généralement des difficultés (étude de marché, prévisions financières, aides mobilisables et choix du statut juridique). Le programme PEPITE (Pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat) Guyane lancé en octobre 2013 par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, est destiné à la sensibilisation des étudiants à la création d’entreprise. Il leur permet de bénéficier gratuitement d’un accompagnement pour faciliter la réalisation de leur projet entrepreneurial, quel que soit leur formation et leur niveau d’avancement. En 2019, il comptait 2 enseignants pour 12étudiants ayant reçu le certificat d’entrepreneur. En 2020, 17 enseignants ont accompagné les 67 étudiants devenus entrepreneurs. 3.3. LES PROGRAMMES D’ACCOMPAGNEMENT ETLES PLATEFORMES D’INFORMATION Les plateformes Entreprendre en Guyane (www.entreprendre-en-guyane.fr) et Bpifrance Création (www.bpifrance-creation.fr) sont deux principaux sites d’information, de sensibilisation et de conseil à la création ou à la reprise d’entreprises. Elles informent sur les dispositifs d’aide et de financement et promulguent des conseils pour l’entreprise en phase de développement. Définitions Deux catégories de microcrédit professionnel sont identifiées173 :(i) le microcrédit professionnel « classique »: crédit avec accompagnement, d’un montant généralement inférieur à 25 000€, accordé à titre onéreux par un établissement de crédit ou une association, à destination d’entreprises de moins de 5 ans d’âge, employant moins de 10 personnes et dont le chiffre d’affaires ou le total de bilan est inférieur à 2 millions d’euros ; (ii) le microcrédit « à caractère de fonds propres » est le plus souetcvn acordétitegà r ratuit, ila le caractère d’un apport en fonds propres et son octroi sert de déclencheur à un crédit bancaire complémentaire. Cette catégorie concerne notamment les prêts d’honneur (prês sans intéêt r t). Le microcrédit personnel est un crédit d’un montant généralement inférieur à 3 000euros (mais certains organismes prêteurs accordent jusqu’à 5 000 €) et d’une durée maximum de 3 ans, et destiné à des projets d’insertion sociale. 173Source : VALENTIN Pierre, MOSQUERA-YON Tatiana, MASSON Clotilde, LE MICROCRÉDIT, rapport d’un groupe de travail du CNIS, n° 125, septembre 2011. 168