L’INDICATEUR DU CLIMAT DES AFFAIRES À MAYOTTE Le début d’année est marqué par une hausse notable de l’ICA, qui se maintient, au cours de l’exercice, bie n au-dessus de sa moyenne de longue durée, signe d’un environnement des affaires favorable. Le début d'exercice est marqué par la reprise de l’activité, engagée dès le quatrième trimestre 2020 et permise par l’assouplissement des contraintes sanitaires et les dispositifs mis en place par l’É tat pour soutenir les entreprises durant la crise. Cependant, cette hausse est légèrement freinée au second trimestre en raison d’un nouveau confinement. Dès la fin de ce dernier, l’ICA se renforce et se stabilise sur le deuxième semestre, porté par l’optimisme des chefs dentreprie,’ s beqin ue crtains restent prudents.e En effet, les difficultés liées aux approvisionnements mais aussi aux recrutements demeurent et perturbent le fonctionnement de certaines entreprises. Indicateur du climat des affaires (100 = Moyenne de longue période) 140 Entrée de laFranceen récession Dernier point = T4 2021 130 120 110 100 90 80 ImpactGilets jaunes Grève du Port de Jarry Mouvementsocial guyanais 70 Crisesociale aux Antilles 60 Crise Covid-19 50 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 Guadeloupe Martinique Guyane La Réunion Mayotte France hors DOM (services marchands) Attention: les ICA harmonisés peuvent différer légèrementdes ICA calculés pour chaquegéographie. Sources : IEDOM, IEOM, Banque de France Méthodologie : Cet indicateur, établi à partir des résultats de l’enquête trimestrielle de conjoncture de l’IEDOM au moyen d’une analyse en composantes principales, a pour objectif de résumer le maximum de l’information contenue dans chacune des questions de l’enquête de conjoncture. Afin d’en faciliter sa lecture, il est centré autour de 100 (moyenne de longue période) et a un écart-type de 10. Interprétation : L’indicateur synthétique du climat des affaires (ICA) élaboré par les Instituts d’émission s’interprète de la manière suivante : si la valeur de celui-ci est supérieure (respectivement inférieur) à 100, l’opinion des chefs d’entreprise sur l’activité est jugée favorable (respectivement défavorable), car supérieure (respectivement inférieure) àsa valeur moyenne sur longue période. Ainsi, plus l’ICA en niveau est élevé, meilleure est la perception de la conjoncture par les chefs d’entreprise. Pour plus d’informations sur l’indicateur du climat des affaires, se référer à la note de l’Institut d’émission « Un nouvel indicateur pour aider au diagnostic conjoncturel dans l’Outre-mer » parue en mars 2010 et téléchargeable sur le site de l’IEDOM. 35