (+3,3 %). Dans les pays émergents et en développement, la baisse ” du PIB a été moins marquée que dans les pays avancés Dans les économies avancées, la contraction du PIB aen 2020 (-2,2 %). Cela s’explique essentiellement par la atteint 4,7 % en 2020. Aux États-Unis, le PIB s’est repliécroissance enregistrée en Chine sur l’année (+2,3 %) qui de 3,5 % sur un an, principalement sous l’effet du reculrésulte d’un rebond de l’économie dès le deuxième des dépenses de consommation. S’il s’agit de la plustrimestre. Les autres grands émergents ont vu leur forte baisse enregistrée depuis 1946, le choc a toutefoiséconomie plus lourdement impactée par la crise sanitaire été moins important que dans la zone euro où le PIB s’estpuisque l’Inde, le Brésil et la Russie ont respectivement contracté de 6,6 % en 2020. Cette différence s’expliqueenregistré un repli de leur PIB de 8,0 %, 4,1 % et 3,1 % principalement par une politique d’endiguement moinsselon le FMI. En 2021, ce groupe de pays pourrait voir stricte aux États-Unis et une reprise d’activité plussa croissance s’établir à 6,7 %, tirée à la hausse par le marquée au deuxième semestre. Au Royaume-Uni, le net rebond anticipé en Inde (+12,5 %) et en Chine PIB a chuté de 9,9 % en 2020, soit la baisse la plus(+8,4 %). La reprise serait plus lente dans les pays émer- importante des pays du G7. Au Japon enfin, le PIB agents et en développement d’Amérique latine (+4,6 %). reculé de 4,8 %, tiré à la hausse par le dynamisme de la consommation des ménages et des exportations en fin d’année. 7