et 2018). Afin de résorber cette situation, le gouvernement a mis en place le « Dispositif Cahors ». Ce contrat, notamment signé par la ville de Cayenne, permet d’accompagner les communes51 dans leur maîtrise des dépenses de fonctionnement. Comptes administratifs simplifiés des communes (aggrégés) En milliers d'euros 2014 2016 2017 2018 2019 Évol 18/19 Produits de fonctionnement 263 308 285 155 296 674 351 306 347 663 -1% Charges de fonctionnement 264 417 279 814 289 586 331 433 340 992 3% Résultat comptable -1 108 5 342 7 089 19 876 6 671 -66% Ressources d'investissement 88 463 69 841 71 770 120 536 96 242 -20% Emplois d'investissement 88 707 67 128 71 072 105 973 95 030 -10% Besoin ou capacité de financement de la section d'investissement 243 -2 611 -1 451 -13 996 -1 415 -90% Capacité d'autofinancement 5 360 11 001 15 476 33 263 16 492 -50% Source : DGCL, données consolidées "Budget principal seul" Depuis 2014, le taux d’épargne brut moyen est inférieur à 7 % en Guyane (contre 11,6 % pour les communes de plus de 10 000 habitants au niveau national).Dans ce contexte, les communes rencontrent des difficultés de trésorerie se reportant sur leurs délais de paiement. Ainsi, la Cour relève que 7 communes de Guyane ont des délais de paiement structurellement supérieurs à 100 jours en 2016 (jusqu’à 249 jours à Kourou).Néanmoins, le délai moyen de paiement des communes de plus de 10 000 habitants est moins important que celui des plus petites communes. Le délai de paiement le plus court est de 18 jours (Montsinery-Tonnegrande) et le plus long de 1 176 jours (Roura). 3.4 LES EPCI52 Depuis 2011, chaque commune de la Guyane fait partie d’un EPCI. Ilexiste en Guyane quatre communautés de communes recouvrant l’ensemble du territoire guyanais. La Communauté de communes de l’Ouest guyanais (CCOG, regroupant les communes de Saint- Laurent-du-Maroni, d’Apatou, de Grand-Santi, de Papaichton, de Maripasoula, de Saül, de Mana et d’Awala-Yalimapo), la Communauté de communes de l’Est guyanais (CCEG, rassemblant les communes de Saint-Georges, de Camopi,de Ouanary et de Régina),la Communauté de communes des savanes (CCS, regroupant les communes de Kourou, de Sinnamary, d’Iracoubo et de Saint-Élie) et la Communauté d’agglomération du centre littoral(CACL, associant les communes de Cayenne, de Matoury, de Remire-Montjoly, de Macouria, de Montsinéry- Tonnegrande et de Roura). 51Disponible ici : www.ville-cayenne.fr/vie-municipale/contractualisation-cahors-entre-la-ville-de-cayenne-et-la-prefecture- de-la-region-guyane 52La première loi sur l’intercommunalité date du 5 avril 1884, mais les EPCI se sont particulièrement développés depuis la loi dite Chevènement relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale du 12 juillet 1999. 69