Contrairement, les créances douteuses des entreprises et des ménages sont en forte progression, atteignant respectivement 14,7 et 15 millions d’euros, et se rapprochent du niveau des collectivités locales qui demeurent cependant les principaux débiteurs des douteux. Enfin, le taux de provisionnement augmente légèrement à 27,4 % (+0,5 point). Évolution de la qualité des engagements (En millions d'euros) 31-déc.-17 31-déc.-18 31-déc.-19 31-déc.-20 31-déc.-21 Variation 2021/2020 Encours total 1 124,8 1 223,5 1 311,1 1 453,0 1 544,7 6,3% Créances douteuses brutes 103,5 50,4 69,6 60,0 65,2 8,5% Provisions sur créances douteuses 13,3 15,3 18,8 16,2 47,3 192,8% Créances douteuses nettes 90,2 35,1 50,8 43,9 17,8 -59,4% Encours sain 1 021,4 1 173,0 1 241,5 1 393,0 1 479,5 6,2% Taux de créances douteuses brutes 9,2% 4,1% 5,3% 4,1% 4,2% +0,0pt Taux de provisionnement 12,8% 30,3% 27,1% 26,9% 27,4% +0,0pt Source : IEDOM Répartition par agents économiques de l'encours sain Implantation desétablissements de crédit prêteurs au 31/12/2021 par agents au 31/12/2021 Entreprises Ménages Zone Zone 90,6% 78,3% Autres agents Entreprises et CCB non 40,7% ventilés 5,7% Hors zone Hors Collectivités 21,7% zone locales 9,4% 14,2% Collectivités locales Zone 93,1% Ménages Hors Source : IEDOM 39,4% zone 6,9% En 2021, les concours accordés aux entreprisesprogressent de 11,8 % à 601,9 millions d’euros. Ils représentent40,7 % du total de l’encours sain (38,6 % en 2020).Sur la même période, les crédits accordés aux entreprises réunionnaises et métropolitaines progressent respectivement de 0,9 % et 8,3 %. Les crédits d’investissement sont en hausse et atteignent les 284,4 millions d’euros(+6,6 %), soit 47,2 % des crédits accordés aux entreprises dont 92,5% de crédits à l’équipement. Peu significatif ces dernières années, le recours au crédit-bailenregistre une croissance de 30,2 % après +54,1 % en 2020. L’encours de 21,2 millions d’euros ne représente toutefois que 3,5 % du financement des entreprises mahoraises. Après avoir quasiment triplé en 2020 en raison du recours important aux PGE pour faire face à la crise sanitaire (+184,1 %), les crédits d’exploitationdiminuent légèrement (-1,5 % soit 97 millions d’euros). 171