L’écart avec les autres pays de la zone estsignificatif :le PIB par habitant de Mayotte est huit fois plus élevé que celui des Comores et représente dix fois celui de la Tanzanie, dix-huit fois celui du Mozambique et vingt-deux fois celui de Madagascar. PIB par habitant des pays de la zone océan Indien en 2019 Réunion 22 629 € Seychelles 14 193 € Mayotte 9 706 € Maurice 9 493 € Afrique du Sud 5 463 € Comores 1 145 € Tanzanie 955 € Mozambique 534 € Madagascar 436 € 0 € 2 000 €4 000 €6 000 €8 000 €10 000 €12 000 €14 000 €16 000 €18 000 €20 000 €22 000 €24 000 € Sources: INSEE, Banquemondiale 1.2 L’ÉQUILIBRE EMPLOIS-RESSOURCES La croissance portée par la consommation finale et, en premier lieu, par celle des administrations publiques L'équilibre emplois-ressources En 2019, avec une En millions d'euros 2019 Variation Variation progression de 4,9 %, la 2019/2018 2018/2017 consommation finale (administrations Ressources et ménages) demeure le facteur Produit intérieur brut 2 660 6,6% 3,2% déterminant de la croissance Emplois (hors variation de stock) mahoraise et constitue la contribution Consommation finale 2 803 5,6% 2,5% Consommation finale des administrations 1 655 4,9% 2,9% principale à l’évolution du PIB. Elle Consommation finale des ménages 1 148 5,4% 2,1% représente 2 743 millions d’euros. Formation brute de capital fixe 561 16,3% 3,2% Solde des échanges extérieurs -704 7,8% 0,7% Source : INSEE Contribution à l'évolution du PIB de Mayotte La consommation finale des 180% administrations devient le principal 160% moteur de la croissance mahoraise : 140% elle y contribue à hauteur de 47 % 120% 15% et représente 62,2 % du PIB, soit 100% 19% 48% 80% 148% 66% une part largement supérieure au 60% 31% 36% 60% (23 %). 40% 56% niveau national En 2019, 20% 51% 45% 47% elle progresse de 4,9 % pour 0% 15% -3% -6% -20% -13% s'élever à 1 655 millions d’euros. -43% -21% -31% -40% Cette évolution est 1,6 fois -60% -20% -80% supérieure à celle de 2018. Entre 2014 et 2015Entre 2015 et 2016Entre 2016 et 2017Entre 2017 et 2018Entre 2018 et 2019 Échanges avec l'extérieur Formation brute de capital fixe A 1 148 millions d’euros, la Consommation finale des ménages Consommation finale des administrationsconsommation finale des ménages, Source: INSEE qui généralement contribue le plus à la croissance, se retrouve reléguée au deuxième rang. Elle augmente nettement (+5,4 %, après -5,4 % en 2018), grâce à une progression du pouvoir d’achat, qui permet aux ménages de soutenir leur consommation. Elle demeure toutefois une composante importante du PIB par sa contribution à la hausse de 2019 (36 %) et par son poids (43,2 %). 33