Niveau moyen des délais de paiement par secteur en 2020 (Chiffres entre parenthèses : nombre d’observations) Guyane 160 110 150 100 140 90 130 80 120 70 110 60 100 50 90 40 80 30 70 20 60 10 50 0 40 -10 30 -20 20 -30 10 -40 0 -50 Tous secteurs Industrie ConstructionCommerce ;Transport etHébergementSoutien aux (597) manufacturière (78) Réparationentreprosageet restauration entreprises (81) automobile (42) (14) (70) (248) Délais clients (en jours de chiffre d'affaires) Délais fournisseurs (en jours d'achats) Solde commercial (en jours de chiffre d'affaires), échelle de droite Afin de pallier le tarissement des flux de trésorerie consécutif à la crise sanitaire, les entreprises des DCOM ont mené une politique active de recouvrement de leurs créances clients en 2020. Ceci s’est traduit par une forte baisse (quatre jours, soit la plus importante observée depuis quinze ans) des délais de paiement clients, qui s’établissent à 58 jours de chiffre d’affaires. Dans le même temps, les délais fournisseurs ne se sont repliés que d’un seul jour, à 70 jours d’achats, soit 10 jours de plus que le délai légal prévu par la loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008. Le recul beaucoup plus marqué des délais clients par rapport aux délais fournisseurs a permis d’alléger sensiblement la pression exercée sur les trésoreries des entreprises ultramarines. Le solde commercial, qui mesure l’intensité de cette contrainte, s’est inscrit en baisse de trois jours par rapport à 2019 pour s’établir à treize jours de chiffre d’affaires. Même s’il demeure supérieur de 2 jours à celui observé dans l’Hexagone, l’écart n’a jamais été aussi faible sur les quinze dernières années. La baisse du solde commercial concerne l’ensemble des secteurs, à l’exception de la construction et des activités de soutien aux entreprises qui se caractérisent pourtant par les valeurs les plus élevées de cet indicateur. De fait, ce sont les entreprises qui connaissent le moins de difficultés à se faire payer sans retard qui ont le plus bénéficié de l’allègement global du besoin de trésorerie. À l’opposé, les entreprises confrontées à des retards de paiement élevés n’ont pas vu leur situation s’améliorer. La crise sanitaire s’est donc traduite par une dichotomie accrue entre les entreprises qui ne subissent que des retards faibles (voire aucun) de leurs clients et dont le besoin de financement s’est allégé en 2020, et celles payées avec des retards supérieurs à 1 mois et dont les difficultés n’ont pas diminué d’intensité. En Guyane, les délais de paiement clients suivent une dynamique similaire à l’ensemble des DROM : ils se réduisent de 2,9 jours en 2020, s’élevant à une moyenne de 72,7 jours.Ce chiffre reste tout de même supérieur de 14,4 jours à l’ensemble des DROM. En revanche, contrairement à l’évolution globale de ces derniers, les délais fournisseurs sont quant à eux en hausse de 3 jours, s’talissant àéb 719, jors, soit 9,2u jours de plus que la moyenne des DROM. Enfin, le solde commecia suitlr l es évolutionenegitées dasnles r sr s autres départements et régions d’Outre-Mer et se réduitd 3,6 jous pou s’étabrr lie r à 02,8 jours st 8 jurs,oi o de plus que la moyenne des DROM. La loi n° 2015-1268 du 14 octobre 2015 d’actualisation du droit des Outre-mer, dans son article 14, confie à l’IEDOM la publication annuelle d’un rapport portant sur les délais de paiement pratiqués par les entreprises et les organismes publics d’outre-mer. Pour plus d’informations, se référer au rapport annuel portant sur les départements de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique, de la Réunion, de Mayotte, ainsi que des collectivités de Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint- Pierre-et-Miquelon, téléchargeable surle site de l’IEDOM. 81