Section 10 Les services non marchands Si en matière d’offre de soins, La Réunion est dans une dynamique de convergence avec le niveau national, elle reste en déficit pour certaines spécialités, notamment la psychiatrie. La capacité d’accueil progresse mais reste en deçà de celle de la France métropolitaine. Au début de la crise sanitaire,La Réunion comptait 111lits en réanimation. En mars 2021, les renforts humains de la réserve nationale (un total de 68 professionnels de santé) ont permis de porter la capacité en réanimation à 122 lits. Le contexte éducatif continue de s’améliorer :les taux de réussite aux diplômes du second degré progressent et le nombred’étudiants de l’enseignement supérieur augente. Néanmoins, e « m l d gécrochae » scolaire et le retard de niveau de qualification sont plus marqués à La Réunion. Le diplôme apparaît nettement comme un accélérateur de l’insertion professionnelle. 1. Aperçu structurel Le secteur non marchand englobe les activités des administrations publiques, ainsi1 que celles des activités de santé, éducation et actions sociales. Il contribue à hauteur de 35,7 % à la2 création de richesses en 2016. Plus des deux tiers de la valeur ajoutée créée proviennent de la branche « enseignement, santé humaine et action sociale ». Les services non marchands emploient 110791 salariés en 2020, soit 42 % de l’emploi salarié total. 2. La santé L’offre de soins progresse, mais la densité des spécialistes reste faible Au 1erjanvier 2019,3 l’Agence régionale de santé (ARS La Réunion) a recensé 15 439 professionnels de santé (+2,2 % par rapport à 2018). L’augmentation des effectifs d’infirmiers et de masseurs-kinésithérapeutes contribue fortement à cette évolution. En un an, les plus fortes progressions concernent le nombre de diététiciens (+15,2 %), d’ergothérapeutes (+13,7 %), et d’opticiens-lunetiers (+10,7 %). Le nombre de médecins généralistes et spécialistes diminue sur l’année, respectivement de -1,4 % et de -3,8 %. La densité des médecins généralistes dépasse celle de la France métropolitaine, tandis que celle des spécialistes reste inférieure. Parmi ces derniers, la densité de psychiatres est la plus faible avec 16 pour 100 000 habitants, contre 22 au niveau national. Les infirmiers sont les professionnels de santé les plus nombreux, avec une densité de 884 pour 100 000 habitants qui reste néanmoins en deçà du niveau métropolitain. 1Les administrations publiques sont traitées dans la section 3 au chapitre 2 de ce rapport. 2Les activités de santé, éducation et actions sociales développées dans cette section concernent tant le secteur public que le privé. 3 Dernière année disponible 121