Introduction Ce quatrième chapitre présente l’organisationdu système bancaire et financier du département ainsique ses principales caractéristiques et son évolution au cours de ces cinq dernières années. Le paysage bancaire mahorais doit attendre la fin des années 90 pour connaître une réelle évolution avec l’implantation des divers groupes bancaires et financiers constituant l’offre bancaire actuelle.Malgré unnombre restreint d’Établissements de crédit (EC) installés ou non localement, dont les sièges sociaux sontsitués à La Réunion ou dans l’Hexagone, la place de Mayotte est jeune et dynamique. Les évolutions récentes des parts de marché sur les dépôts et crédits sont le reflet de ces mutations et montrent une concurrence grandissante, malgré des positions dominantes qui traduisent une certaine concentration de l’activité bancaire. Les données statistiques, dont il est fait état dans ce chapitre, regroupent les Établissements de crédit installés localement (ECIL) et les Établissements de crédit non installés localement (ECNIL), mais qui ont une activité de crédit sur Mayotte. Les différentes sections de ce chapitre permettent d’appréhender la structure et l’organisation du système bancaire mahorais (section )1, le ndiotis cons ’dexeircce de son activité ainsi que l’évolution des tarifs bancaires sur l’île (section 2), et d’analyser l’évolution de la situation monétaire et de la circulation fiduciaire à Mayotte (section 3). Enfin, une présentation synthétique et chiffrée, détaillée en annexe, affine cette étude pour apporter aux agents économiques une meilleure connaissance de leur place d’exercice. AVERTISSEMENT MÉTHODOLOGIQUE Depuis l’édition 2011, le rapport annuel de l’IEDOM tient compte d’un changement dans la classification des EC en lien avec laréforme du Système unifié de reporting financier (SURFI) conduite par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Cette évolution vise à moderniser, touten le simplifiant, le protocole deremisedes déclarations réglementaires des EC auprès du superviseur. Dorénavant, l’ancien périmètre « EC de la zone » se voit enrichi de certains établissements anciennement « Hors zone » et doésrais class «ém s Établissement de crédit installé localement (ECIL)». À contrario, d’autres EC précédemment répertoriés en « EC de la zone » ont été reclassés en «Établissement de crédit non installé localement (ECNIL) » : l’Agence française de développement (AFD) voit ainsisesenaemnsgget intégrés parmi ceux des ECIL et, inversement, les encour des créd de laociéSté fnancièeoiti r pur le développement de La Réunion (SOFIDER) bascuel dnt dncexuesCLas E rreNI.Lecèit d’implantation sur le territoire ayant ainsi été revu, les encours ECIL/ECNIL ont été logiquement affectés, en proportion égale mais en sens contraire, l’encours global de l’ensemble des établissements de crédit n’ayant quant à lui pas été modifié. Concernant le périmètre retenu pour les actifs financiers, depuis l’édition 2013 du rapport annuel de l’IEDOM, ceux-ci incluent les actifs déposés par les agents économiques mahorais auprès des ECNIL. Enfin, depuis 2002, les EC déclarent les encours bancaires relatifs aux entreprises des DOM directement auprès du Service central des risques (SCR) de la Banque de France. Le seuil déclaratif a été abaissé à 25 000 euros par guichet et par bénéficiaire en janvie2006Cr . es déclarations permettent, en particulier, de décrire l’évolution sectorielle de l’endettement global de la clientèle entreprise, par taille et catégorie juridique. 154