Les taux moyens nationaux restent inférieurs aux taux pratiqués en Guyane et dans les autres DOM. Les écarts avec la France hors DOM et les évolutions annuelles doivent toutefois être appréciés avec prudence. D’une part, s’agissant du niveau moyen des taux sur une longue période, des effets de structure et des coûts de fonctionnement (économies d’échelles sur les charges d’exploitation), ainsi que le coût du risque (eu égard à la prépondérance et à la fragilité des TPE guyanaises dans le portefeuille des banques) peuvent, dans une certaine mesure expliquer en partie ces écarts. D’autre part, en ce qui concerne les variations des taux des découverts, ces derniers évoluent depuis 2013 autour d’un niveau moyen de 10,07 %. Synthèse des taux moyens pondérés pratiqués pour la clientèle entreprise en Guyane et en France hors DOM mars-18 juin-18 sept-18 déc.-18mars-19 juin-19 sept-19 déc.-19mars-20 juin-20 sept-20 déc.-20 Découvert Guyane 9,61 13,15 12,83 4,84 8,40 8,74 6,48 6,46 6,21 4,92 7,01 4,28 France hors DOM 2,79 2,88 2,35 2,46 2,58 2,45 2,17 2,17 2,72 2,42 2,21 2,48 Equipement Guyane 2,61 2,12 2,13 2,26 2,18 1,71 2,33 1,98 1,92 1,96 1,93 1,84 France hors DOM 1,34 1,41 1,41 1,40 1,34 1,37 1,34 1,20 1,15 1,05 1,35 1,20 Méthodologie Dans le cadre de l’enquête sur le coût du crédit, la Banque de France collecte pour l’ensemble des établissements de crédit implantés dans des DCOM de la zone euro (y compris Saint-Martin et Saint- Barthélemy) toutes les nouvelles opérations de crédit accordées au cours du premier mois de chaque trimestre aux sociétés non financières (SNF), entrepreneurs individuels (EI) et particuliers. À partir de ces informations, l’IEDOM calcule des taux moyens pondérés, par nature de concours et par géographie, qui donnent lieu à une publication trimestrielle. Concernant les taux des crédits aux entreprises, SNF d’une part et EI de l’autre, les « découverts » rassemblent des découverts stricto sensu ainsi que les crédits permanents. La catégorie « escompte » regroupe l’escompte au sens strict, les financements sur loi Dailly, les mobilisations de créances sur l’étranger et les autres créances commerciales. La « trésorerie échéancée » correspond à l’ensemble des instruments de trésorerie hors découverts et escompte. La catégorie « Immobilier » regroupe les prêts immobiliers classiques, ainsi que le crédit-bail immobilier. Les « crédits d’équipement » regroupent les crédits à l’équipement aidés ainsi que les autres crédits à l’équipement. Enfin, les « Autres crédits d’investissement», comprennent les autres crédits à la clientèle, les prêts subordonnés, ainsi que le réit-ailcdb mboilier. S’agissant des taux des crédits aux particuliers, les « crédits à l’habitat » intègrent l’ensemble des crédits à l’habitat des ménages et ce quelle que soit la période de fixation initiale du taux (PFIT). Les « découverts » incluent toutes les utilisations de découvert enregistrées au cours d’un mois de référence ainsi que les crédits de trésorerie non échéancés (crédits permanents ou revovl ing).Lotae mnnt décaré s ll ete montantdé biteur moyen constaté au cours du mois de référence.Les « prêts personnels » incluent, en plus des prêts personnels, les financements de ventes à tempérament et les prêts sur carte de crédit. Les taux utilisés sont des taux effectifs au sens étroit (TESE). Ceux-cisont des taux actuariels annualisés, correspondant à la composante d’intérêt du Taux Effectif Global (TEG) ou, dit autrement, au TEG diminué des charges qui ne sont pas des intérêts au sens comptable du terme. Les taux moyens publiés, de même que la durée moyenne, sont calculés en pondérant les taux collectés par les montants de crédit correspondants. 143