• M’tsahara est équipé d’une halle de pêche ancienne, comprenant un point de vente directe, une salle de traitement, des chambres froides positives et négatives, d’une machine à glace et de box pêcheurs. Ce point nécessite toutefois la réfection de la cale et l’équipement d’un ponton ; • M’tsapéré dispose d’une cale et d’une halle de pêche ; • Kani-Kéli est déjà équipé d’une halle de pêche inaugurée en 2018, comprenant un point de vente directe, une salle de traitement, une petite armoire de surgélation, des chambres froides positives et négatives, d’une machine à glace, de box pêcheurs et d’un contrôle par vidéo-surveillance. Ce point nécessite également la réfection de la cale et l’équipement d’un ponton pour l’accès des navires. Les 4 autres sites sont à créer de toutes pièces et à équiper notamment en ponton et halle à marée. Il s’agit de Four-à-Chaux en Petite-Terre, Koungou, Bandrélé et Sada-Chiconi en Grande- Terre. L’ensemble de ces projets devrait être réalisé d’ici la fin de 2022. En termes de financement, les aides publiques versées s’élèvent à 3,5 millions d’euros - au titre ducontrat de convergence - pour les pontons et à un peu moins de 1,0 million d’euros - au titre des Fonds européens pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) - pour la construction des halles de pêche. Parallèlement, le territoire veut se doter d’une organisation professionnelle spécifique, reconnue aux niveaux national et européen, favorisant le développement de la filière pêche, à savoir un comité régional des pêches et des élevages marins Par ailleurs, la structuration de la filière nécessite de réfléchir au projet de création, d’une part, d’une coopérative maritime multi-services, qui prendrait en charge l’avitaillement (carburant, glace, matériels de pêche et autres équipements), d’autre part,de 7 groupements de gestion de la pêche, qui prendraient en charge la gestion des points d’avitaillement et de débarquement. Il est également souhaitable qu’une structure puisse accompagner les marins pêcheurs dans la mise en œuvre de leurs projets (journal de pêche, montage des dossiers au titre du plan de compensation des surcoûts, demande de subventions d’équipement etc.). Enfin, la création d’une organisation de producteurs doit envisagée à moyen terme, ce qui permettrait de soulager la question de l’autofinancement du renouvellement des navires et d’apporter une réponse pertinente à la question de la gestion des entreprises par les marins pêcheurs. Afin de soutenir cette professionnalisation, l’UT DMSOI et le Conseildépartemental ont rédigé et validé, début 2020, le Programme régional d’équipement des ports de pêche (PROEPP), document obligatoire à la mobilisation du FEAMP Mayotte (3,048 M€). Au 31 décembre 2021, l’UT DMSOI a ainsi pu engager pour la filière pêche 1,692 M€ soit 55 % de l’enveloppe totale du FEAMP dédiée. 1.2 LA RÉGLEMENTATION LOCALE S’ORGANISE AUTOUR DE LA RÉGLEMENTATION EUROPÉENNE A la suite du constat d’une importante dispersion dela réglementation locale peu connue des usagers, l’actualisation des textes régissant les activités maritimes a été actée. Ainsi, la Préfecture de Mayotte a, sur proposition de l’UT-DMSOI, pris deux arrêtés réglementant : -La pêche professionnelle et de loisir dans les eaux du département de Mayotte (arrêté n° 201/DMSOI/601 du 28 juin 2018) ; 93