départemental en 2019, a pour vocation d’établir un plan pluriannuel de préservation des milieux naturels terrestres. S’agissant des plages, Moya et Saziley sont affectées au Conservatoire du littoral et font l’objet d’une surveillance régulière. Sur d’autres laes mme celle de N’gouja, des gardes animateurs assurentla sensibilisation des visiteurs. D’autres initiatives existent :ainsi, en janvier 2012, deux nouvelles « zones humides d’importance internationale », désignées Ramsar, ont été répertoriées en France, parmi lesquelles la vasière des Badamiers en Petite-Terre. Cette vasière, partiellement recouverte de mangrove abrite un certain nombrede poissons, la ortut everte, une espèecde mygale et des oiseaux dont le héron de Humblot et la sterne voyageuse pour laquelle le lieu est très important lors de sa migration. Par ailleurs, l’inscription dans le SDAGE 2016-2021 des zones humides et de leur délimitation constitue une avancée pour la protection des milieux sensibles et remarquables mahorais. 3.3.3 La protection contre les risques naturels Compte tenu de ses caractéristiques volcanique et insulaire et de sa situation géographique, Mayotte est exposée à six des huit aléas naturels que connaît le territoire national :glissements de terrains, inondations, cyclones, tsunamis et feux de forêt.La pression s’amplifie sur les terrains situés en priorité le long du littoral, avec tous les enjeux environnementaux et les risques naturels qui en résultent. En mars 2014, le passage du cyclone tropical Hellen a causé beaucoup de dégâts et une décision d’indemnisation à 100 % a été prise en faveur de douze communes par le Fonds de secours des Outre-mer. Le BRGM a publié en 2006 un premier Atlas des aléas naturels sur l’ensemble de l’île, qui constitue non seulement un ouvrage d’information publique, mais également un outil de référence pour les administrations, notamment dans le cadre de la délivrance des permis de construire. En 2009, cet atlas a été mis à jour pour douze communes du territoire. Des plans de prévention des risques (PPR) ont été élaborés en 2012 pour dix cmunes seulemnt mas ne sont touours pasje iom validés à ce jour.Ils sont l’instrument essentielde l’État en matière de prévention des risques majeurs et permettent un contrôle du développement dans les zones exposées à un risque. De plus, piloté par le BRGM en partenariat avec le Centre de cooration internationale enpé recherche agronomique pour le développement (CIRAD), l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture, les Naturalistes de Mayotte et la Chambre de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture (CAPAM), le projetde Lutte contre l’érosion des sols et l’envasement du lagon à Mayotte (LESELAM) a inauguré son site internet , qui1 présente toutes les actions mises en place depuis le lancement du projet en 2015. Par ailleurs, le Dossier départemental des risques majeurs de Mayotte (DDRM), mis à jour en 2010, fixe une liste de communes exposées àn u psilueursrisueuo qs meurs naturel et/ouaj ( technologique), et pour lesquelles s’applique le droit à l’information du public. Selon ce document, toutes les communes de Mayotte sont exposées aux risques naturels majeurs, et quelques-unes à un ou plusieurs risques technologiques (industriel, rupture de barrage ou transport de matières dangereuses). La commune de Bandraboua, par exemple, est exposée à tous les risques majeurs répertoriésUne étude du CEPRI a mis en évidence que 15 % de la population de Mayotte est2 . exposée aux submersions marines. Le schéma départemental de prévention des risques naturels a été approuvé en 2014 et hiérarchise les actions etles investissements àenggeraen termes d’étude et de travaux dans les cinq prochaines années. Enfin, le Plan de gestion des risques d’inondations 2016-2021 de Mayotte a été validé par arrêté préfectoral en novembre 2015. 1Disponible sur le lien suivant : https://www.leselam.com/. 2Source : « Les collectivitésterritoriales face aux risques litoatrux: Élaborer et mettre en œuvre une stratégie de réduction du risque de submersionmarine »,Les guides du CEPRI, 01/11/2016. 106