chute pour la troisième année consécutive (-6,5 % sur un an, après -20,1 % en 2020). Toutefois, 2 220 logements ont été mis en chantier (+24,2 % sur un an). Tous agents confondus, la croissance de l’encours de crédit à l’habitat accélère à +4,0 %en 2021, après +2,3 % en 2020. LES SERVICES MARCHANDS SONT MOINS AFFECTÉS QUE LES AUTRES SECTEURS Une nouvelle fois, les services marchands semblent moins affectés par la crise sanitaire que les autres secteurs. Ce secteur se distingue en effet des autres puisque c’est le seul où les professionnels interrogés font état d’une hausse deleur chiffre d’affaires en 2021 qui a plus que compensé la baisse de 2020.Il s’agit du secteur où le télétravail a été le plus mobilisé(60,9 % des entreprises pour 37,7 % en moyenne en Guadeloupe). Néanmoins, même si les prévisions d’investissement se redressent, elles sont en baisse en fin d’année 2021. LE SECTEUR PRIMAIRE EST MIEUX ORIENTÉ En 2021, les exportations de produits du secteur primaire s’inscrivent en forte hausse (+15,4 % en volume) et les importations en légère baisse (-0,7 %). La banane, principal produit agricole exporté, résiste bien à la crise sanitaire : les exportations augmentent de +16,0 % en 2021. Toutefois, les volumes expédiés restent en deçà du niveau moyen prévalant avant le passage de l’ouragan Maria (58 193 tonnes en 2021 pour 66 208 en 2016). Les abattages d’animaux évoluent de manière contrastée: les abattages bovins se replient de -7,7 %, tandis que les abattages porcins augmentent (+38,5 %, après -38,3 % en 2020). Le secteur de la pêche souffre aujourd’hui de l’augmentation des prix des carburants qui représentent environ 30 % des charges d’exploitation et des prix de vente de leur production, inchangés depuis plus de dix ans, du fait du manque de structuration de la filière. DES CONSÉQUENCES MESURÉES POUR LES INDUSTRIE-AGROALIMENTAIRES (IAA) D’après les chefs d’entreprise du secteur des industries agroalimentaires, l’ensemble des soldesd’opinion sont bien orientés, à l’exception de la trésorrioùdes esitnon peduen. esee s r rtL exportations des produits de IAA affichent une hausse en 2021 : +3,0 % en volume après +2,4 % en 2020. Pour leur part, les importations se contractent : -6,4 % en volume en 2021, après +4,6 % un an plus tôt. La filière canne-sucre-rhum rencontre des difficultés en 2021 : les richesses saccharines enregistrées sont décevantes et 41 000 tonnes de cannes sont restées sur pied à Marie-Galante,1 du fait d’un incident technique industriel. Le nombre de tonnes de cannes manipulées diminue de -8,3 % sur un an, alors que la production de sucre en Guadeloupe continentale augmente de +11,5 %. Concernant le rhum, les exportations en volume sont en baisse de -2,5 % pour le2 rhum industriel et -0,2 % pour le rhum agricole. L’ACTIVITÉ BANCAIRE TEND À RETROUVER SON RYTHME D’AVANT CRISE UNE PROGRESSION RALENTIE DES ENCOURS DE CRÉDITS En 2021, l’encours de crédits poursuit sa croissance, maisplus lentement qu’en 2020. À fin 2021, l’encours sain atteint 11,0 milliards d’euros et croît de3,0 % sur un an (contre +12,2 % en 2020). 1Plus le taux de richesse saccharine des cannes est élevé et plus la production de sucre et/ou de rhum sera importante. Par ailleurs, la mesure de la richesse saccharine est une étape déterminante pour le revenu des planteurs, puisque le prix de la tonne de cannes est fixé sur la base de leur teneur en sucre. 2Les données de Marie Galante ne sont pas encore disponibles. 17