Risques totaux déclarés au SCR portés sur les principaux secteurs d'activité en millions d'euros déc-05 déc-10 déc-15 déc-17 déc-18 déc-19 déc-20 Activités immobilières 47,6% 45,6% 48,3% 46,1% 46,7% 46,3% 43,2% Administration publique 17,9% 18,7% 20,9% 21,9% 21,8% 21,8% 21,0% Commerce & réparation automobile 9,7% 8,1% 6,3% 6,0% 5,7% 5,6% 7,4% Santé humaine et action sociale 5,5% 6,7% 4,9% 5,7% 5,6% 5,7% 5,6% Activités financières et d'assurance 2,1% 4,0% 2,8% 3,0% 3,5% 3,3% 3,7% Industrie manufacturière 3,5% 2,2% 1,9% 1,7% 1,7% 1,9% 2,3% Agriculture, sylviculture et pêche 2,0% 2,1% 1,6% 1,4% 1,3% 1,2% 1,2% Autres secteurs 11,7% 12,5% 13,4% 14,1% 13,7% 14,1% 15,6% Source : SCR Banque de France Les risques les plus importants portés par le système bancaire réunionnais sont toujours concentrés sur les secteurs de l’immobilier et de la construction (43,2 % des risques recensés au SCR en 2020), puis les administrations publiques (21,0 %). Vient ensuite le secteur du commerce et de la réparation automobiles (7,4 % du total), dont le poids progresse nettement en 2020. Ce secteur a notamment davantage bénéficié de l’octroi de PGE puisqu’il représente un tiers du montant des PGE octroyés à La Réunion. 3.1.LES RISQUES SUR LES SECTEURS DE L’IMMOBILIER ET DE LA CONSTRUCTION L’encours des risques de crédit portés sur le secteur de l’immobilier et de la construction à La Réunion s’établit à 6,6 milliards d’euros fin 2020, en hausse de 3,4 % par rapport à 2019. Il représente désormais 43,2 % du total des risques bancaires déclarés, en net recul par rapport aux années 2013-2014 où ce secteur représentait plus de la moitié de l’ensemble des risques aux entreprises et aux collectivités locales portés par la place. Le poids des risques de ce secteur d’activité décroît en 2020, poursuivant la Poids du batiment et de l'immobilier tendance amorcée en 2014. Entre 2008 à 2013, en % des risquestotaux au SCR il avait progressé de près de 10 points, en raison 55% des encours de risques portés sur les principales sociétés d’économie mixte (SEM)1 du 50% département, pour le financement de leurs programmes de logements sociaux (notamment dans le cadre de la Lodeom, voir chapitre III 45% section 5). Sur les années 2005 à 2008, la construction de logements avait, inversement, été largement portée par les promoteurs privés 40% 12-04 12-08 12-12 12-16 12-20 qui profitaient pleinement de dispositifs de Source : SCR Banque de France défiscalisation (doublement de leurs encours sur cette période). 1SHLMR, SIDR, SEMAC, SODIAC, SEDRE, SODEGIS et SEMADER (et SEMPRO avant 2006 avant sa fusion avec la SHLMR). 200