La forte croissance démographique, l’étendue du département, et l’enclavement des zones d’habitation rendent difficile et coûteux le développement de nouvelles implantations bancaires. En conséquence, le parc d’automates bancaires implantés dans le département se stabilise à 131 (+1 unité par rapport à 2019), et le nombre d’habitants par DAB/GAB augmente et passe de 2 216 en 2019 à 2 245 fin 2019, soit 1 000 personnes de plus qu’aux Antilles. Distributeurs de billets et guichets automatiques (DAB/GAB) 2016 2017 2018 2019 2020 Var. 19/20 Nombre de guichets et distributeurs automatiques 138 133 135 130 131 1 Banques AFB 96 94 99 95 98 3 Banques mutualistes ou coopératives 42 39 36 35 33 -2 Nombre d'habitants par DAB/GAB 1 947 2 076 2 090 2 216 2 245 1,3% Source : Iedom (historique réactualisé à partir des dernières estimations de population) 2.2 LE NOMBRE DE COMPTES BANCAIRES DE LA CLIENTÈLE L’ensemble des comptes bancaires progresse de 10 % (+ 39 170 comptes), après +2,6 % en 2019, pour s’établir à 430 379 comptes. Ainsi,le nombre de comptes bancaires détenus par habitant augmente de 1,36 à 1,46. En termes de comptes courants, symbole de l’accès bancaire, le taux d’équipement des agents économiques guyanais est très faible en comparaison des Antilles :0,51 compte par habitant en Guyane, 1,25 compte par habitant en Martinique, 1,17 compte par habitant en Guadeloupe. En décomptant la population de moins de 20 ans, le nombre de comptes courants par habitant en Guyane s’élèverait à 0,87, contre près de 1,60 pour les Antilles, preuve d’une faiblesse structurelle de bancarisation non liée à la jeunesse de la population guyanaise. Répartition de l'ensemble des comptes bancaires 2016 2017 2018 2019 2020 Var. 19/20 Banques AFB 305 674 287 419 297 247 300 563 319 079 6,2% Banques mutualistes et coopératives 79 934 83 729 84 048 90 646 111 300 22,8% Total des comptes bancaires 385 608 371 148 381 295 391 209 430 379 10,0% Nombre de comptes bancaires par habitant* 1,44 1,34 1,35 1,36 1,46 7,7% Source : Iedom (*historique réactualisé à partir des dernières estimations de population) Malgré la faiblesse de leurs rendements, les comptes d’épargne à régime spécial continuent de progresser (+2,2 % contre +1,8 % en 2019). Conséquence probable de la crise de Covid, ce dynamisme est porté par les livrets de développement durable (LDD) (+44,6 % en un an). En revanche, l’épargne logement demeure sur une tendance baissière continue depuis plusieurs années. Les livrets A et bleu représentent ensemble 71 % des comptes d’épargne à régime spécial. Détail par catégorie du nombre de comptes bancaires à la clientèle 2016 2017 2018 2019 2020 Var. 19/20 Comptes ordinaires 146 246 141 311 141 428 147 070 150 752 2,5% dont sociétés non financières 6 280 9 090 9 358 10 093 10 707 6,1% dont particuliers 127 749 121 744 121 549 126 233 129 299 2,4% Comptes d'épargne à régime spécial 237 910 228 708 238 900 243 256 248 537 2,2% dont livrets A / livrets bleu 174 994 169 210 179 216 181 014 176 532 -2,5% dont livrets de dévelopement durable (LDD) 18 069 17 739 16 222 16 573 23 967 44,6% dont comptes d'épargne logement (CEL) 6 554 6 128 5 858 5 587 5 418 -3,0% dont plans d'épargne logement (PEL) 10 736 9 958 9 505 8 637 8 303 -3,9% Comptes à terme 1 446 1 126 964 883 592 -33,0% Source : Iedom 136