agriculture…).Plus de 80 % de ces mesures ont été réalisées.Le plan additionnel est un document de 4 pages, donnant des objectifs de moyen terme dont l’État a « pris acte » et qu’il « s’est engagé à examiner sans délai ». Le collectif « Pou Lagwiyann dékolé » s’étant dissous, la Préfecture n’a plus d’interlocuteur pour avancer sur cette base. L’évolution statutaire et son approbation par une consultation populaire ont été adoptées dans leurs principes par les Accords de Guyane. La demande d’une plus grande autonomie réglementaire fait consensus dans le débat politique guyanais, mais les modalités de ce changement restent à définir. La commission adhoc, ch argée d’élaborer le « Projet Guyane » par les États Généraux qui ont suivi les Accords de Guyane, a rendu ses travaux en fin d’année 2019. Le Congrès des élus guyanais s’est réuni le 14 janvier 2020 afin d’examiner le travail accompli.Cette assemble, qui réunit les élus de la CTG ainsi que les responsables dué conseil coutumier, députés, sénateurs, et maires de Guyane, a jugé le « Projet Guyane » inabouti en l’état. Un groupe de travail assisté par des experts juridiques (assistance à maîtrise d’ouvrage) sera chargé d’amender le projet afin d’adopter une version définitive avant la fin du premier semestre 2020. 3. Le plan de convergence de la Guyane À plus long terme, le Plan de Convergence et de transformation de la Guyane permettra d’inscrire une stratégie de codéveloppement économique et social à horizon de 10 à 20 ans, coconstruite avec l’État, la CTG, les communautés de communes (CACL, CCDS, CCOG, CCEG) et l’ensemble des acteurs guyanais : acteurs socio- économiques, organisations associativeset syndicales. Ces politiques créeront ainsi les conditions d’un développement durable, accéléreront les efforts en matière d’équipements et d’infrastructures, favoriseront l’inclusiondans l’espace régional, compenseront les handicaps structurels, valoriseront les ressources et les atouts, assureront l’accès de tous à l’éducation, à la formation, à l’emploi, au logement, aux soins, à la culture et aux loisirs, et permettront de renforcer l’égalité hommes/femmes et la lutte contre les discriminations. ©Pierre Olivier JAY / Marche pour la Guyane lors des blocages de mars 2017 26