Découpage administratif de La Réunion Les comptes du Département se caractérisent par des niveaux de dépenses par habitant très supérieurs : 1 922 euros par habitant en 2019 contre 1 041 pour les départements de métropole (hors Paris). Ce surcroît de dépenses provient essentiellement des dépenses d’aide sociale (financement du RSA, APA, hébergement) quisont plus de deux fois supérieures à La Réunion : 1 411 euros par habitant en 2019 contre 594 euros dans les départements de France métropolitaine. La Réunion se caractérise notamment par un niveau élevé de bénéficiaires du RSA : un quart de la population réunionnaise est couverte par le RSA contre 6 % en France entière. Concernant le versement et la gestion du RSA, l’État en a accepté la recentralisation au 1er janvier 2020, moyennant une compensation par ponction équivalente sur les recettes départementales. Le budget du département repose sur des recettes supérieures à la moyenne nationale provenant de dotations de fonctionnement versées par l’État et d’impôts indirects, en particulier de la taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers (TICPE). Prises globalement, les 24 communes de l’île enregistrent des niveaux moyens de dépenses de fonctionnement proches de ceux des communes métropolitaines dont la population est comprise entre 20 000 et 50 000 habitants la taille moyenne des communes réunionnaises est( de 35 000 habitants). À La Réunion, la faiblesse des recettes fiscales directes est partiellement compensée par des recettes fiscales indirectes conséquentes. L’octroi de mer représente ainsi plus d’un tiers des recettes fiscales des communes. 70