Section 1 Synthèse 1. Structure du système bancaire Au 31 décembre 2020, 16 établissements de crédit sont considérés comme ECIL. La collecte est fortement concentrée en Guyane, les trois premiers établissements cumulent 70,7 % de l’ensemble des dépôts et près de 62,4 % des crédits à l’habitat et60,6 % des crédits à l’équipement. 2. Les conditions d’exercice de l’activité bancaire À fin 2020, les taux des découverts ont diminué de 218 pdb sur an pour s’établir à 4,28 % en moyenne (contre 2,48 % en métropole). De la même façon, les taux des crédits à l’équipement diminuent de 14 pdb s’établissant à 1,84 % (contre 1,20 % en métropole). 3. L’évolution de la situation monétaire Les actifs financiers progressent de 20,5 % (soit +487,9 M€) et atteignent 2 545,2 M€ portés par la hausse de l’encours des ménages (+13,9 %, +180 M€) qui demeurent les principaux déposants avec 58 % de la collecte, et la progression des encours des entreprises (+35,9 %, +229,5 M€). Au 31 décembre 2020, l’encours sain total de crédit atteint 4 026,4M€, en croissance de 10 % sur un an (soit +366,1 M€ contre +3,6 % en 2019).L’encours sain des entreprises a progressé de 17,1 %. Portés par les prêts garantis par l’État, les crédits de trésorerie augmentent de 323,5 %, soit une hausse de 120M€. Les crédits aux ménages augmentent également de 5,6 % en 2020 (+73,9 M€). Commepour les années précédentes, le premier poste d’endettement des ménages guyanais est l’habitat (73,9 % des encours des ménages), en hausse de 6,4 %. La Guyane demeure la région d’Outre-mer avec le taux de créances douteuses brutes des ECIL le plus faible (2,5 %). Cette situation résulte notamment de l’activité soutenue des bailleurs sociaux qui concentrent une part importante des encours sains de crédits (25,7 % de l’encours sain global en 2020), et des bailleurs institutionnels. Au 31 décembre 2020, les émissions nettes de billets reculent de 1%, en raison d’une baisse de 10,5% des prélèvements aux guichets de l’IEDOM et de 12,6% des retours. En 2020, 126 dossiers ont été déposés auprès de la commission de surendettement, soit une baisse de 58 % par rapport à 2019 où un nombre record de dossiers avaient été enregistrés. 133