certains professionnels conjuguée aux problèmes mécaniques d’une des barges dédiées au transfert, n’ont pas permis la réussite cette opération. La richesse saccharinerepart, en revanche, en hausse de 0,12 pt pour s’établir à 8,89 % après 8,77 % en 2020, favorisant ainsi la production de sucre en Guadeloupe continentale (hors Marie-Galante). En effet, après avoir reculé de 7,5 % en 2020 (39 300 tonnes), celle-ci enregistre une hausse de11,4 % pour s’établir à 43 799 tonnes1. Évolution des principaux indicateurs En tonnes 2017 2018 2019 2020 2021 Var. 21/20 Cannes broyées 680 107 540 795 496 002 484 691 454 630 -6,2% Sucre fabriqué 58 417 52 226 50 046 45 675 ND ND Richesse saccharine (%) 7,87 8,65 9,56 8,77 8,89 0,12 pt Rendement sucrier (%) 8,59 9,66 10,09 9,42 ND ND Sources : Gardel SA et SA SRMG, Centre technique de la canne à sucre de la Guadeloupe (CTCS), Groupement d'intérêt économique canne Guadeloupe, Syndicat des producteurs de sucre et de rhum de la Guadeloupe et dépendances. ND : non défini - donnéesnon disponibles pour Marie-Galante 3.2 L’INDUSTRIE RHUMIÈRE Le rhum de Guadeloupe se décline en un rhum agricole (rhum « blanc » ou « vieux »), eau- de-vie issue de la distillation du jus de canne fermenté, et en un rhum industriel (ou de sucrerie), boisson spiritueuse obtenue par fermentation de mélasse ou de sirops issus de la fabrication du sucre de canne. Globalement, l’activité de l’industrie est bien orientée sur les années récentes : entre 2012 et 2018, la valeur ajoutée des distilleries enregistre un taux de croissance de 4,4 % en moyenne chaque année2. En 2021, la production de rhum, (composée à hauteur de 50% de rhum industriel), s’établit à 86 846 hectolitres d’alcool pur (HAP) (50 % de rhum industriel), soit en hausse de 45 %sur un an. Cette évolution tient pour l’essentiel au redressement de la production de rhum industriel (43 536 HAP) qui avait été marquée, en 2020, par une baisse de plus de moitié (-54,4 %). La production de rhum agricole, traditionnellementplus utilisé dans les préparations alcoolisées à domicile, atteint pour sa part 43 310 HAP, soit,+6,8 % sur un an. A l’export, le rhum agricole est plus résilient : après -0,7 % en 2020, il affiche+6,9 % un an plus tard tandis que le rhum indstrielu stagne à +0,2 %. En parallèle, les distilleries de Guadeloupe contribuent à la lutte contre la COVID-19 par l’intermédiaire d’un partenariat public-privé destiné à produire un gel hydro-alcoolique « péyi ». Ce partenariat implique le syndicat des rhumiers de Guadeloupe, le Groupe Bernard Hayot spécialisé dans la grande distribution, le laboratoire de cosmétique Alizée Nature Caraïbes et la société de détergents et produits d’entretien Chlorex. Il fait suite à plusieurs initiatives, dont des dons d’alcool par les distilleries pour la fabrication de solutions hydro-alcooliques. Par ailleurs, les rhums des DOM commercialisés en métropole bénéficient d’un régime fiscal dérogatoire destiné à compenser les surcoûts liés à leur production et permettre aux productions des DOM d’accéder au marché national. Le contingent de 144 000 HAP fixé en 2017 par ce dispositif, a été porté à 153 000 HAP (+6,3 %) à compter du 1erjanvier 2022 (arrété du 17 décembre 2021 du Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance). Désormais, celui-ci se répartitit comme suit : 67 723 HAP pour la 1Données non disponibles pour Marie-Galante au moment de la rédaction de ce rapport. 2L’évolution de la valeur ajoutée est calculée sur la base d’un échantillon de sept distilleries de Guadeloupe de la base de données FIBEN. 117