4.1 TENDANCE GÉNÉRALE L’encours des risques bancaires1aux entreprises et administrations mahoraises recensés au SCR augmente de 148 millions d’euros sur l’année (+15,9% après une hausse de 6,4 % en 2019) et s’élève à 1 079 millions d’euros au 31 décembre 2020.L’administration publique, l’immobilier et la santé cumulent 57,1 % des risques du Département.Tandis que les engagements relatifs au secteur de la santé reculent de 6,9% sur l’année, ceux des secteurs administration publique et immobilier croissent de 21 % et de 29 % sur la période. Ilen est de même pour le secteur de la construction dont les encours croissent de 7,5 %. Enfin, après une hausse en 2019, le secteur transport et entreposage voit ses encours diminuer de 8 %. Répartition des encours par nature et selon les secteurs d'activité au 31 décembre 2020 100% 90% 80% Hors bilan 70% 60% Crédit-bail 50% 40% Moyen et long 30% termes 20% Court terme 10% 0% Source : IEDOM L’analyse de la répartition par nature de l’encours total fait ressortir une prédominacen des crédits à moyen et long termes, qui représentent 68,3 % (contre 78,2 % en 2019). Après une hausse de 4,2 % en 2019, ils continuent de croître en 2020, bien que leur rythme de croissance ralentisse (+1,1 %), pour un encours qui atteint 735,9 millions d’euros. Les financements de court terme des entreprises mahoraises augmentent sensiblement sur l’exercice (+143 %) et représentent 7 % du total des risques, soit 95,2 millions d’euros (+4,2 %, soit 39,2 millions d’euros en 2019). À 217,2 millions d’euros, les engagements hors bilan (cautions et engagements de garantie) augmentent de 54,7 % après une hausse de 22,6 % en 2019. Enfin, le financement par crédit-bail reste peu significatif sur le département (2,1 % des encours, soit 29,8 millions d’euros). 1L'activité bancaire, par son rôle d'intermédiation financière, expose les établissements bancaires à de nombreux risques parmi lesquels le risque de contrepartie ou de crédit. La prise en compte de ce dernier risque, et de son coût potentiel dans l’activité de crédit, conduit les banques à mener en amont une analyse minutieuse de la situation financière des emprunteurs, qui intègre les contraintes de la réglementation prudentielle européenne et, en aval, une politique de provisionnement respectueuse de la réglementation. 187 ehcêp te erutlucirgAeirtsudnIeigrenEnoitcurtsnoCnoitarapér , ecremmoCselcycotom ed te selibomotua'degasopertne te stropsnarTnoitaruatser te tnemegrebéHnoitacinummoc te noitamrofnIecnarussa'd teserèicnanif sétivitcAserèilibommi sétivitcAeuqilbup noitartsinimdAtnemengiesnEelaicos noitca te eniamuh étnaS