Indices des prix à la consommation par poste (Base 100 en décembre 2006) Pondération Déc-19 Déc-20 Glissement annuel (déc-20/déc-19) Indice général 10 000 119,6 120,1 0,4% Produits alimentaires et boissons 2 617 147,4 149,0 1,1% Produits céréaliers 437 135,9 137,4 1,1% Produits frais 321 236,7 248,0 4,8% Viandes et volailles 783 135,5 136,9 1,0% Oeufs et produits laitiers 214 125,3 124,5 -0,7% Poissons 260 171,3 175,0 2,1% Boissons alcoolisées 68 113,2 115,7 2,2% Boissons non alcoolisées 176 130,2 127,7 -2,0% Autres produits alimentaires 359 117,1 116,7 -0,4% Produits manufacturés 2 974 81,5 82,0 0,7% Services aux ménages 3 602 139,2 139,8 0,4% Services liés au logement 1 063 130,5 131,8 1,0% Transports et télécommunications 1 082 147,8 144,3 -2,4% Énergie 692 111,9 106,2 -5,1% Tabac 115 292,6 313,7 7,2% Indice France entière (base 100 année 2015) - 105,0 105,0 0,0% Indice La Réunion (base 100 année 2015) 103,5 102,5 -1,0% - Source : Insee 6. Le commerce extérieur À l’instar des économies insulaires de petite taille, Mayotte est dépendante de l’extérieur d’où elle importe l’essentiel des biens qu’elle consomme. Du fait de la faiblesse des exportations, la balance commerciale est structurellement déficitaire et le taux de couverture très bas. En 2020, le déficit de la balance commerciale se creuse pour s'élever à 712millions d’euros (+2,3 %, soit une dégradation de 16,2millions d’euros), sous l’effet d’une légère croissance des importations en valeur (+2,0%) et d’une forte diminution des exportations (-24,8 %). Le taux de couverture perd0,3 pointpour s’établir à 0,9 %.1 6.1 LES IMPORTATIONS DE BIENS 6.1.1 Évolution des importations La croissance des importations de biens en valeur ralentit significativement en 2020 (+2,0 %, contre +21,9 %en 2019). Elles représentent 718millions d’euros, contre 704 millions d’euros en 2019. Cette hausse timideest l’une des conséquences de la crise sanitaire de 2020, le fonctionnement de l’économie mahoraise ayant été perturbé dans quasiment toutes ses composantes. Si les importations de biens de consommation non durables et de biens intermédiaires progressent, la croissance globale des importations est affectée par la baisse des importations d’énergie, des biens d’investissement et, dans une moindre mesure, des biens de consommation durables. 1Les résultats du commerce extérieur présentés dans ce rapport, qui portent exclusivement sur les échanges de biens, excluant de fait les échanges de services, sont basés sur les calculs effectués par l’IEDOM avec des données et des champs différents de ceux utilisés pour la rédaction des publications « Tendances conjoncturelles » et des rapports précédents. Ils sont issus des statistiques douanières provisoires et susceptibles d’être révisées pendant deux ans par la Direction nationale des statistiques du commerce extérieur (DNSCE) après retraitement et ajustement. 47