technologies pour l’environnement et l’agriculture, les Naturalistes de Mayotte et la Chambre de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture (CAPAM), le projet de Lutte contre l’érosion des sols et l’envasement du lagon à Mayotte (LESELAM) a inauguré son site internet15, qui présente toutes les actions mises en place depuis le lancement du projet en 2015. Par ailleurs, le Dossier départemental des risques majeurs de Mayotte (DDRM), mis à jour en 2010, fixe une liste de communes exposées à un ou plusieurs risques majeurs (naturel et/ou technologique), et pour lesquelles s’applique le droit à l’information du public. Selon ce document, toutes les communes de Mayotte sont exposées aux risques naturels majeurs, et quelques-unes à un ou plusieurs risques technologiques (industriel, rupture de barrage ou transport de matières dangereuses). La commune deBandraboua, par exemple, est exposée à tous les risques majeurs répertoriés. Une étude du CEPRI16a mis en évidence que 15 % de la population de Mayotte est exposée aux submersions marines. En 2021 les travaux d’installation d’un réseau de 23 sirènes permettantd’alerter la population en cas de cyclone ou tsunami afin qu’elle puisse évacuer vers les sites de refuge identifiés ont été conclus. Le schéma départemental deprévention des risques naturels a été prouéapv en210 4ethrarcheisié lesactions et les investissements à engager en termes d’étude et de travaux dans les cinq prochaines années. Enfin, le Plan de gestion des risques d’inondations 2016-2021 de Mayotte ayant étéabrogé,un nouveau plan 2022-2027est adopté.du plan sont : PlanifierLes 7 objectifs l’organisation du territoire en tenantcompte des risques d’inondation, réduire la vulnérabilité des territoires et maîtriser le coût des dommages, favoriser le ralentissement des écoulements en cohérence avec la prévention des milieux aquatiques, renforcer la préaratip oàln agesiton de crise et post-crise, développer lagouvernance autour des risques naturels, développer la culture du risque et améliorer la connaissance sur les risques d’inondation. LA GESTION DES DÉCHETS Depuis mai 2014, la compétence relative à la collecte et au traitement des déchets ménagers, assurée jusque- là par quatre syndicats et deux communes indépendantes, a été transférée au sein d’un syndicat unique, le SIDEVAM 976. Seule la collecte des déchets de l’intercommunalité de Mamoudzou et Dembéni est assurée par des sociétés privées (la Star et Enzo Recyclage). Depuis le 1er juillet 2014,l’ensemble des décharges à Mayotte ont été fermées en raison de leur non-conformité aux standards règlementaires.Depuis ce jour, les déchets sontorientés vers l’Installation de stockage des déchets non dangereux de Dzoumogné (ISDND) où ils sont soit stockés puis enfouis, soit triés et valorisés. La valorisation fait référence aux déchets traités en dehors du territoire, exportés vers la France hors DOM (environ 350 tonnes de déchets dangereux par an) et l’Asie (environ 3 000 tonnes de déchets métalliques de types métaux et plastiques), à l’exception des déchets organiques pris en charge locaelment. Sur les huit déchetteries prévues par le Plan d’élimination des déchets ménagers et assimilés (PEDMA) en 2021, aucune n’est opérationnelle et seulement deux d’entre elles sont à un stade avncaéde éflexon. De mm sur i êe, r les huit grands objectifs du PEDMA, seulement un a été atteint,ce dernier étant le renforcement de l’intercommunalité de collecte et de traitement. Témoins d’une progression importante, lesenjeux entourant la gestion des déchets sont essentiels au bien-être de l’ile, aussi bien social, sanitaire qu’économique. Actuellement, la DEAL intervient aux côtés du SIDEVAM 976 pour la réhabilitation des 5 anciennes décharges du territoire, ainsi que pour la réalisation de 8 déchèteries d’un montant total prévisionnel de 13,6M€, dont la première, à Hamaha (Mamoudzou) devrait être finalisée et mise en service en 2022. 15Disponible sur le lien suivant : https://www.leselam.com/. 16Source : « Les collectivités territoriales face aux risques litoatrux: Élaborer et mettre en œuvre une stratégie de réduction du risque de submersionmarine »,Les guides du CEPRI, 01/11/2016. 111