pélagiques.1 L’aquaculture a connu plusieurs tentatives d’implantation sur l’île à partir des années 80, avec un succès mitigé et un poids assez faible sur l’ensemble du secteur. La pêche artisanale En 2020, la pêche artisanale réunionnaise compte au total 247 marins inscrits au rôle (265 en 2019) répartis sur 179 navires (164 en 2019). Elle se divise en deux segments : la petite pêche et la pêche palangrière côtière. La petite pêche est composée d’une flottille de barques et vedettes de moins de 12 mètres. Les produits de cette pêche s’écoulent essentiellement sur le marché local. Son activité connait une diminution tendancielle depuis le milieu des années 2000 (baisse de 54 % des effectifs depuis 2004), qui s’explique par le vieillissement des pêcheurs professionnels ainsi que par la concurrence des plaisanciers et des pêcheurs informels.Les captures de petite pêche artisanale s’élèvent à 466 tonnes en 2019 (en baisse de 40 % par rapport à l’année précédente). La pêche palangrière côtière est composée d’une flottille de navires d’une longueur allant de 8 à 11,9 m. L’écoulement de sa production « ultra-fraîche » s’opère indifféremment entre les établissements de transformation et d’exportation et les groupements locaux de vente. Les captures de la pêche palangrière côtière s’élèvent à 378 tonnes en 2019 (baisse de 7 % par rapport à 2018). La pêche palangrière hauturière La pêche palangrière hauturière se pratique au cours de sorties en mer allant de 4 à 15 jours, sur des navires dont la taille varie de 12 à 24 mètres. Elle cible les grands pélagiques dans les eaux territoriales de la zone économique exclusive française de La Réunion et des îles Éparses, mais aussi au large des côtes de Madagascar et de l’île Maurice (grâce aux accords partenariaux de pêche signés avec ces pays). Cette pêche, dont les effectifs se sont stabilisés depuis 2013, compte au total 17 navires et 68 marins en 2020 (respectivement 18 et 89 en 2017). Elle se base également sur des établissements de transformation et d’exportation dont elle possède le contrôle. La moitié de sa production de poissons est destinée à l’exportation.Les captures de la pêche palangrière hauturière s’élèvent à 1 419 tonnes en 2019 (en hausse de 11 % sur un an). Captures de la pêche à La Réunion en tonnes (hors pêche industrielle dans les TAAF) Pêche artisanale Pêche industrielle Total Petite pêche Palangrière côtière Palangrière hauturière 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 Thons 330 206 179 155 600 628 1 109 989 Porte-épée 189 75 199 210 613 755 1 001 1 040 Dont espadons 0 0 144 160 533 669 677 829 Coryphènes 157 104 22 9 27 8 206 121 Thazards 104 81 4 2 2 2 110 85 Requins 1 0 3 2 40 26 44 28 Total 781 466 407 378 1 28 2 1 419 2 470 2 263 Source : CTOI En 2019, les captures totales de la pêche diminuent de 8,4 % avec une diminution importante des captures de thons (-11 %). Les captures d’espadons sont en revanche en hausse. 1Espèces de poissons vivant proche de la surface ou entre la surface et les fonds comme le thon, l’espadon, le coryphène ou certaines espèces de requin. 85