L’INDICATEUR DU CLIMAT DES AFFAIRES À LA RÉUNION La crise sanitaire de la Covid-19 représente un choc inédit pour l’économie réunionnaise. Au premier trimestre, lors du confinement, l’indicateur du climat des affaires (ICA) chute brutalement de 28 points et s’établit à son niveau le plus bas jamais atteint depuis la mise en place de l’enquête. Depuis, l’économie réunionnaise se redresse progressivement, bénéficiant de soutiens publics importants et grâce à une situation sanitaire maîtrisée dans l’île. Le territoire échappe en effet aux mesures plus restrictives décidées en France métropolitaine (un deuxième confinement du 30 octobre au 15 décembre 2020). Ainsi, après une première phase de rebond de l’activité suite au déconfinement, l’ICA continue de s’améliorer sur la seconde partie de l’année pour se rapprocher de sa moyenne de longue période (100). Indicateur du climat des affaires (100 = Moyenne de longue période) Entrée de la France en récession Dernier point = T4 2020 130 110 90 70 Grève du Port de Mouvementsocial Impact Jarry guyanais Gilets Crisesociale aux jaunes 50 Antilles Crise Covid-19 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018 2020 Guadeloupe Martinique Guyane La Réunion Mayotte France hors DOM (services marchands) Attention: les ICA harmonisés peuvent différer légèrement des ICA calculés pour chaquegéographie. Sources : IEDOM, IEOM, Banque de France Méthodologie : Cet indicateur, établi à partir des résultats de l’enquête trimestrielle de conjoncture de l’IEDOM au moyen d’une analyse en composantes principales, a pour objectif de résumer le maximum de l’information contenue dans chacune des questions de l’enquête de conjoncture. Afin d’en faciliter sa lecture, il est centré autour de 100 (moyenne de longue période) et a un écart-type de 10. Interprétation : L’indicateur synthétique du climat des affaires (ICA) élaboré par les Instituts d’émission s’interprète de la manière suivante : si la valeur de celui-ci est supérieure (respectivement inférieur) à 100, l’opinion des chefs d’entreprise sur l’activité est jugée favorable (respectivement défavorable), car supérieure (respectivement inférieure) à sa valeur moyenne sur longue période. Ainsi, plus l’ICA en niveau est élevé, meilleure est la perception de la conjoncture par les chefs d’entreprise. Pour plus d’informations sur l’indicateur du climat des affaires, se référer à la note de l’Institut d’émission « Un nouvel indicateur pour aider au diagnostic conjoncturel dans l’Outre-mer » parue en mars 2010 et téléchargeable sur le site de l’IEDOM. 14